Blog Allaitement mamanana

Un bébé en cours de fabrication - 2

Ou la joie de sentir la vie en soi

Nous voici dans le 5ème mois de grossesse (déjà!?) et je pourrais voir les choses de cette manière :
"Fini les nausées et la fatigue intense des premières semaines ! Vive la recherche d’une position confortable (durant au moins 15 minutes) pour dormir et les envies très (très) fréquentes d’aller au petit coin !"
Ou bien plutôt comme ceci :
"Fini la grande émotion de la première échographie et le plaisir du secret partagé avec (uniquement) sa moitié ! Vive le ventre qui s’arrondit sérieusement et les premiers mouvements de bébé ressentis !"

En d'autres termes, l’histoire du verre à moitié vide ou du verre à moitié plein. Comme je fais partie des chanceuses (il y en a je vous le promets ;-)) qui ont des maux de grossesse (relativement) légers et que je suis de nature optimiste, j’opte pour la version 2 sans hésiter ! C’est beaucoup plus dynamisant !

Waouh ! Youpi ! Yééééééh ! Hipipihourra ! A 19 semaines, je l’ai (enfin) senti bouger (il était temps moi qui attendais cela depuis au moins deux semaines car « on » dit que les mamans sentent plus vite bébé 2, « on » m’aurait donc menti ?) ! Comme pour la première fois, et certainement les suivantes, il n’y a pas assez de mots pour décrire ce moment…mais j'essaye quand même: merveilleux, fascinant, rassurant, magique, exaltant, stimulant, … et aussi un peu flippant avouons le :-)

C’est donc remplie (le mot est bien choisi, non ?) de fierté et d’amour pour ce bébé qui grandit (maintenant c’est sûr ;-)) en moi que ma démarche et mes mouvements ont imperceptiblement (hum hum) changés. Ventre en avant, mains sur le ventre, pas plus chaloupé, je suis officiellement enceinte (dans ma tête et dans mon corps) et j’ai envie que cela se voit ! J’avais déjà déniché ce qu’il me fallait pour me sentir confortable les premiers mois. Maintenant à moi les robes et hauts près du corps pour ne laisser à personne le doute sur ma « situation ». Et comme les fêtes approchent, c’est l’occasion de me faire plaisir et de dénicher dans la collection les pièces que je porterais pour chacun de mes 6 Noël(s) (oui, oui, vous lisez bien… :-p).

Mais il y en a tellement qui me rendent splendide que j’ai quand même un peu de mal à me décider…

Vous me donnez votre avis ?

 

Un bébé en cours de fabrication - 1

Ou comment ne pas l'annoncer trop vite ?

Merveilleuse nouvelle dans notre Carnet Rose mamaNANA: Gaëlle, dont vous avez certainement déjà croisé le nom ici et là, attend avec joie son second enfant pour le printemps prochain ! Et, elle a eu envie de partager cette fantastique nouvelle aventure avec vous. Vous avez envie de découvrir l'évolution de son bidou ? De glaner quelques bons trucs et astuces ? Ou simplement d'en apprendre un peu plus sur son travail et ses collègues ;-) ? Alors nous vous donnons rendez-vous tous les mois sur notre blog pour en découvrir plus. 
Un bébé en cours de fabrication, c'est parti !
Bonne lecture !

Imaginez-vous. Vous êtes la princesse d’un joli conte et vous essayez de cacher un fabuleux secret à vos marraines les bonnes fées. Impossible, me direz-vous ! Et bien essayez alors un peu de cacher une grossesse à vos collègues (sages-femmes et/ou mamans expérimentées pour la plupart) entraînées à conseiller des (futures) mamans aux joues roses et aux hormones débordantes. Voici l’un des exploits, bah oui il y a aussi un bébé à faire grandir, que j’ai réussi à réaliser ces trois derniers mois. Pas peu fière de moi donc. Heureuse également d'avoir pu profiter du bonheur tout particulier de partager ce beau secret pendant 12 semaines avec celui que j'aime. Mais sur la fin, l'envie de partager avec le monde (entier) s'est faite pressante, et, ouf, j'ai enfin pu l'annoncer. Certaines de mes amies et ma maman avaient quelques soupçons mais mes chères collègues n'y avaient vu que du feu. Mission accomplie.
Bon maintenant, je sais ce qui vous intéresse vraiment: Comment ai-je fait pour que mes collègues adorées ne s’aperçoivent de rien ? Tout se situe dans la 'stratégie du caméléon' c.-à-d. se fondre dans son décor. Garder son style habituel (pour ma part des basiques accessoirisés d’une touche de fun niveau matière ou print) mais l'adapter un  peu à nos (nouveaux) besoins.

  

Une blouse large dans une couleur de saison mais relativement sombre pour allonger ma silhouette.
Un poncho qui permet de donner du volume ailleurs que sur mon ventre (et de tenir chaud dans notre bureau pas très bien isolé ;-))
Un tee-shirt noir basique et un legging super fashion pour attirer le regard sur mes courtes mais belles jambes.
Et le plus important ! Un soutien-gorge qui accepte ma poitrine bien en chair et sensible sans me démasquer par un « Tiens, tu portes à nouveau un soutien-gorge d’allaitement toi ? ». J’ai donc opté pour le Hotmilk show off leo super fashion mais surtout super confortable.

Et voilà le résultat…
Vous auriez pensez, vous, qu’il y avait un bébé qui se profilait là-dessous ?

Et vous, avez/aviez vous su garder le secret jusqu'au bout ?

To be continued…

L’allaitement et les papas

Quand nous parlons d’allaitement, l’image qui nous vient à l’esprit est celle d’une interaction harmonieuse (du moins nous l’espérons) entre une maman et son bébé. Bien souvent, nous oublions le rôle primordial du papa, lui aussi impliqué dans cette interaction.
Les seins sont bien sûr ceux de la maman, mais sans le papa et son soutien inconditionnel, l’harmonie de cette interaction risque de ne pas résister à l’épreuve du temps.

L’homme, facteur critique

Si vous vous informez correctement avant de commencer à allaiter, vous avez cent fois plus de chances de réussite. Cela vaut pour la maman, mais au moins autant pour le papa. Il peut y avoir des moments où maman voudrait tout envoyer valser, où tout lui fait mal, où elle est sur le point de pleurer de dépit et de fatigue, sans parler de ses hormones en ébullition. Et dans ces moments critiques, il y a papa. Il est important qu’il s’abstienne de faire ou de dire certaines choses. Et même s’il ne s’agit pas de lui compliquer la vie, il existe aussi un top dix des choses qu’il doit faire. Frédéric Helderweirt, papa de quatre jeunes enfants, anime l’atelier « L’allaitement pour les papas » chez Boobs-’n-Burps. Son expérience lui a montré que la plupart des hommes sont surtout intéressés par l’aspect technique de cette aventure. « Les hommes aiment avoir la solution à tous les problèmes. "Viens me dire ce qu’il y a et je te donnerai la solution." Mais lorsqu’il s’agit d’allaitement, ce n’est pas toujours chose facile. C’est pour cela que j’enseigne aux hommes comment se préparer à l’allaitement. L’homme doit rester calme, quoi qu’il se passe. Il doit être le facteur stable, calme et qui relativise. La femme est généralement fatiguée, en proie à des émotions vives et chamboulée par les hormones. Si l’homme prend part à cette agitation, personne n’est sorti de l’auberge. »

En terrain inconnu

Les hommes qui viennent à l’atelier pour les papas ne sont pas seulement poussés par la curiosité, ils viennent surtout parce que leur femme le leur a demandé. C’est le cas par exemple de Jeroen Platteau, qui a passé le cap, non sans y être légèrement obligé. « Je ne voyais absolument pas la nécessité de ce cours. Mes connaissances sur l’allaitement étaient médiocres. Pour moi, l’allaitement consistait à mettre l’enfant au sein et il se chargeait du reste. En fait, je n’y connaissais rien. Ce cours m’a réellement ouvert les yeux. C’était aussi amusant de voir que le deuxième participant était déjà papa de trois enfants et que pour le quatrième, ils avaient pris la décision d’allaiter. Cela m’a donné une perspective un peu différente. » Mais Jeroen a-t-il vraiment appris quelque chose pendant le cours ? « Sans aucun doute ! Quand je suis rentré à la maison, j’ai immédiatement demandé à ma femme si elle avait déjà une consultante en lactation qui pourrait l’aider après la naissance. Elle a été très étonnée que je connaisse même ce mot. Non, sérieusement, je recommande vivement ce cours à tout le monde. Les semaines suivantes, j’en ai parlé avec des amis et je leur ai transmis la présentation PowerPoint du cours. Il y avait dedans des choses complètement nouvelles. Juste après la naissance de Rosie, la production de lait n’était pas optimale mais étant bien informé, je savais que c’était normal. J’étais prêt, et je ne l’aurais pas été sans l’atelier de préparation. Et j’avais le numéro d’une consultante en lactation dans ma poche ! »

Commençons par le début

« Mon expérience m’a montré en effet que les hommes ne savent rien de l’allaitement », explique Frédéric. « Le cours commence vraiment de zéro. Expliquer les avantages de l’allaitement maternel, que le lait en poudre n’est pas équivalent,… Les hommes ont besoin d’exemples concrets. Si j’explique que les enfants allaités ont moins d’otites, cela ne fait pas grande impression. Si je dis que c’est parce que les muscles de la mâchoire du bébé drainent constamment la trompe d’Eustache, ils le retiennent sans problème. C’est exactement la même chose avec l’obésité. Chaque fois que je leur en parle, ils pensent que je suis un charlatan. Mais quand je leur explique qu’avec l’allaitement, le bébé apprend dès le premier jour à connaître sa sensation de satiété, je marque des points de crédibilité.

Que pouvons-nous faire exactement ?

Ce n’est pas dans la nature des hommes de subir une situation, ils veulent se sentir utiles. Pendant l’atelier, ils reçoivent une liste de choses qu’ils peuvent entreprendre. Petit récapitulatif.

1. « Organiser la visite d’une consultante en lactation ou d’une sage-femme à la maison », c’est la priorité numéro un. Les hommes doivent s’assurer qu’une sage-femme peut offrir à la jeune maman l’aide qu’eux-mêmes ne sont pas aptes à donner.
2. Organiser la venue d’une aide-ménagère est tout aussi important. De cette manière, les parents peuvent se concentrer ensemble sur leur nouveau-né et non sur le ménage.
3. S’informer pour contrer efficacement les 20 000 arguments contre l’allaitement.
4. Ne jamais oublier qu’une maman heureuse signifie également un bébé heureux. Si la maman se sent bien et en confiance, le bébé le sera tout autant.
5. Connaître le principe de l’offre et la demande : plus le bébé tète efficacement, plus le sein produit de lait.
6. Permettre au bébé de téter régulièrement et à la demande. Il est important de savoir que l’estomac d’un bébé n’est pas élastique durant les six premiers mois. Il est donc impossible de suralimenter un nouveau-né : s’il boit trop, il régurgite le surplus.
7. Ne perdez jamais de vue les informations relatives à l’alcool. De nombreux partenaires voudraient boire un verre avec leur femme après neuf mois d’abstinence. C’est tout à fait possible, il ne faut simplement pas oublier de se munir d’une minuterie.
8. Veiller à ce que Maman se repose. Elle doit récupérer de l’accouchement, il est donc important qu’elle y aille doucement les premiers mois. Sérieusement, c’est tout l’inverse d’une paresseuse ! Elle doit récupérer et cela prendra bien plus d’une semaine. Il est donc important de lui donner la possibilité de se reposer.
9. Rappeler si nécessaire que l’allaitement n’est pas censé entraîner des douleurs. Il en va de même pour l’expression du lait. Il est tout à fait possible que la maman ressente quelques douleurs les premiers jours (seulement au début de la tétée) mais les autres douleurs ne sont pas normales. L’allaitement ne doit pas être un moment de torture. En cas de problème, rendez-vous chez une consultante en lactation (voir point 1).
10. L’introduction d’un biberon de lait maternel est un rôle privilégié pour le papa. Aux alentours de la sixième semaine, de nombreuses mamans ont besoin d’un peu de temps pour elles, sans le petit ange, pour se retrouver seule le temps d’une longue douche ou d’une grande sortie. Le papa peut alors prendre le relais et donner un biberon de bon lait de maman. De cette manière, le bébé n’est pas affamé et Maman peut profiter sereinement de son moment. Frédéric conseille vivement aux participants d’observer attentivement leur nouveau-né juste après l’accouchement. Après la naissance, le bébé est posé sur le ventre de la maman. On peut le voir se pousser sur ses petits pieds, tourner la tête et s’aider de ses petites mains. Si on lui donne le temps, il trouve naturellement le chemin du sein de sa maman. Si cela ne suffit pas à vous convaincre que l’allaitement est un réflexe inné des enfants ! Impossible alors de dire à son bébé : « ah non, la cuisine est fermée » !

L'allaitement est une histoire qui se vit en famille, et chez vous cela se passe comment ?

 

Bébé est arrivé ! Et maintenant ?

Vous pensez peut-être que le gynécologue qui a suivi toute votre grossesse est forcément la personne toute désignée pour se tenir à vos côtés aussi après l’accouchement (outre votre partenaire, of course). C’est possible, mais même si vous appréciez sans compter la compagnie de votre partenaire (et peut-être celle du gynécologue), de nombreuses autres personnes peuvent vous aider tout au long de cette période fantastique mais parfois un peu chaotique du post-partum et de la mise en place de l’allaitement. Avez-vous songé aux sages-femmes de la maternité ou libérales, consultant(e)s en lactation, pédiatres, ostéopathes, PMI, groupes de mères et associations ? Ceci ne vous est pas familier ? Qui, quoi, où, quand et comment ? Nous faisons le point pour vous.

La maternité : 

Tant que vous êtes encore à la maternité, en général pour 3 à 4 jours, n'hésitez pas à demander le soutien et les conseils des soignants ! La mise en route de l'allaitement est souvent déterminante pour la suite, et vous avez accès aux conseils plus simplement qu'une fois de retour à la maison. N’hésitez donc pas à en abuser. Bien sûr, les connaissances et le savoir-faire en matière d'allaitement varient beaucoup d'un soignant à l'autre, mais faites-vous confiance pour sentir avec qui vous avez un bon feeling, et n'hésitez pas à demander d'autres avis si vous avez un doute. Faites-vous confiance, la plupart du temps les mamans ont la bonne réponse dès le début et perdent un peu de temps parce qu'elles ne s'accordent pas assez de confiance !

La consultante en lactation :

La consultante en lactation est une professionnelle de santé qui après au moins un an d’expérience dans les soins mère-enfant a suivi une formation complémentaire spécifique en lactation humaine. Elle devient alors la spécialiste par excellence de l’accompagnement de l’allaitement. Si elle participe à un examen international, elle reçoit le titre IBCLC (International Board Certified Lactation Consultant). Peut-être avez-vous eu la chance d'accoucher dans une maternité où il y en avait une ? Si oui, essayez de voir si vous pouvez la consulter en cas de souci après votre sortie.
Sinon, prenez contact avec la ou les consultantes en lactation de votre ville. Vous trouverez leurs coordonnées ici. 
Elles se déplacent à domicile ou reçoivent à leur cabinet et vous soutiendront activement.
Vous pourrez par la suite également les consulter avant la reprise du travail, le sevrage, ou même lors d’une nouvelle grossesse si vous en ressentez le besoin !

La sage-femme / La puéricultrice à domicile :

Parfois, une sage-femme ou une infirmière puéricultrice viendront vous rendre visite à domicile pour s'assurer que vous et votre bébé allez bien. Vous pouvez vous enquérir auprès d'elles de leur éventuelle disponibilité si vous rencontriez des difficultés à allaiter, et leur demander leur contact ou celui d'autres professionnels qui ont leur confiance et pourraient vous soutenir, au cas où.

La PMI :

Un centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile) se trouve à proximité de votre domicile, la proximité étant bien entendu toute relative selon que vous vous soyez en zone urbaine ou rurale.
C'est un centre de consultations gratuites où vous pourrez rencontrer différents soignants dédiés aux enfants, futures mamans, et mamans.
Des consultantes en lactation commencent à y travailler, n'hésitez pas à poser la question !

Les médecins :

Le rapport à l'allaitement des médecins, notamment des pédiatres, est encore très inégal. Si certains connaissent le sujet sur le bout des doigts, d'autres peuvent ne pas tout à fait vous aiguiller sur la bonne route. A vous de voir si vous pensez que vous pourrez échanger de façon constructive sur le thème ou si préférez prendre un autre avis. L'un n'empêche pas l'autre !
Si vous avez le sentiment que votre bébé est inconfortable à la naissance ou qu'il tète mal, n'hésitez pas à lui faire consulter un ostéopathe, ils font souvent des miracles avec les nouveau-nés !

Les associations :

Il y a bien sûr la Leche League, la plus connue des associations de soutien à l'allaitement, qui a un réseau très étendu en France et dans le monde, mais il y a aussi de nombreuses petites associations locales très actives dans le soutien aux jeunes mamans allaitantes.
Vous trouverez aisément sur internet des groupes de soutien, des marraines d'allaitement, etc. . . . dans votre région qui pourront vous être d'un précieux soutien. Ces mêmes associations pourront probablement également vous indiquer des professionnels locaux compétents en matière d'allaitement.

Quelle que soit la difficulté que vous rencontrez ou les questions que vous vous posez, n'hésitez pas à solliciter de l'aide afin que votre allaitement perdure autant que vous le souhaitez en toute sérénité !

Cet article est basé sur un texte préparé par Muriel Ighmouracène, consultante en lactation IBCLC dans le cadre de la newsletter d'allaitement.com 

Grossesse, allaitement et sport

Pendant la grossesse et dans les premiers mois qui suivent la naissance, on a parfois tendance à se laisser un peu aller, d’autant plus qu’on se dit que personne ne fera remarquer ce petit kilo en plus. Pourtant, garder la forme, c’est important pour Maman, mais aussi pour Bébé. Nous avons cherché de l’inspiration auprès de mamans qui réussissent parfaitement à concilier un style de vie sportif et de (très) jeunes enfants. Sofie et Bie témoignent de leur expérience et nous donnent quelques conseils.

 

NOS MAMANS TÉMOIGNENT

Il dort, je souffle

Bie est la maman de trois petits garçons. Pjotr a 4 ans, Titus presque 3 et Otis vient de souffler sa première bougie. Otis est toujours allaité, Bie travaille à temps plein et son mari aussi. Bie était déjà plutôt sportive bien avant de connaître les joies de la maternité. Ski, voile, course, tout était bon pour se dépenser à l’extérieur. Pendant ses trois grossesses, elle a bien senti qu’elle devrait revoir ses ambitions : elle avait mal au bassin, ses seins la gênaient, le sport ne lui réussissait pas. Sagement, elle a écouté son corps et cessé toute activité sportive dès le premier trimestre. Elle continuait à se rendre au travail à vélo, mais c’était tout. Pour chaque grossesse, elle a pris environ 25 kilos, mais chaque fois, la moitié s’était envolée dès la sortie de la maternité. Bie a recommencé à courir dix semaines environ après chaque naissance. « Enfin dehors, du temps pour moi, du temps pour me vider la tête », raconte-t-elle en souriant. « Après la naissance, je sentais assez rapidement que j’avais besoin de reprendre le sport, aussi bien mentalement que physiquement. Je voulais me sentir à nouveau bien dans ma peau et j’avais besoin de faire quelque chose pour moi. Le petit Otis suivait, tout simplement. J’ai constaté en le faisant que courir avec les seins pleins, ce n’était pas génial. C’est difficile et ça fait mal. Du coup, je commençais par donner le sein à Otis, puis je le mettais dans la remorque de vélo, que je poussais en courant. On a couru comme ça pendant des heures sur les berges de l’Escaut, mon bébé dormait dans la remorque, et moi je soufflais derrière. Quand il se réveillait ou s’il avait faim, je m’asseyais sur un banc pour l’allaiter. Il devait compter aussi avec la sueur. Otis est né le 30 décembre 2011 et en mai 2012, je participais aux 20 kilomètres de Bruxelles, une vraie victoire sur moi-même ! Évidemment, ce n’est possible qu’en ayant déjà une bonne condition physique avant la grossesse. Les débutantes doivent compter au moins 6 mois pour s’entraîner pour une telle compétition.»

20 kilomètres avec le tire-lait

Pendant que Bie courait les 20 kilomètres, Otis est allé chez sa grand-mère. Son bébé avait pu avoir une tétée des deux seins avant de la quitter, mais Bie a quand même tiré son lait juste avant de prendre le départ de la course pour s’assurer de ne pas être gênée par ses seins, et elle a dû répéter l’opération après avoir franchi la ligne d’arrivée. « C’est assez incroyable, mais j’ai produit énormément de lait pendant les 20 kilomètres. Même si on élimine beaucoup d’eau en transpirant, mes seins étaient vraiment pleins à la ligne d’arrivée. Heureusement que j’avais mon tire-lait... et un bon soutien-gorge ! Un bon soutien-gorge de sport, ça n’a pas de prix ! »

À tour de rôle

Bie et son mari font du sport à tour de rôle. Elle court le mercredi matin quand les enfants sont chez leur grand-mère, le vendredi matin quand ils sont à l’école et le week-end, avant le petit déjeuner, pendant que Papa s’occupe des garçons. « On ne peut pas courir ensemble, mais ce n’est pas si grave, nous n’avons de toute façon pas le même rythme. Je trouve que la course à pied est le sport qui est le plus facile à combiner avec une vie de famille. On peut courir à tout moment, partout et être de retour après une bonne heure. Mon mari s’entraîne plutôt le soir, quand les enfants dorment. Moi, cela me convient moins car le soir, je suis épuisée. »

Sporty spice

Sofie est kinésithérapeute et maman d’Axel (5 ans) et Jana (3 ans). Pendant ses grossesses, elle n’a jamais réellement cessé de faire du sport. Elle a pu courir calmement jusqu’à six mois de grossesse. Au-delà, elle a trouvé que la natation et le vélo lui convenaient mieux. Sofie souffrait aussi d’une instabilité du bassin et appréciait la sensation de légèreté que lui procurait la piscine. Après la naissance de ses enfants, elle a attendu son rendez-vous de contrôle chez le gynécologue pour reprendre le sport en étant sûre que tout allait bien. « L’activité sportive m’avait beaucoup manqué. Je me sentais grosse, mais ce n’était pas seulement un problème physique. Mentalement, j’en avais à nouveau besoin aussi, parce que le sport me permet de me détendre vraiment. J’ai donc repris calmement, en restant à l’écoute de mon corps. Au début, je me lamentais de ne pas réussir à courir aussi longtemps qu’avant la grossesse, mais il n’a pas fallu longtemps pour que je retrouve mon niveau. J’ai moi aussi constaté très vite qu’il n’était pas question de faire du sport avec des seins remplis de lait. D’abord la tétée, puis l’entraînement. Et d’ailleurs, le goût du sport a l’air d’être passé dans mon lait ! », ajoute Sofie en souriant. « Axel m’accompagne parfois à vélo quand je vais courir et les skis n’ont déjà plus de secret pour lui. Quant à la petite, il est clair depuis un moment qu’elle ne tient pas en place non plus... »

 

SOYEZ À L’ÉCOUTE DE VOTRE CORPS !

Les femmes enceintes qui font du sport souffrent moins des petits maux classiques de la grossesse et elles retrouvent généralement plus vite la forme après l’accouchement. Le principal est toutefois de bien écouter son médecin et son corps. La douleur est un signal clair qu’envoie le corps, il ne faut jamais le pousser jusque là. Les sports calmes tels que le yoga, la natation, la marche et le vélo conviennent très bien aux femmes pendant la grossesse. Après la naissance, vous pouvez commencer immédiatement à rééduquer les muscles du plancher pelvien mais il vaut mieux attendre au moins six semaines pour reprendre réellement une activité sportive. Le temps de vous remettre physiquement de votre accouchement. Si vous avez le feu vert de votre médecin, vous pouvez envisager de chausser à nouveau vos baskets. 

Tout n’est pas permis !

Quelques conseils :

• Portez un bon soutien-gorge de sport !
• Veillez à vous hydrater.
• Évitez de faire du sport quand il fait (trop) chaud.
• Évitez les sports qui entraînent des chutes fréquentes (ski, sports de combat, équitation,...).

On y va !

De quoi avez-vous besoin pour vous lancer ?

• Un bébé qui tête bien, ou un tire-lait de qualité
• Des coussinets d’allaitement efficaces
• Le bon sens nécessaire pour rester à l’écoute de votre corps
  

 

Sport, grossesse et allaitement c'est possible ! Alors, plus d'excuses, on s'y met :-)

The Lancet et l'allaitement maternel dans le monde

Des faits scientifiques, des conclusions encourageantes et un constat, un peu amère, concernant la réalité de l'allaitement maternel dans le monde en 2016.

L’allaitement maternel a déjà fait, et fera encore certainement, couler beaucoup d’encre. C’est certain chacun a son petit mot à dire sur la question. Mais ces derniers jours peut-être encore plus qu’habituellement. Si vous n’avez pas récemment tapé le mot « allaitement » dans votre moteur de recherche, vous êtes peut-être passés à côté d’un moment ! En effet, ce vendredi 29 janvier, le monde de l’allaitement a vibré à l’unisson. Un élan de respect et d’admiration pour la prestigieuse revue médicale britannique  qui a publié une série d’articles au sujet de l’allaitement maternel dans le monde. Une exclusivité ! Jamais encore une revue médicale de cette renommée n’avait accordé autant d’attention à cette thématique. Le coup de pouce en faveur de l’allaitement vient également de la conclusion claire et sans appel de la revue : « le lait maternel rend le monde plus sain, plus intelligent et plus égalitaire ». Une telle conclusion ne peut que nous réconforter dans notre entreprise et nous donner encore plus d’énergie pour soutenir et promouvoir l’allaitement maternel au quotidien.

Les faits et les chiffres publiés dans cette série d’articles devraient faire taire, au moins temporairement, les plus sceptiques et les plus réfractaires à l’allaitement. Les avantages et les bienfaits de l’allaitement sont présentés sans équivoque : des centaines de milliers de femmes et d’enfants sauvés, des milliards économisés et des revenus potentiels de plusieurs centaines de milliards… tout cela grâce à des paires de seins ? Waouh !

Pourtant, à la lecture de ces articles, une chose retient notre attention plus que les autres : la disparité de la pratique de l’allaitement à travers le monde. Parce que, finalement, d’aucuns pourrait penser que des seins sont des seins, non ? Les anglaises ne sont vraisemblablement pas plus douillettes que les japonaises. Les américaines ne bénéficient pas de congés de maternité plus long que les françaises. Les danoises ne sont pas plus nombreuses sur le marché du travail que leurs homologues brésiliennes. De Dakar à Toronto ou de Lima à Paris, les femmes portent leurs enfants, les accouchent et les nourrissent raisonnablement de la même façon. Du moins d’un point de vue biologique.

 Et pourtant… le taux d’allaitement au moins partiel à 1 an varie dans une tranche de pratiquement 100%... Cette disparité nous amène donc à la question suivante : le choix individuel de la femme d’allaiter ou non, est-il un choix que chacune peut, réellement, faire pour elle-même et en toute objectivité ? Non, bien entendu ! Chaque femme est largement influencée dans sa décision par son histoire familiale, son rapport au corps, sa culture, ses croyances, son niveau d’éducation et sa situation économique et sociale. Mais, fermez les yeux un instant et imaginez : quelle place aurait « naturellement » l’allaitement si toutes les influences et tous les bruits de fond pouvaient être supprimés? Combien de femmes des pays émergents décideraient-elles de passer au lait artificiel si elles n’étaient pas autant soumises à des politiques commerciales agressives ? Combien de femmes des pays riches décideraient-elles de ne pas allaiter ou d’allaiter seulement un petit temps si elles avaient à leur disposition des informations neutres et scientifiquement validées ainsi qu’un soutien objectif et compétent autour d’elles ? Selon moi, très peu !

Naturellement, il y a la réalité. L’environnement et les influences qui en découlent dans lequel nous vivons. Mais devons-nous pour autant nous résigner et baisser les bras ? Non ! Les enjeux sont trop importants. Les conséquences trop impressionnantes. C’est pourquoi, chez mamaNANA, nous faisons ce que nous faisons. A notre petite échelle, maman par maman, bébé par bébé. Nous travaillons tous les jours à apporter de l’information juste et objective et à créer l’opportunité d’un environnement favorable autour des mamans. De sorte qu’elles se sentent soutenues, informées et, oui, aussi belles et confiantes. C’est seulement de cette façon que la boucle vertueuse de l’allaitement pourra faire son magnifique travail : rendre le monde plus sain, plus intelligent et plus égalitaire.

Power to the breast! On y croit ! Merci The Lancet pour les mots d’encouragement.

X Roeline

PS: Installez-vous confortablement dans votre fauteuil avec un litre de thé et une boite de biscuits et préparez-vous pour 3 heures de plaisir: www.thelancet.com/series/breastfeeding

Les 10 commandements de la (future) maman allaitante

Que vous souhaitiez allaiter ou non et combien de temps vous le ferez, personne ne peut le décider pour vous. Par contre si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour pouvoir réellement décider de votre parcours d’allaitement voici nos dix commandements les plus précieux.

Et vous ? Quels sont (ou ont été) les leitmotivs de votre allaitement ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires !

A bientôt,

L'équipe mamaNANA

 

Quand la production est au cœur du problème

"Je n’avais pas de lait." "Je ne produisais pas assez." "Ma production a chuté brutalement."

Ces mots, nous les entendons souvent. Bien trop souvent.

Le "manque de lait" est la raison numéro un de la fin de l’allaitement, alors que toutes les études scientifiques vont dans le même sens : il est extrêmement rare qu’une femme soit physiquement incapable de produire suffisamment de lait pour son bébé, puisque cela concerne moins d’1 % des femmes. Possible, donc, mais très rare.

Pourquoi donc cette perception ? Commençons par le début. Quand peut-on dire qu’un enfant ne reçoit pas assez de lait ? Un enfant qui dort particulièrement mal, qui pleure souvent (vraiment très souvent), demande sans cesse le sein, pendant plusieurs jours (voire plusieurs semaines) d’affilée est un bébé qui signale qu’il a faim. A l'inverse, certains enfants sont seulement très somnolents.

C’est là que les choses se corsent. Il n’est bien entendu pas rare que les bébés pleurent, qu’ils dorment mal et traversent des heures difficiles au cours desquelles les pleurs et les tétées s’enchaînent. La différence réside principalement dans la durée. Entre deux journées compliquées et deux semaines difficiles, il y a un monde de différence.
Si en plus vous avez la sensation d’avoir les seins "mous" et "vides" alors que vous les voudriez tendus, à marée haute comme à marée basse :-), qu’aucune goutte de lait ne sort lorsque vous pressez le mamelon, que votre enfant pleure et vous semble affamé... Le doute s’installe, et il est bien compréhensible ! Un conseil, évitez alors les comparaisons avec d’autres bébés de votre entourage. Si vous voyez que le petit de la voisine prend déjà à seulement quelques semaines un biberon (de lait en poudre) de 150 ml, il n’y a aucune raison d’y voir une référence à appliquer au cas de votre bébé ! Ne comparez pas l'allaitement maternel et l'alimentation au biberon, les schémas et les quantités sont complètement différents.

Dès lors, à moins de vouloir compromettre votre allaitement, n’ayez jamais comme première réaction de lui donner un biberon de lait en poudre. Le risque de voir votre production effectivement s’écrouler devient alors réel. Quel serait le bon réflexe ? Appeler une association de soutien à l’allaitement, une sage-femme ou une consultante en lactation, et prendre un rendez-vous. Une sage-femme et/ou une consultante en lactation vous posera des questions sur le nombre de couches mouillées par votre bébé, étudiera son poids et sa courbe de croissance, l'attitude globale de votre bébé. Elle sera également en mesure de distinguer un pic de croissance d’un problème de production.

Un pic (ou poussée) de croissance est une brève période (quelques jours) au cours de laquelle le bébé exprime des besoins grandissants. Il ne s’agit pas à proprement parler de sa croissance, mais d’une augmentation de sa demande afin que votre production s'adapte à ses nouveaux besoins (le fameux principe de l'offre et de la demande). Pour éviter que le pic s’éternise, l’idéal est de répondre à cette demande rapidement en mettant bébé au sein plus souvent, même si cela revient à l’allaiter toutes les heures (y compris la nuit, hélas). Il faut à votre organisme quelques jours pour réagir à cette demande accrue et ensuite le pic sera oublié jusqu'au prochain.

Un autre phénomène qui inquiète souvent... les tétées groupées du soir. En effet, de nombreux bébés semblent vouloir téter sans cesse sans trouver satisfaction dans la soirée. Il peut être tout à fait normal qu’un bébé se mette soudain à demander le sein plusieurs heures d’affilée. Cette situation peut amener de nombreuses femmes à penser qu’elles "manquent de lait" le soir mais il n'en est généralement rien. 

Dans certains cas exceptionnels, il est possible que la production d’une maman soit dès le début réellement insuffisante. Ces cas correspondent pour ainsi dire toujours à des problèmes médicaux : (certains cas de) diabète de la maman, une délivrance incomplète du placenta, une hypoplasie mammaire, une anémie, la prise de certains médicaments, des désordres hormonaux, un mamelon ombiliqué (qui empêche depuis le début la stimulation suffisante par le bébé) ou un stress intense et prolongé.

Pour les autres cas, si la stimulation et la production ont été suffisantes au cours des premières semaines, la baisse de production est réversible.
Quelques conditions toutefois : être déterminée et investir du temps et de l’énergie dans l’opération ; allaitez votre bébé à la demande, y compris la nuit ; assurez-vous qu’il tète efficacement (pas de frein de langue ou de lèvre trop court, bonne prise du mamelon, pas de confusion sein/tétine, etc.) ; tirez votre lait après la tétée (à l’aide d’un bon tire-lait !) et portez votre bébé en peau à peau (en écharpe, par exemple). Et, au risque de nous répéter, faites-vous accompagner par une consultante en lactation. Le fenugrec, l’anis, le sésame et l’avoine sont également vos alliés pour stimuler la lactation.

Enfin, n’oubliez pas que les dix à quinze premiers jours de l'allaitement, vos seins sont en période de "programmation". Les récepteurs de la prolactine sont "activés", une condition essentielle pour déterminer la quantité que vos seins pourront produire. Si cette "programmation" a été insuffisante au début, il peut s’avérer difficile d’atteindre un niveau suffisant sur le plus long terme. Dans ce cas, souvenez-vous que chaque goutte de lait maternel est précieuse. Dès lors, mieux vaut une "programmation" excessive qu’insuffisante au début. Si votre allaitement n’a pas encore commencé, gardez bien ceci à l’esprit : les deux premières semaines, mais aussi par la suite, le mot d’ordre est stimulation !

Article rédigé avec la précieuse collaboration de Joke Muyldermans, consultante en lactation IBCLC

Le guide du soutien-gorge de grossesse et d’allaitement

Vos seins méritent un soutien-gorge qui leur va comme un gant.

Un soutien-gorge conçu pour répondre aux besoins spécifiques de votre corps pendant et après la grossesse.

La grossesse entraîne de grands changements hormonaux dans l’organisme, notamment pour vos seins. Votre peau est livrée à une tension considérable, vos seins deviennent plus volumineux. Un soutien-gorge de grossesse ou d’allaitement protégera vos seins des lésions des ligaments et vous offrira avant tout le confort dont vous rêvez.

CARACTÉRISTIQUES ET AVANTAGES 

Quels sont les points forts d’un bon soutien-gorge de grossesse et d’allaitement ?

A. Bretelles renforcées pour un confort et un soutien accrus

B. Bas du bonnet offrant un maintien, avec une épaisseur renforcée pour un effet liftant

C. Haut du bonnet extensible pour accompagner la croissance des seins

D. Plusieurs rangées d’agrafes au dos pour suivre l’élargissement de la cage thoracique

E. Agrafes sans nickel 

F. Dos double épaisseur pour un maximum de soutien et d’élasticité

G. Bonnets doublés coton pour favoriser le confort et la respiration de la peau

H. Matières et accessoires doux pour la peau afin d’éviter toute irritation

I. Coutures intégrées pour un toucher encore plus agréable

J. Ouverture facile du bonnet

 

Types de soutiens-gorge de maternité et d’allaitement

Il existe plusieurs types de soutiens-gorge de maternité et d’allaitement. Ils sont conçus pour répondre à tous vos besoins et vos préférences pendant les différentes étapes de la grossesse et de l’allaitement.

Soutien-gorge sans coutures

+ Idéal pour le premier trimestre de la grossesse et immédiatement après l’accouchement.

+ Particulièrement doux et confortable

+ Évolutif

Soutien-gorge souple sans armatures

+ Pendant les deuxième et troisième trimestres, et dès le moment où vos seins se sont adaptés à l’allaitement.

+ Structure, soutien et forme pour vos seins

Soutien-gorge pour poitrines généreuses

+ Spécialement conçu pour soutenir une poitrine plus volumineuse pendant les différentes étapes de la grossesse et pendant l’allaitement.

+ Apporte aux seins plus volumineux soutien et confort, avec une forme adaptée.

Soutien-gorge à armatures souples

+ Pendant les deuxième et troisième trimestres et une fois que le volume des seins est stabilisé après l’accouchement. Pour éviter tout inconfort, il est essentiel de porter votre taille exacte.

+ Confort et esthétique d’un soutien-gorge avec armatures.

Soutien-gorge avec bonnets préformés

+ Idéal pour celles qui cherchent un soutien-gorge polyvalent mettant leurs seins en valeur lorsque leur taille est stabilisée.

+ Lisse sous les vêtements, met les seins en valeur et forme une barrière supplémentaire en cas de fuite de lait.

 Vêtements de nuit

+ Tout au long de la grossesse et après la naissance

+ Confort et féminité !

Choisir un soutien-gorge

Pendant la grossesse

0-3 mois

Les hormones de grossesse entraînent une croissance des glandes, ce qui conduit à une sensation de gonflement des seins et à une augmentation de leur volume.

Choisissez un modèle extensible, sans coutures et sans armatures, qui vous accompagnera tout au long de votre grossesse en soulageant votre inconfort.

 3-8 mois

La croissance des seins ralentit, tandis que celle du ventre pousse la cage thoracique à s’élargir.

Choisissez un modèle offrant un bon maintien, sans armatures ou avec armatures flexibles et pourvus d’agrafes supplémentaires pour suivre l’évolution de votre dos.

 8-9 mois

Vos seins ont maintenant probablement la taille qu’ils auront pendant l’allaitement (phase 5, voir la page suivante) 

Préparez-vous en vous procurant au moins 3 soutiens-gorge d’allaitement confortables dans lesquels vous vous sentez bien.

Apres l’accouchement

0-4 semaines 

Le volume et la forme des seins changent tandis qu’ils s’adaptent aux besoins du bébé.

Choisissez un soutien-gorge d’allaitement flexible, sans coutures et sans armatures.

Il est primordial d’opter pour un soutien-gorge confortable pour réduire le risque de complication, telle qu’une mastite.

4+ semaines

La production de lait suit désormais globalement la demande du bébé. La taille de bonnet est dès lors stable, avec toutefois des fluctuations tout au long de la journée.

L’idéal est de disposer d’au moins 3 soutiens-gorge d’allaitement : 1 sur vous, 1 dans le panier à linge et 1 propre de réserve. Choisissez un modèle dans lequel vous vous sentez bien et demandez conseil pour vous assurer de porter la bonne taille.

 

Choisir la bonne taille

Pour déterminer votre taille, basez-vous sur votre soutien-gorge actuel.

1) Votre soutien-gorge doit être bien ajusté autour de vos côtes, mais vous devez pouvoir passer facilement votre doigt sous le bord. Réglez les agrafes dans le dos si nécessaire.

2) Assurez-vous que les bretelles ne creusent pas vos épaules. Si nécessaire, réglez leur longueur.

3) La bande du dos ne peut pas rentrer dans la chair. Si nécessaire, ajustez la bande du dos ou optez pour une taille supérieure si le réglage ne suffit pas.

4) La bande du dos ne peut pas remonter vers les omoplates. Serrez-la d’un rang d’agrafes ou optez pour une taille inférieure si le réglage ne suffit pas.

5) Vos seins ne peuvent pas déborder de votre soutien-gorge, ni en hauteur, ni en largeur. Dans le cas contraire, prenez une taille de bonnet supérieure.

6) Vérifiez que votre poitrine est entièrement enveloppée par le bonnet et que la bande du dos est bien ajustée autour de vos côtes. Si les seins ne sont pas maintenus dans les bonnets, prenez une taille de bonnet supérieure.

7) Le bonnet doit épouser parfaitement le sein, sans bâiller ni former de plis. Si le tissu bâille ou si les bonnets plissent, optez pour une taille de bonnet inférieure.

Nos conseils de taille

Choisir votre soutien-gorge de grossesse ou d’allaitement en fonction de votre morphologie.

1) Si vous achetez un soutien-gorge de maternité en début de grossesse, choisissez un modèle que vous pouvez porter confortablement à l’avant-dernière rangée d’agrafes. Votre cage thoracique commencera en effet à s’élargir à partir du deuxième trimestre.

2) Choisissez un soutien-gorge qui offre un bon maintien et, surtout, un modèle qui ne risque pas de comprimer ou de blesser vos seins. Vos seins doivent bien être séparés, et bien en place chacun dans son bonnet.

3) Si vous optez pour un soutien-gorge d’allaitement, il doit être confortable quand vous le portez à la dernière (ou l’avant-dernière) rangée d’agrafes. Lorsque votre cage thoracique aura retrouvé sa taille, vous pourrez continuer à le porter en le serrant davantage.

4) Si vous devez opter pour une taille de dos supérieure, n’oubliez pas de prendre une taille de bonnet inférieure, et inversement. Il s’agit d’une correspondance mathématique : la taille du bonnet et du dos sont liées. Si vous devez prendre une taille de dos supérieure (ou inférieure), vous devez prendre une taille de bonnet inférieure (ou supérieure).

Par exemple, si votre taille de départ est 100C et que vous devez opter pour une taille de dos de 105, choisissez une taille de 105B. Si votre taille de départ est 100C et que vous devez opter pour un bonnet D, choisissez une taille de 95D.

5) Un bon soutien-gorge à armatures flexibles offre un excellent soutien à la poitrine. Si vous optez pour ce type de modèle, vérifiez que les armatures se placent bien en-dessous et de part et d’autre du tissu des seins.

6) Sachez que votre taille* variera probablement à chaque nouvelle grossesse. Vous devrez déterminer votre taille à chaque fois pour être certaine de bénéficier d’un soutien et d’un confort optimaux.

*Les tailles de soutien-gorge sont exprimées différemment selon les régions. Sauf indication contraire, les tailles présentées sur le site de mamaNANA sont les tailles françaises (FR).

Prendre soin de vos soutiens-gorge

En moyenne, un soutien-gorge de qualité a une longévité de 6 à 12 mois.

Le fait de le porter et de le laver régulièrement se traduit par une perte normale d’élasticité et donc aussi de soutien.

1) Respectez les indications de lavage de l’étiquette.

2) L’idéal est de disposer à tout moment d’au moins 3 soutiens-gorge à votre taille : 1 sur vous, 1 dans le panier à linge ou le lave-linge, 1 dans votre tiroir.

3) Lavez de préférence votre soutien-gorge dans un filet à lingerie pour prolonger sa durée de vie et le protéger contre les accrocs et l’usure.

4) Faites toujours sécher votre soutien-gorge à l’ombre pour éviter qu’il se décolore ou se déforme. 

Retrouvez ces informations sur le site dans notre nouvelle rubrique !

Atelier d’essayage : les accès au sein

En rencontrant les mamans présentes au Congrès LLL, nous avons eu, entre mille et une autres choses, l’occasion de parler chiffons. Et de faire la démonstration des accès au sein astucieux que proposent les marques que nous avons sélectionnées dans la boutique. Puisque nous ne sommes rien que des filles, parfois, nous avons voulu vous les présenter de plus près à l’occasion d’un petit atelier d’essayage. Nous nous sommes dévouées pour répondre aux questions que vous vous posez sur la spécificité de nos vêtements d’allaitement : des ouvertures pratiques pour accéder au sein en toute discrétion. Allaiter en beauté, partout et à tout moment !

ISABELLA OLIVER Nicole
Un accès par le décolleté cache-cœur, avec une grande quantité de tissu à faire plisser ou à retendre à volonté, pour découvrir ce que vous voulez. Cet effet se prolonge aussi dans le bas du vêtement, que vous pourrez porter selon votre humeur comme un haut, une tunique ou même une petite robe.

Pour qui ? Ce haut va à toutes mais il sera mis en valeur par une poitrine plus généreuse.

MILKER Léa
« J’suis toute nue, sous mon pull… »

Un pull d’allaitement incognito et un accès au sein pratique : on déboutonne quelques boutons ou toute la rangée, selon notre morphologie, on relève la doublure, et c’est tout ! On peut aussi jouer le look asymétrique en laissant quelques boutons ouverts. Bien chaud grâce à son mélange 50/50 laine et viscose, très doux sur la peau nue et assez long pour couvrir à tout moment le bas du dos et le ventre.
Pour qui ? Pour toutes ! Chacune créera l’ouverture nécessaire pour accéder au sein sous la boutonnière.

Le coup de cœur de Virginie « Il va avec tout, un rêve à porter longtemps, pendant l’allaitement et après ! »

Parce que nous ne reculons devant rien, nous l’avons passé à l’épreuve du lavage : sur la photo, une manche neuve et une manche lavée trois fois (à l’envers, programme laine, à froid, séchage à plat).

 

FROY & DIND Emilia
Un accès cache-cœur pour un haut au look simple en apparence et très joli porté. Ce modèle est certes moins discret, mais idéal pour favoriser le contact avec la peau de maman. La coupe est également très pratique pour tirer son lait, ici avec un bustier Pump Ease glissé sous le haut en 30 secondes chrono.

Pour qui ? Ce joli décolleté conviendra particulièrement aux poitrines généreuses et la viscose de bambou séduira les amatrices de douceur. Côté coupe, le haut n’est pas très (trop) long, il convient davantage aux petites.

 

 

 

MOTHERS EN VOGUE Goddess
Ce modèle très élégant offre un accès au sein sous un grand pan latéral. Ce pan drapé crée une jolie asymétrie que certaines jugeront gênante pour allaiter, tandis que d’autres l’utiliseront un peu à la manière d’un châle pour des tétées encore plus discrètes.
Pour qui ? Pour toutes les poitrines, y compris les plus généreuses, et toutes les silhouettes. Le tissu drapé est idéal pour masquer avec élégance les petits bourrelets qui s’accrochent après la naissance.

Le coup de cœur de Katrien : « Il camoufle bien mon ventre et permet d’accéder facilement au sein. »

MOTHERS EN VOGUE Britney Bubble
Ce haut compte parmi ceux qui méritent une petite explication. Pour accéder au sein, on passe la main sous un pan central, pour atteindre une ouverture au milieu qu’on déplace jusqu’au sein.
Le tissu remonte forcément un peu lorsqu’on accède à l’ouverture, selon les silhouettes, la manœuvre est plus ou moins « périlleuse » mais on s’habitue très vite.
Pour qui ? Ce modèle offre une quantité confortable de tissu mais n’est pas très long, on préférera le porter sur un pantalon taille haute, par exemple. À réserver aux poitrines plus menues : la coupe sur le haut du buste a tendance à amplifier le volume de la poitrine et l’accès au sein convient moins aux poitrines plus pleines.

Deux coloris et deux matières : le gris en 100 % coton, le vert profond en mélange modal-coton-élasthanne.

Haut à fronces QUEEN MUM
Pour celles qui préfèrent la discrétion supplémentaire d’un pan de tissu au-dessus du sein, ce haut combine décolleté croisé et doublure.
Pour qui ? Pour les poitrines plus pleines que ce joli décolleté habillera très avantageusement. Pour les grandes et les petites, puisque les fronces permettent d’ajuster la longueur du haut. Les manches ¾ lui permettent aussi de traverser les saisons.

RIPE Embrace

Tout en superpositions, ce haut propose différentes possibilités d’accès au sein : soit par le dessus d’un pan croisé, en découvrant une zone de peau plus importante, soit en mode « furtif », sous un pan croisé.
Pour qui ? Pour toutes les poitrines et toutes les silhouettes. Ajusté, ce haut ne colle pas au corps et les superpositions ont un effet flatteur. Dans l’équipe, il fait l’unanimité.

Le coup de cœur de Gaëlle : « Avant, pendant et encore trèèèèèès longtemps après l’allaitement ! Et ce bleu va tellement bien aux blondes :-) »

POMKIN Fred
Pomkin propose l’un des types d’accès au sein les plus astucieux avec ces fermetures éclair dissimulées dans les coutures verticales du sweat, quasiment invisibles lorsqu’elles sont fermées.
Pour qui ? Pour toutes les tailles de bonnet, puisque chacune peut choisir la longueur d’ouverture en fonction de sa morphologie. Idéal pour les allaitements longs et les débuts de la grossesse, avec une coupe moins « enceinte ».

POMKIN Roeline
Permettons-nous une petite exception à la série des hauts pour illustrer une autre réussite : la fermeture à glissière horizontale, dissimulée dans la coupe même de la robe.
Pour qui ? L’ouverture placée relativement haut et une matière moins souple en font un modèle particulièrement confortable et discret pour les poitrines menues, l’accès au sein peut s’avérer plus acrobatique pour les poitrines volumineuses.

Le coup de cœur de Caroline : « C’est la petite robe noire par excellence ! »

POMKIN Zoé
Un haut déguisé en twin set, moins décolleté pour celles qui préfèrent les modèles plus couvrant.

Pour qui ? Pour toutes les poitrines, grâce à une doublure intérieure suffisamment longue. Une valeur sûre facile à assortir (disponible en 7 couleurs) et un effet moulant, pour la grossesse et l’allaitement.

MILKER Emmy

Ce petit pull bien chaud et doux se distingue par une doublure sur la poitrine qui produit un effet légèrement cintré. L’accès au sein est pratique, sans fioritures.

Pour qui ? Pour les amatrices de maille fine et de look classique, quelles que soient leur taille de bonnet et leur silhouette.

 

 

 

 

 

 

 

BOOB Warmer

L’accès emblématique de la marque Boob : une doublure sur la poitrine, à relever pour accéder au sein. Cette partie du pull est en outre doublée de matière polaire pour garder vos seins au chaud. Ce sweat à capuche à la fois sport et féminin est un indispensable (Katrien le porte en trois couleurs différentes !) pour allaiter partout en sortie sans se découvrir et sans se refroidir.
Pour qui ? Pour toutes ! Ce modèle est assez long pour vous suivre dans vos aventures pendant la grossesse, l’allaitement et longtemps après !

Et vous, quel est votre type d’accès préféré ? Le plus adapté à votre morphologie et à votre allaitement ?

Il vous reste encore des questions concernant les accès au sein ? Un seul numéro pour nous contacter : +33 (0)1 76 38 20 30

L’ équipe mamaNANA