Blog Allaitement mamanana

Pas de la physique nucléaire, de la biologie.

Quelque part, une obsession du temps s’est installée dans notre esprit. Les yeux rivés sur un carnet de notes, le chronomètre d’une appli, une montre. Le temps qui sépare deux tétées semble si capital. « Toutes les 3 ou 4 heures ».

Pure folie

Imaginons une maman dont le bébé prend du poids, l’allaitement se passe bien, le bébé va bien. Mais quand il semble à nouveau affamé 40 minutes à peine après la dernière tétée, l’humeur maternelle part en chute libre. « Quelque chose ne va pas. » « J’ai tout faux. » Et voilà qu’apparaît le spectre du doute. 

Pour un adulte, rien de plus normal que de se servir une tasse de thé, avaler une pastille à la menthe, grignoter, boire un peu d’eau, quelle que soit l’heure. En fonction de notre humeur, de la température, de nos envies et de notre réserve d’énergie. Je n’ai jamais entendu personne dire « Oh non, je dois encore attendre une demi-heure avant la prochaine gorgée, patience ! » Mais nous attendons de petits bébés en pleine croissance qu’ils se plient à ce raisonnement. 

Un jeu dangereux

Mais pourquoi ?

L’obsession des intervalles entre les tétées provient de « bibles » populaires, de la famille et de proches. Et en réalité aussi des idées des années 1960 sur les préparations artificielles. Et c’est un jeu dangereux.

Certains croient encore dur comme fer qu’en laissant s’écouler jusqu’à 4 heures entre deux tétées, un bébé boira plus qu’après « seulement » 3 heures.

Certains pensent encore que les seins ont besoin de temps pour se remplir à nouveau.

Nombreux sont ceux qui jugent que si l’enfant veut téter après une heure, « il y a forcément un problème ». Alors que rien ne le justifie !

Une mère qui donne un complément pour compenser une production supposément trop faible se met dans une situation dramatique. Ce faisant, elle met précisément sa production en péril, ce qui la confortera dans son choix.

« Les connaissances sur l’allaitement ont explosé ces 20 dernières années. »

On croyait le nombre de canaux lactifères identique dans tous les seins. Aujourd’hui, on sait qu’ils peuvent être au nombre de 4 ou de 18. Plus important encore, la capacité de stockage des seins varie dans une mesure surprenante. Selon une étude australienne, certaines femmes peuvent stocker 60 ml par sein, tandis qu’une participante pouvait en stocker plus de 550 ml. Non non, il ne manque pas de virgule.

Une femme dont la capacité de stockage est limitée peut parfaitement allaiter, mais elle devra donner le sein plus souvent. Est-ce un problème de production ? Absolument pas !

Elle devra peut-être allaiter toutes les deux heures, avec en plus un épisode de tétées groupées le soir. Le bébé d’une copine ne tète lui que toutes les 4 heures. L’un d’eux reçoit-il plus de lait que l’autre ? Pas dit.

Si une maman dont la capacité de stockage est réduite tente malgré tout d’espacer les tétées, ses seins resteront « pleins » plus longtemps, donnant à son corps le signal de produire moins. En effet :

« Quand les seins sont pleins, la production de lait ralentit. Quand ils sont vides, ils produisent plus. » 

Un bébé qui tète plus souvent des seins « vides » reçoit plusieurs petites doses de lait gras. Téter souvent, c’est donc très malin de la part des bébés. Ils savent ce qu’ils font.

Se plier à un schéma ? 

Quel conseil donner à une maman qui a l’impression de donner le sein en permanence ?

D’abord, félicitons-la ! Elle répond aux signaux de faim de son bébé. Elle sait qu’il serait insensé de forcer son petit à suivre un schéma et sa lactation tourne à plein régime. Vérifions bien sûr que l’allaitement se passe bien : les tétées ne sont pas douloureuses, le bébé semble repu après la tétée (même si cela ne dure pas longtemps) et il prend le sein sans souci particulier.

Ensuite, veillons à ce qu’elle en sache le plus possible sur le fonctionnement de la lactation. Les seins de cette maman ont peut-être une capacité de stockage limitée et personne n’y changera rien.

Ensuite, les maîtres-mots sont acceptation, soutien et changement de mentalité.

Conseillons-lui de dormir avec son enfant en toute sécurité, et pourquoi pas d’apprendre à allaiter son petit en écharpe. Surtout, expliquons-lui que ce phénomène est temporaire. Après 6 mois et l’introduction des solides, les habitudes alimentaires changent. 6 mois, cela peut sembler long au moment même, mais dès qu’on prend un peu de recul, cela passe en un clin d’œil. Les avantages de l’allaitement exclusif se prolongent longtemps au-delà de cette période.

Ce qui n’aiderait pas cette maman, ce serait de la laisser croire que le fait de laisser pleurer son bébé incitera ses seins à produire plus et que tout sera résolu.

Au contraire, nous devons lui redonner confiance en son corps grâce au partage de connaissances.

« Pourquoi une horloge déterminerait-elle votre manière d’être mère ? Votre bébé le fait bien tout seul. » 

Adaptation libre de « The dangerous game of the feeding interval obsession », par Emma Picket, ibclc.

Comment choisir les coussinets d'allaitement ?

Dans la panoplie de la maman qui allaite (ou s’y prépare), il y a bien sûr de jolis vêtements pratiques et des soutiens-gorge adaptés (idéalement au moins trois pour avoir un minimum de roulement). Mais souvent, il faut aussi compter avec un petit accessoire pas très glamour mais bien utile pour éviter les auréoles gênantes et l’inconfort d’un t-shirt mouillé : le coussinet d’allaitement.

Et en la matière, Mère nature a prévu une multitude de situations. Si certaines ne connaîtront jamais l’utilité de ces petits coussinets à glisser dans un soutien-gorge, d’autres ne pourront s’en passer, sous peine de voir poindre à chaque tétée une auréole de lait du côté du sein libre, ou de constater qu’un écoulement spontané accompagne chaque picotement annonciateur d’une tétée.

Une légère compression du sein permet parfois de limiter l’écoulement, mais cette méthode ne fonctionne pas pour toutes (et n’est pas toujours praticable en dehors de chez soi J).

C’est pourquoi le coussinet d’allaitement se décline en différentes variantes, pour répondre à toutes les situations et s’adapter à toutes les morphologies. Pour allaiter partout sans craindre l’embarras d’une fuite, suivez le guide !

Les lavables

Économiques, écologiques, doux pour la peau, les coussinets lavables ont tout pour plaire aux mamans soucieuses de leur impact sur l’environnement et du respect de leur peau sensible. Boob a choisi la soie pour une protection toute douce, tandis que Medela opte pour une matière respirante très confortable. Chez Anita, c’est le coton qui est mis à l’honneur pour un modèle légèrement préformé qui est cependant légèrement visible sous certains soutiens-gorge.

Autre option : assortir vos coussinets à votre soutien-gorge avec les coussinets Mammae pour encore plus de discrétion.

 

À certains moments de l’allaitement, il est toutefois possible que les coussinets lavables n’offrent pas un pouvoir absorbant suffisant, il pourra alors être utile de les remplacer (souvent momentanément) par des coussinets jetables.

Les jetables

Pratiques parce qu’on peut les changer souvent en cas de grandes marées : au début de l’allaitement, mais aussi à la reprise du travail, quand on cherche encore le rythme idéal d’expression du lait (ou lorsqu’une réunion s’éternise avant une pause tire-lait).

Emballés individuellement, ils sont faciles à glisser dans un sac et souvent pourvus de bandes adhésives qui les maintiennent bien en place. On préfèrera éviter les coussinets qui utilisent des billes absorbantes (un peu comme les couches) et risquent de dessécher la peau du sein.

Testés et approuvés, les coussinets jetables de Medela marient confort et absorption. Ardo innove avec un concept jour/nuit qui épouse les formes à tout moment pour plus de sécurité. Si les coussinets jetables ont votre préférence, pensez aux packs malins, plus économiques.

Les inclassables

Ils n’absorbent pas mais permettent d’éviter les fuites en exerçant une pression sur le bout du sein : les coussinets en silicone Lily Padz se portent aussi sans soutien-gorge, sous une robe dos nu ou à la piscine par exemple.

Un dernier conseil

Comme toujours, il y a autant de stratégies « anti-fuites » qu’il y a de seins. Dans l’équipe, nous avons souvent opté tour à tour pour les jetables et les lavables, selon les circonstances et les étapes de l’allaitement. Pareil pour les techniques : certaines doivent jeter et remplacer leur coussinet à chaque tétée, d’autres peuvent le glisser discrètement dans l’autre bonnet ou le déposer le temps de la tétée, ou encore le replier dans le bas du bonnet.

À vous de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous, tout lavable, tout jetable ou un mélange des deux, l’essentiel est de donner la priorité à votre confort. Et n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces !

Voyager en allaitant, allaiter en voyageant

Franchement, n’est-ce pas pratique ? Où que vous soyez, vous avez à boire et à manger sous la main le sein. Toujours à la bonne température, toujours dans de bonnes conditions d’hygiène. Un bébé repu, une maman ravie (l’autre parent peut-être un peu moins 😉).

Aucune manipulation de contenants divers, ni de poudre à doser, aucune stérilisation. Pas de micro-ondes à chercher dans les cafés ou les restaurants. Mais aussi moins de bagages à surveiller et à tracter. Un lait maternel facile à digérer qui éloigne en plus le risque de maux de ventre de votre petit.

Vous êtes parés pour des vacances sans souci, alors 9 conseils simples pour en profiter !

 

 

Vos vacances en toute tranquillité !

 

1. Quand il fait (très) chaud, n’hésitez pas à proposer le sein plus souvent. Votre enfant en aura besoin, c’est bien logique puisque ce petit être élimine quantité d’eau. Le sein est votre meilleur allié contre la déshydratation, sans compter que des tétées fréquentes ont un effet apaisant (grâce à l’ocytocine) et aideront votre enfant à s’habituer à son nouvel environnement de vacances.
2. Pensez à vous et buvez suffisamment. Hydratez-vous bien et méfiez-vous de l’eau du robinet pour éviter la tourista.
3. Ne lésinez pas sur les fruits et légumes ! Autant de goûts nouveaux et variés que votre bébé découvrira en buvant votre lait.
4. Prenez du repos, détendez-vous, vous êtes en vacances ! Si si, les papas aussi peuvent parfaitement changer les couches :-)
5. Vous voyagez en avion ? Au comptoir d’enregistrement, précisez que vous allaitez. Qui sait, vous bénéficierez peut-être d’un siège avec plus de place pour les jambes ? Ou n’hésitez pas à le demander.
6. Allaiter votre enfant au décollage et à l’atterrissage (si possible), c’est toujours une bonne idée. Les petites oreilles sont sensibles aux différences de pression et une tétée peut atténuer l’effet de ces variations (et préserver du même coup vos tympans). En outre, l’air est souvent sec dans les avions. Idem pour la montagne, n’hésitez pas à faire une petite pause tétée de temps en temps.
7. Vous partez pour une destination tropicale ou lointaine ? Renseignez-vous auprès de votre médecin pour connaître les vaccins nécessaires. Pour la plupart, les vaccins sont compatibles avec l’allaitement. (Votre lait contient quant à lui une foule d’anticorps qui contribueront à protéger votre bébé contre les infections.)
8. Portez des vêtements confortables. Une tenue dans laquelle vous vous sentez bien, un haut avec un accès pratique au sein (on aime le côté passe-partout du col rond chez Boob) et un soutien-gorge confortable, sans armatures (notre préféré : le soutien-gorge sans coutures de Bravado) seront une véritable bénédiction pendant votre voyage. Et pour les jambes, pourquoi pas une jupe bien longue, aussi confortable qu’un pantalon de jogging, mais beaucoup plus féminine.
9. Et juste au cas où : emportez votre tire-lait. Si vous deviez en avoir besoin, cela vous évitera d’en chercher un (moins bon) sur place. En voyage, un tire-lait manuel tout simple devrait faire l’affaire.

 Un dernier conseil à glisser dans votre valise

Pensez à emporter une écharpe de portage ou un porte-bébé. Pratique pour explorer votre lieu de vacances, et même pour allaiter tout en marchant (avec un peu de pratique), c’est aussi un accessoire dont profitera votre partenaire pour des moments privilégiés de proximité (pendant que vous vous reposez, cela va sans dire :-)).

 

 

Je Porte Mon Bébé Basic - Très aérée, idéale pour l’été.

Découvrez toute la sélection d’écharpes et porte-bébés sur le site ! . Des modèles spéciaux pour l’été sont également disponibles, tels que la Babylonia COOL.

Papa, merci de ne pas me donner le sein !

Papa, toi qui n’as pas le spotlight braqué sur toi, toi qui agis un peu dans l’ombre de maman et moi, en véritable agent 007 des temps modernes, je veux te dire merci.

Papa sans toi, je n’aurais pas pu gagner aussi facilement ces fameux 1.853,56 grammes qui font aujourd’hui de moi un beau bébé potelé de 3 mois. En véritable coach, tu t’es renseigné sur l’allaitement et tu remotives inlassablement maman dans ses moments de doute et les difficultés qu’elle rencontre. Et, quand tu ne trouves pas le moyen de l’aider, tu n’hésites jamais à nous entourer des bonnes personnes. Grâce à toi, je profite toujours de mon précieux or blanc.

Papa, merci de ne pas me donner le sein.

Papa sans toi, je ne pourrais pas m’endormir en toute sérénité dans les bras de maman. En véritable partenaire, tu es là pour lui apporter le verre d’eau qu’elle a oublié près du coussin d’allaitement, lui préparer un délicieux repas pendant qu’elle se repose avec moi ou ranger la maison pendant qu’elle prend un peu de temps pour elle. Grâce à toi, je comprends le sens profond du mot bienveillance.

Papa, merci de ne pas être un macho.

Papa sans toi, je ne pourrais pas m’ouvrir à d’autres mondes. J’ai encore peu de conscience de moi et des limites de mon propre corps mais, grâce à nos jeux et nos moments de complicité, j’absorbe tous les jours de nouvelles sensations : une autre odeur sucrée mais plus virile, une autre voix amicale mais plus grave, une autre peau douce mais plus poilue, une autre main tendre mais plus grande. Grâce à toi, je découvre petit à petit que je suis unique.

Papa, merci de ne pas être une deuxième maman.

Papa, sans toi, je ne pourrais simplement pas découvrir qu’il y a des centaines de façons d’aimer et d’être aimé.

Papa, merci d’être toi.

Ton fils

Mais quel soutien-gorge d'allaitement choisir ?

Depuis la réouverture du site, vous êtes nombreuses à chercher chez mamaNANA le soutien-gorge idéal, et nombreuses à le faire au départ de cet article si bien pensé par Ségolène. Nous avons donc voulu vous le proposer à nouveau, après l’avoir mis à jour à notre tour pour que ces conseils vous permettent d’accéder à des modèles en vente actuellement sur le site.

Voici quelques pistes basées sur les questions que vous nous posez le plus souvent:
 

1. Je suis enceinte, rien ne me va plus, qu’est-ce que j’achète pour tenir jusqu’à l’accouchement et pour les débuts de l’allaitement ? 
Pendant la grossesse la cage thoracique s’élargit pour faire de la place au bébé.  C'est-à-dire que vos côtes s’écartent petit à petit.  D’où cette sensation exaspérante du soutien-gorge qui vous étouffe au niveau du bandeau sous la poitrine.   
Cet écartement de la cage thoracique est encore plus prononcé si vous étiez menue et ou/petite à l’origine : forcément, moins il y avait de place au départ, plus bébé pousse sur vos côtes pour faire son petit nid.  Donc nous voyons souvent des femmes enceintes, qui font autour d’1 m60, qui ont un petit dos (elles font du 85 en bandeau de soutien-gorge avant la grossesse), et au fil des mois de la grossesse, elles passent  à du 90 puis à du 95…  
Donc, lorsqu’on a cette sensation d’étouffement (genre on a envie d’arracher son soutien-gorge en fin de journée), il faut 1) se mesurer et 2) passer à la taille au dessus (du 85 au 90 par exemple.)
Deux cas de figures cependant : 
- Si vous êtes au 5ème ou 6ème mois de grossesse, il faut prendre un peu de marge car la cage thoracique va continuer un peu à s’écarter.  C'est-à-dire qu’il faut prendre un soutien-gorge que vous puissiez un peu desserrer.  
- Si vous êtes en toute fin de grossesse, vous avez atteint votre périmètre maximal au niveau de la cage thoracique, et après l’accouchement, votre cage thoracique va progressivement se resserrer, donc pas besoin de prendre de la marge au niveau du bandeau.  Il faut prendre un soutien-gorge qui vous laisse respirer, mais vous n'avez pas besoin de prendre de la marge au niveau du bandeau.

Quels modèles choisir ? 
Il faut choisir des modèles évolutifs au maximum : évolutifs au niveau du bandeau (4 ou 6 rangées de crochets au dos), ou évolutifs au niveau du bonnet (par exemple des modèles qui accommodent deux ou plusieurs tailles de bonnets : B/C,  D/E, etc.)

Les quatre modèles les plus évolutifs  que nous recommandons tout particulièrement pour la fin de grossesse sont :

- le soutien-gorge Bravado sans couture.  Taille S, M, L, XL. Extrêmement évolutif, avec un bonnet très adaptable. 4 rangées de crochets au dos.

- le soutien-gorge Croissant de Cake.  Excellent pour les poitrines lourdes grâce à des armatures très flexibles qui procurent un soutien ferme. Tissu bien épais pour un beau galbe. Va jusqu'au 100 K.

- le soutien-gorge à pois d’Anita et le modèle Mousse de Cake, qui a l’avantage d’être plus échancré.

- le modèle Second Skin d’Amoralia et son grand frère, le Full Bust (pour les poitrines plus lourdes, à partir du bonnet F). Soutien plus souple que les premiers. Très confortables, le Second Skin est disponible en coton bio pour encore plus de douceur. 4 rangées de crochets au dos. Chaque taille correspond à deux tailles de bonnets : B/C,  D/E. etc.

Si vous voulez un look plus dentelle, les soutiens-gorge Hotmilk et Cake Lingerie, bien que moins élastiques au niveau du bonnet que les quatre précédents, ont l’avantage immense d’avoir six rangées de crochets au dos. Donc si vous les achetez mettons au sixième mois de votre grossesse, vous pourrez facilement les desserrer au fil des semaines, et les resserrer ensuite après l’accouchement.

Au niveau des tailles il faut choisir un bonnet qui vous va bien mais aussi veiller à garder assez de marge pour la fin de grossesse et l’allaitement.  Nul besoin de systématiquement prendre une taille de bonnet au dessus car toutes les femmes ne prendrons pas autant avec l’allaitement (et en plus vous mincirez, donc cela compensera un peu les choses, en particulier au niveau du dos). 

2. J’ai une poitrine lourde et la forme de mes seins ne correspond pas aux coupes standards du marché, j’ai essayé plein de soutien-gorge d’allaitement différents, rien ne me va, je désespère, que faire ? 
Dans ce cas là le soutien-gorge qui vous sauvera est le soutien-gorge Gelwire de Carriwell. Soutenant et confortable et surtout il est très versatile : il s’adapte à des formes de poitrine très différentes donc vous vous sentirez bien dedans quelle que soit votre morphologie. On pouvait regretter qu’il ne soit disponible qu’en noir ou en blanc très simples, mais un nouveau modèle à pois a fait son apparition dans la gamme !

3. J’ai une poitrine très ronde et lourde,  je veux être bien soutenue que proposez-vous pour les grandes tailles ? 
Sur le site nous proposons des soutiens-gorge jusqu’au bonnet K. Les modèles particulièrement adaptés aux poitrines plus rondes sont disponibles dans la rubrique Grande taille. Voici quelques modèles bien adaptés aux poitrines très rondes :

- Soutien-gorge avec armatures Anita, disponible jusqu’au bonnet J.

- Soutien-gorge Anita pour poitrines plus généreuses, également jusqu’au bonnet J.

- Soutien-gorge Paisley d’Anita, jusqu’au bonnet I.

- Soutien-gorge Croissant de Cake, jusqu’au bonnet K.

- Modèle Crème Crush et Grey Glamour de Mammae, jusqu’au bonnet I.

Et aussi, le Show Off de la marque Hotmilk, qui va jusqu'au 100 K et qui est bien construit pour les poitrines lourdes (et joli !).

4. J’ai une poitrine toute menue, et un petit dos, même en allaitant, tout ce que j’essaie est trop grand !
Sur le site nous proposons des modèles à partir du 85 A.  Chez les femmes qui ont des poitrines menues il y a deux cas de figure : 

Vous avez une poitrine menue, vous n’aimez pas porter de soutien-gorge, en portez rarement d’habitude car n’en avez pas besoin, mais là, avec l’allaitement vous en avez vraiment besoin.  Voici des options légères et souples et ultra confortables : 
- Le modèle Touch de Boob. La taille S correspond à une  poitrine entre le 85 A et le 90 B.
- Le soutien-gorge Second Skin d’Amoralia, qui démarre au 85 B/C.


Vous avez une poitrine menue, et au contraire, vous voulez la mettre en valeur au maximum et aimez la lingerie. Voici de bonnes options : 
- En soutien-gorge lisse : le soutien-gorge Mousse de Cake, sans armatures, qui démarre au 85 A, est extra pour les poitrines menues. 
En soutiens-gorge plus travaillés : 

-         Le Cupcake d’Amoralia, dont la coupe est très flatteuse sur les poitrines menues. 

-         Le Mammae en couleur Red Romance ou Violet, avec son ouverture originale.

Et beaucoup d'autres encore !

5. J’adore la belle lingerie, je me fournis d’habitude chez Chantal Thomass, La Perla, Chantelle, et là je panique un peu !
Pas de panique, il existe maintenant des choses très raffinées en soutiens-gorge d’allaitement. 
Les marques qui proposent les modèles les plus travaillés sont les marques Cake, Hotmilk et Mammae. Et avec certains modèles tels que le Fleur, Anita n’est pas en reste.

6. J’ai un sein plus volumineux que l’autre, du coup, j’ai du mal à trouver un soutien-gorge qui m’aille bien, et surtout, ce n’est pas très joli sous les hauts moulants, que faire ? 
Pour ce qui est de l’aspect esthétique deux choses à savoir : 
- Vous êtes probablement la seule à remarquer qu’il y a une différence de volume entre vos deux seins. Surtout qu’une fois qu’on rajoute, un soutien-gorge plus un tee-shirt plus un cardigan, cela devient quasi indétectable.  
- Si vous voulez tout de même corriger visuellement ce déséquilibre, l’idéal est de choisir un soutien-gorge légèrement rembourré. Nous proposons les modèles suivants : 
o Soutien-gorge Second Skin d’Amoralia (avec deux coques en mousse amovibles)
o Bravado Seamless sans coutures (avec deux coques en mousse amovibles)
o Soutien-gorge Cake Mousse
o Soutien-gorge Cake Croissant
o Soutien-gorge classique de Mammae

7. J’ai un petit budget,  je suis effarée par les prix des soutiens-gorge d’allaitement, quel est le minimum de soutiens-gorge d’allaitement à acheter ? 
Le minimum du minimum c’est d’en prendre deux (et il faudrait laver souvent) et de choisir deux modèles versatiles et évolutifs. Par exemple : le modèle Confetti de Bravado (idéal pour les premiers jours à la maternité) et le soutien-gorge Basic d’Anita, une valeur sûre et un excellent rapport qualité/prix. Plus glam, le modèle Eternal de Hotmilk a un look haut de gamme pour un prix vraiment raisonnable. Une autre bonne solution, les hauts avec soutien-gorge intégré. Le modèle d’Amoralia est par exemple idéal pour les débuts, et peut se porter en top, en haut de pyjama, ou en caraco.

Enfin, n’hésitez pas à consulter souvent la rubrique des packs malins sur le site : vous y trouverez des packs de 2 ou 3 soutiens-gorge d’allaitement de qualité à prix réduit pour bien vous équiper sans vous ruiner !

 

8. On m’a dit qu’il fallait éviter les armatures, mais je ne portais que cela avant la grossesse, est-ce que je peux prendre le risque ? 
Les armatures ont mauvaise réputation car elles peuvent, en comprimant le tissu du sein, conduire à canaux lactifères bouchés, et ensuite à des mastites (ou lymphangites, c’est la même chose.)  Il arrive souvent que des femmes qui ne portent que des armatures avant la grossesse, ou même pendant la grossesse, ne les supportent plus ensuite. 
Plusieurs choses à prendre en compte : 
- Attendre que l’allaitement soit bien lancé et la taille des seins stabilisée (quelques semaines après l’accouchement en général) pour vous mesurer soigneusement et choisir un modèle avec armatures. 
- Il faut qu’un modèle avec armatures soit parfaitement à votre taille, c'est-à-dire que l’armature soit suffisamment large pour ne pas appuyer du tout sur le tissu mammaire (charmant nom) et être posée sur votre cage thoracique. Parfois on prend de la poitrine non seulement en profondeur, mais en « largeur », c'est-à-dire que le diamètre du sein augmente donc il faut faire attention à prendre des armatures suffisamment larges, qui feront le tour du sein sans le comprimer. 
- Les soutiens-gorge d’allaitement avec armatures ont des armatures plus souples que les soutiens-gorge classiques. Parmi les modèles que nous proposons, il y a deux modèles qui ont des armatures encore plus souples, réellement extra souples : le modèle Gelwire de Carriwell à armatures en gel par exemple.
- Pour le look d’une armature, sans le risque de compression, choisir un soutien-gorge avec une découpe arrondie et renforcée (par des coutures) sous le sein. Par exemple le Cupcake d’Amoralia, ou encore le modèle à pois d’Anita. 

9. Ma sage-femme me dit de prendre un modèle en 100% coton mais je n’en trouve pas sur votre site, comment  est-ce possible ? 
Oui, le coton c’est bien parce que c’est doux et respirant MAIS les matières des soutiens-gorge ont fait beaucoup de progrès et une micro-fibre de qualité est supérieure au coton : plus soutenante, ne se détendra pas, sèchera plus vite, et ne jaunira pas – et surtout, sera tout aussi douce.  
Quand nous proposons du coton, c’est donc toujours mélangé avec un peu d’élasthanne (modèles Second Skin d’Amoralia en coton bio ou Bravado Sweet Pea, d'une grande douceur), ou bien en doublure d’un soutien-gorge en micro-fibre ou en dentelle (modèles Hotmilk, Cake, etc.)

N’oublions pas en outre que la matière qui est directement en contact avec le sein est bien souvent celle… d’un coussinet d’allaitement. Il est donc essentiel de choisir des coussinets très doux pour la peau, qu’ils soient lavables ou jetables. Bientôt, un billet à ce sujet !

 10. J’ai fait mon choix mais je ne m’y retrouve pas dans les tailles, comment choisir ?
Impossible de bien choisir sa taille sans d’abord se mesurer.  Il faut aussi savoir que les tailles ne sont pas standardisées donc vous pouvez être un 90 C dans une marque et un 95 D dans une autre.  Impératif donc de regarder l’onglet « taille » sur chaque page produit. 
Et si vous hésitez, n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous efforcerons de vous proposer des conseils adaptés. Pour nous y aider, complétez vos mensurations dans votre compte et précisez si vous êtes enceinte ou si vous allaitez déjà.

 

Autres questions  fréquemment posées : 
Quels sont les soutiens-gorge les plus discrets ? Voir article du blog, ici. 
Quelles compresses d’allaitement choisir ? Voir article du blog ici. 

Et vous, quelles questions avez-vous ? Quels sont vos conseils sur ce sujet d’apparence frivole mais qui ne l’est pas tant que cela ?

 

On en parle ?

Dans une discussion entre collègues de travail autour de la promotion de l’allaitement, au détour des forums ou simplement dans une conversation entre copines, l’allaitement maternel est toujours soumis à la comparaison. Comme si les bienfaits du lait maternel devaient toujours être jugés à l’aune de son grand concurrent, la préparation pour nourrissons. Ainsi, les études révèlent que l’allaitement maternel « diminue les risques de… », « offre une meilleure protection contre… » ou « contient plus de… ». N’est-ce pas, dans les termes, une manière de prendre les choses à l’envers ?

Bien sûr, c’est l’éternel combat de David contre Goliath. La promotion de l’allaitement maternel n’a rien à vendre, au contraire. Pourtant, défendre l’allaitement maternel, c’est souvent en justifier les avantages par rapport à ce que de grands groupes commercialisent, à grands renforts de campagnes publicitaires coûteuses et omniprésentes dans la vie des jeunes parents.

Et si…

Si on pouvait simplement revenir à la base, dire sans détour que l’allaitement maternel est la norme biologique, naturelle. Et présenter l’alternative pour ce qu’elle est, un plan B. La supériorité de l’allaitement maternel ne serait pas à démontrer. Vu sous cet angle, les études indiqueraient que les substituts du lait maternel « augmentent les risques de… », « fragilisent l’organisme contre… » ou « contiennent moins de… ».

Et si on pouvait le faire sans déclencher immédiatement une guerre idéologique, sans être accusé de nourrir le sentiment de culpabilité de ceux et celles qui ont fait un autre choix ? D’alimenter le grand méchant lobby de l’allaitement ? Parlons-en, mais pas trop, de ce débat et de sa raison d’être. Mais prenons un chemin de traverse.

Bouger, c’est bon pour la santé. Il semblerait même que notre organisme soit prévu pour se déplacer de manière autonome, avec des muscles, des articulations (et un cerveau pour gérer la synchronisation). L’activité physique, c’est naturel. Et encouragé, parce que notre mode de vie hyper sédentaire nous le fait parfois oublier. Des campagnes nous invitent donc à privilégier la marche, le vélo, le sport…

Personne ne met en doute le bien-fondé de ces campagnes. L’intérêt de l’activité physique, c’est une évidence. Et personne ne vous obligera jamais à descendre une station de métro plus tôt ou à programmer une heure de natation par semaine. Personne non plus ne vous fera les gros yeux si vous affirmez haut et fort que le sport, ce n’est pas votre truc. Et si au contraire vous ne tarissez pas d’éloges sur votre qualité de vie depuis que vous vous êtes mise à la marche nordique, personne ne vous taxera d’extrémiste.

« Oui, mais c’est très bien, tout le monde le sait, que le sport c’est bon pour la santé. Mais faudrait faire attention à ne pas culpabiliser ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas en faire. »

« Je ne fais pas de sport, pourtant ma fonction cardiaque est au top. C’est bien la preuve que le sport n’est pas meilleur que la télé pour la santé. »

« Je voulais faire du sport. Mais toute cette pression du lobby pro-sport, finalement, ça m’a découragée. »

On peut décliner le parallèle à l’infini, sans jamais minimiser l’importance du choix individuel et de la tolérance à l’égard du choix de l’autre. Lorsqu’on pose un choix éclairé, on peut le vivre sans sentiment de culpabilité, c’est là que réside l’importance de l’information. L’allaitement n’est pas une mode, les femmes qui allaitent n’appartiennent pas à une secte. Et dans le cadre de la promotion de l’allaitement, nous ne pouvons pas sans cesse adapter notre discours pour ne pas envenimer une guerre qui n’a pas lieu d’être.

 

10 choses qui ne font PAS de vous une mauvaise mère

Ma réalité de maman de quatre enfants

Je suis l’heureuse maman de quatre petits trésors âgés d’1 à 10 ans. Je commence donc à avoir quelques kilomètres au compteur : rodée en matière d’amour, de câlins et de chagrins, rompue à toutes sortes de substances (morve, sang, salive, lait régurgité et autres joyeusetés) et tout à fait à l’aise au milieu du désordre et des tas de linge sale. Être maman, c’est à la fois le boulot le plus exigeant et le plus merveilleux du monde. Et avec la chance que nous avons d’être en bonne santé et de vivre dans de bonnes conditions, les enfants et la maternité sont la plus grande richesse qui soit.  Mais quelle évaluation me donnerais-je à l’occasion de la fête des mères, avec un œil critique et un peu de recul ? Suis-je le modèle de la mère parfaite ? Je ne crois pas. Je me donnerais plutôt une note « Insuffisant » qu’une mention très bien. Parce que les choses ne se passent pas toujours comme elles le devraient, ou comme je le voudrais. Loin de là.
 

Voici une petite liste des 10 choses qui ne me font pas entrer au hit parade de la mère idéale mais qui, selon moi et dans ma grande clémence envers moi-même, ne font PAS de moi une mauvaise mère.  Qui sait, cette liste ne s’appliquera peut-être pas qu’à moi ? Et je sais pourtant qu’à chaque fête des mères, comme vous, j’aurai droit à mon pot à crayons en pinces à linges, ou à un dessous de plat qui le certifie : « ma maman est la meilleure ». Quatre fois.

10 choses qui ne font PAS de vous une mauvaise mère

1. Attendre d’être seule sans les enfants pour pouvoir aller aux toilettes ou vous épiler les jambes, ce n’est pas toujours possible. Intimi-quoi ? Les portes restent ouvertes, on continue à raconter l’histoire ou à donner la tétée... Où que vous soyez, quoi que vous fassiez, les enfants vous sollicitent sans se poser de questions. Le glamour est bien loin, et il arrive même un moment où vous cessez de vous mettre la pression à ce sujet.
2. La pyramide alimentaire, manger équilibré... Un but à atteindre, certes, mais ces vitamines et les bons glucides peuvent aussi être responsables d’une bonne part de stress. Et on envoie parfois valser les grands principes d’une alimentation saine. Une pizza surgelée ou des frites à emporter pour le soir ? Oui, ça arrive. Les fruits et les légumes font parfois défaut à la maison, ou ils ont triste mine. Et quand les bons ingrédients sont dans le frigo, on n’a pas toujours le temps de les préparer, ou pas toujours envie de faire face aux grimaces de dégoût.
    
3. Sortir de chez vous en sweat, jeans et Birkenstock, un sac sur le dos. Une hérésie pour la mode (et vos propres critères esthétiques), ce n’est pas joli joli mais le confort l’emporte parfois sur l’ambition d’être la MILF idéale.  Les talons, le chemisier en soie, les vêtements qui ne s’ouvrent pas à la poitrine, c’est bien plus séduisant mais ce n’est pas toujours faisable. Et quand c’est faisable, il nous manque parfois la mine reposée qui compléterait vraiment l’ensemble. Ou du moins c’est l’impression qu’on a.
    
4. Attendre avec impatience la fin de la journée, quand votre enfant ou vos enfants dorment à poings fermés. Savourer le meilleur moment de la journée, quand tous les petits yeux et toutes les petites bouches se ferment et que le calme et le silence règnent enfin sur la maisonnée. Et n’avoir besoin de rien d’autre que de ce calme et ce silence (à l’exception éventuellement d’un verre de vin). Lorsque le jour se lève, feindre d’être encore endormie pour prolonger cette petite bulle de calme.
5. Le petit accident qui n’en était pas tout à fait un. Le bébé qui a tenté un plongeon de la table à langer pendant que vous attrapiez un gant de toilette de l’autre côté du mur (parce qu’elle ne se retourne pas encore de toute façon). Ou le petit qui dévale l’escalier tête la première parce qu’on n’a pas fermé la barrière. La balançoire sur le front, qui laisse en souvenir 5 points de suture, vous l’aviez vu venir, a posteriori. Vous n’osez pas en faire le récit complet à votre mère/votre belle-mère, de crainte d’être déchue de vos droits parentaux.
6. « Chut, maman est occupée » et « attends un peu, maman arrive tout de suite. » Les enfants sentent que vous n’êtes pas disponible et demandent de l’attention, positive, idéalement. Vous les avez lus, les livres qui détiennent les clés de la parentalité. Pourtant, parfois c’est trop et vous n’y arrivez pas. Vous-même, n’avez-vous pas grandi sans tous ces principes ? Heureusement, il y a la télé, ou l’iPad. Vous le savez, au fond de vous, que la meilleure alternative, c’est un petit jeu ensemble. Demain.
    
7. Ces plaintes auxquelles vous avez prêté peu d’attention. « Maman, j’ai mal aux pieds ». Jusqu’à ce que vous voyez les ampoules sur les orteils et que la vendeuse du magasin de chaussures vous annonce que votre petit a grandi de 2 tailles. Dehors, il fait -4 °C et le manteau d’hiver manque à l’appel. Mais la semaine passée, c’était encore l’été ! Les enfants grandissent trop vite et le temps et les saisons ont toujours une longueur d’avance sur vous. Sans compter que dans les commerces, il semble insensé d’espérer trouver en avril une tenue pour une première communion. Ce sont des problèmes de luxe…
    
8. Les poux. Vous pensiez y échapper. Vous aviez tort.
    
9. Oublier d’aller chercher les enfants, à la garderie, ou à une fête d’anniversaire. « Madame, je pense que ce sont vos enfants que nous avons encore ici ? » Ah. Oui. C’est possible. Et c’est un tout petit peu embarrassant. Vous avez beau invoquer un problème de communication et la mauvaise synchronisation des agendas, cela passe mal.
10. Vous demander parfois à quoi ressemblerait votre vie sans enfants. Et si c’était une bonne idée, après tout. Et vous sentir infâme d’avoir pu vous poser la question.

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Roeline

 

Une nouvelle venue dans l'équipe

Dans l’effervescence des dernières semaines, nous n’avons pas encore eu l’occasion de vous présenter la nouvelle recrue de mamaNANA. Gaëlle a rejoint notre équipe il y a quelques semaines et certaines d’entre vous connaissent déjà le son de sa voix. Derrière la femme active que nous avons désormais le plaisir de côtoyer, il y a une maman inspirée qui se livre cette semaine dans un joli témoignage.

 

L’allaitement, il y a deux ans, j’en connaissais encore très peu de chose. Me voilà pourtant aujourd’hui passionnée au point de vouloir en faire mon métier ! Que s’est-il donc bien passé entretemps ? 

Je suis devenue maman ! 

Je vous raconte mon histoire ?

Il y a bientôt deux ans, mon petit garçon est arrivé un peu brutalement d’une façon que je n’avais pas rêvée (ni même envisagée). Première déception, première impression d’échec, première épreuve à surmonter. Mon fils est né par césarienne alors que je rêvais d’un accouchement dans l’eau.

Pendant mon réveil, je me console en pensant (et appréhendant aussi un peu) à notre rencontre et à notre première tétée. Deuxième déception, deuxième sentiment d’échec, deuxième épreuve à surmonter. Mon fils n’est pas capable de téter à mon sein.

Me voilà donc partie dans le monde flou des mamans qui veulent essayer d’allaiter mais qui n’y arrivent pas. Je découvre les freins de langue, les freins de lèvres, les tétons plats, les tétons ombiliqués, les positions au sein, le tire-lait électrique, les températures et temps de conservation du lait maternel, les seringues pour nourrir son nouveau-né, les téterelles mais surtout, je découvre que toutes les personnes que je croise ont leur idée, leur point de vue sur la question et que je suis absolument incapable de déterminer qui écouter et qui croire. Troisième déception, troisième sentiment d’échec, troisième épreuve à surmonter. Je suis rentrée de la maternité avec un bébé qui ne sait toujours pas téter et une ordonnance pour un paquet de lait en poudre.

De retour à la maison, je m’accroche et je décide de ne garder qu’un seul conseil en tête : « L’allaitement est rarement un long fleuve tranquille, donnez-vous du temps pour vous découvrir et trouvez les solutions qui vous conviendront à vous et votre bébé ». Je me donne donc un mois pour y arriver avant de rallier le rang des femmes qui ont essayé. Première vraie décision de maman, première impression de maitrise, premières solutions à trouver.

Les premières d’une longue série qui font qu’aujourd’hui nous allons très bientôt fêter nos deux ans de tétées. Deux ans de tétées malgré les discours contradictoires, malgré les croyances populaires, malgré les freins de langue et de lèvres, malgré les tétons plats, malgré les téterelles, malgré le « faible » nombre de tétées par 24h, malgré la reprise du travail, malgré les engorgements, malgré les grèves de tétées, malgré les dents et malgré la fatigue. Deux ans de tétées grâce à mon propre jugement, grâce à mes sources d’information nombreuses et diversifiées, grâce à mon compagnon, grâce au soutien de certaines personnes bienveillantes et surtout grâce à mon fils.

Je rejoins donc aujourd’hui l’équipe de mamaNANA avec mon humble expérience, mes compétences acquises dans une autre vie et surtout avec toute ma passion pour l’allaitement maternel. J’espère pouvoir aider les mamans de mamaNANA à prendre leurs propres décisions. Celles qui rendront leur allaitement spécial et unique quel que soit son odeur, sa forme, sa taille ou sa couleur J

 

La photo de Gaëlle et son petit garçon a été prise dans le cadre du magnifique projet itinérant de la photographe Valeria Alves da Florencia, « The Nurture & Care Project », à découvrir sur la page Facebook du projet.

PS : votre maternité, l’allaitement vous inspirent, vous aussi ? Envoyez-nous votre témoignage !

Le festival des sourires

Alors que Cannes fait son cinéma, c’est pour vous que nous voudrions dérouler le tapis rouge. Il y a quelques semaines, nous faisions appel à vous pour créer un nouveau projet d’affiche de promotion de l’allaitement maternel. Vos réactions ont dépassé toutes nos espérances, MERCI d’avoir été si nombreuses à répondre à l’appel. MERCI d’avoir partagé avec nous ces instantanés de vos tétées ! Quelle meilleure publicité pour l’allaitement que cette collection de bébés et de mamans, ces sourires et ces regards réjouis, cette complicité palpable ?

 

 

Il a fallu choisir et cela n’a pas été une mince affaire, tant vos photos étaient belles et touchantes, mais il fallait bien rester dans le cadre du format imposé, et nous espérons pouvoir mettre en place d’autres projets de ce type pour donner toujours plus de visibilité à l’allaitement.

Ce que cette affiche illustre aussi, c’est la diversité de l’allaitement : des âges, des saisons, des positions, des lieux,… Ce contraste entre ce que nous avons toutes en commun et notre manière propre de décliner l’allaitement. Ce partage et cet échange dans l’image, nous aimerions aussi les mettre en mots, connaître vos histoires et les faire connaître.

C’est pourquoi nous comptons ouvrir les pages de ce blog à vos témoignages. La fréquence de publication dépendra bien entendu de votre inspiration et l’idée serait de relayer des histoires représentatives de l’allaitement tel que vous l’envisagez, tel que vous le vivez ou tel que vous vous le remémorez.

De la première à la dernière tétée, du cocon de la famille aux tétées tout terrain, des petits (ou grands) tracas aux petits (et grands) bonheurs, vous avez carte blanche ! Notre objectif est d’offrir une fenêtre ouverte sur la manière dont l’allaitement s’inscrit dans le quotidien de chacune (et de chacun, les papas sont les bienvenus aussi !) : votre histoire, vos mots ! Pour le format du blog, nous limiterons la longueur de chaque publication à 1000 mots environ, et si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à joindre une photo pour illustrer votre récit.

Vous avez envie de raconter votre histoire, de partager votre vécu ou votre regard sur l’allaitement ? Envoyez-nous votre récit à l’adresse [email protected] en mentionnant votre prénom et l’âge de vos enfants.

Nous nous réjouissons de vous lire !

À bientôt !

Toute l’équipe mamaNANA

Une toute petite princesse

Chaque seconde, quelque part dans le monde, un bébé naît. Nous sommes enceintes, nous accouchons, et le monde continue à tourner. Dans notre petite bulle de maternité, nous oublions tout le reste. Qui ne connaît pas ce sentiment ? Comme si tout le monde comptait les jours pendant neuf mois et avait avec nous les yeux rivés sur les étapes du développement de notre progéniture. C’est si typique des mamans, et si humain. Tout au fond de nous, nous avons pourtant conscience que la maternité n’a rien d’exceptionnel, que nous sommes des millions à vivre la même chose et que nous comptons parmi les plus chanceuses, celles qui ont accès à l’eau courante et à un lave-linge.

C’est là que je veux en venir. Un accouchement, c’est un accouchement. Et un bébé, c’est un bébé. Pourtant, ce n’est pas le cas de baby Charlotte. Qui n’a pas encore vu sa frimousse ? Qui ne savait pas que la princesse Kate avait dépassé le terme et que son accouchement allait être déclenché ? Et qui n’a pas suivi, après la naissance, le compte-rendu complet : la mine de la maman juste après les faits, ce qu’elle portait, comment elle était coiffée. Des pages et des pages pour apprécier et juger sa silhouette à la sortie de la maternité. Pauvre princesse Kate...

Ensuite, ce sont les faits et gestes des jeunes parents qui ont été passés au crible. Ne fait-on pas toutes des erreurs au début (et pas seulement au début…) ? Pour le petit George, c’était le siège coque mal attaché. Pas terrible, d’accord, mais la première fois qu’on installe un nouveau-né en voiture, c’est toujours stressant, non ? Et de surcroît sous les crépitements des flashes de 300 appareils photo ! Je compatis ! Pour la petite Charlotte, le petit bonnet semblait avoir été mis à l’envers. Ce que je vois, c’est qu’au moins il était sur la tête de l’enfant et pas sur les pieds, c’est déjà un bel exploit !

Mes pensées vont surtout à Kate. Qui, comme toutes les mamans, passe ses premières semaines à la maison, et j’espère que son allaitement se passe bien. Le soutien et l’accompagnement sont essentiels. Certes, ils ne devraient pas manquer à cette maman privilégiée, mais elle doit malgré tout faire le boulot. Je lui souhaite un bon départ et des premières semaines de rêve. Qui sait si derrière les murs, tout est aussi joyeux que sa petite robe jaune à fleurs ? Si tout est aussi détendu que le sourire qu’elle arborait sur les marches de la maternité ?

Peut-être pas. Peut-être que malgré son illustre ascendance, la petite Charlotte est à l’origine de royales crevasses. Et les seins des duchesses sont tout autant exposés à l’engorgement, voire aux mastites, que les nôtres. Face aux difficultés, Kate versera les mêmes larmes et connaîtra les mêmes doutes que nous toutes. Cerise sur le gâteau, elle doit en plus composer avec des attentes phénoménales, une pression immense et une presse omniprésente. Ce n’est pas rien !

Kate, je m’adresse à toi (même si je ne suis pas certaine que tu me liras), personnellement. Tu fais ce qu’il faut, et tu es une bonne mère, quoi qu’il arrive. Même si tu n’as pas mis le petit bonnet à la perfection. Et encore : tu vas en recevoir des conseils, tout le monde aura son avis (pas besoin d’être une princesse pour ça) et tu pourras compter nuit et jour sur une armée d’experts. Mais ton bébé ne vit pas dans un livre et n’a que faire de la théorie. Cela vaut pour tous les jeunes parents : fiez-vous à votre instinct et écoutez votre bébé, il est unique. La maman, c’est vous, qu’importe ce qu’en pense le reste du monde.

Une dernière chose : bonne chance et bon allaitement !

X Roeline

(pour d’autres jolies robes et un bon soutien-gorge, une seule adresse : mamanana.com)