Blog Allaitement mamanana

Mais quel soutien-gorge d'allaitement choisir????

Article mis à jour le 16/09/2013

Maintenant que nous proposons plus de 40 modèles de soutien-gorge sur le site j'entends souvent cette question.  Voici quelques pistes basées sur les questions que vous me posez le plus souvent:

1.Je suis enceinte, rien ne me va plus, qu’est-ce que j’achète pour tenir jusqu’à l’accouchement et pour les débuts de l’allaitement ?
Pendant la grossesse la cage thoracique s’élargit pour faire de la place au bébé.  C'est-à-dire que vos côtes s’écartent petit à petit.  D’où cette sensation exaspérante du soutien-gorge qui vous étouffe au niveau du bandeau sous la poitrine.  
Cet écartement de la cage thoracique est encore plus prononcé si vous étiez menue et ou/petite à l’origine : forcément, moins il y avait de place au départ, plus bébé pousse sur vos côtes pour faire son petit nid.  Donc je vois souvent des femmes enceintes, qui font autour d’1 m60, qui ont un petit dos (elles font du 85 en bandeau de soutien-gorge avant la grossesse), et au fil des mois de la grossesse, elles passent  à du 90 puis à du 95… 
Donc, lorsqu’on a cette sensation d’étouffement (genre on a envie d’arracher son soutien-gorge en fin de journée), il faut 1) se mesurer et 2) passer à la taille au dessus (du 85 au 90 par exemple.)
Deux cas de figures cependant :
- Si vous êtes au 5ème ou 6ème mois de grossesse, il faut prendre un peu de marge car la cage thoracique va continuer un peu à s’écarter.  C'est-à-dire qu’il faut prendre un soutien-gorge que vous puissiez un peu desserrer. 
- Si vous êtes en toute fin de grossesse, vous avez atteint votre périmètre maximal au niveau de la cage thoracique, et après l’accouchement, votre cage thoracique va progressivement se resserrer, donc pas besoin de prendre de la marge au niveau du bandeau.  Il faut prendre un soutien-gorge qui vous laisse respirer, mais vous n'avez pas besoin de prendre de la marge au niveau du bandeau.

Quels modèles choisir ?
Il faut choisir des modèles évolutifs au maximum : évolutifs au niveau du bandeau (4 ou 6 rangées de crochets au dos), ou évolutifs au niveau du bonnet (par exemple des modèles qui accommodent deux ou plusieurs tailles de bonnets : B/C,  D/E, etc.)

Les modèles les plus évolutifs  que je recommande tout particulièrement pour la fin de grossesse sont :

- Le soutien-gorge soyeux sans couture.  Taille S, M, L, XL. Extrêmement évolutif tout en procurant le meilleur soutien.  Bonnet très adaptable.  4 rangées de crochet au dos.

- Le modèle Sugar, également très évolutif et procurant un bon maintien, avec un look plus "sport".

- le soutien-gorge Bliss.  Excellent pour les poitrines lourdes car a de "fausses" armatures en silicone extra douces qui procurent un soutien ferme.  Bonnets un peu paddés pour un beau galbe. Va jusqu'au 105 F/G et nous pouvons vous le commander jusqu'au 110 H/I.

- Le soutien-gorge décolleté croisé de Bella Materna a une microfibre d'excellente qualité et qui sèche très vite. Très évolutif et livré avec des paddings amovibles qui masquent bien les coussinets d'allaitement et galbent la poitrine.

- Soutien-gorge Peau Douce d’Amoralia.  Soutien plus souple que les trois premiers.  Très confortable. 6 rangées de crochets au dos. Chaque taille correspond à deux tailles de bonnets : B/C,  D/E. etc.

- Soutien-gorge Illusion de Cache-coeur, sans couture, très doux et confortable mais qui n'offre pas un galbe magnifique au niveau de la poitrine.

Si vous voulez un look plus dentelle, les soutiens-gorge Tutti Frutti et Cupcake, bien que moins élastiques au niveau du bonnet que les quatre précédents, ont l’avantage immense d’avoir six rangées de crochets au dos.  Donc si vous les achetez mettons au sixième mois de votre grossesse, vous pourrez facilement les desserrer au fil des semaines, et les resserrer ensuite après l’accouchement.

Au niveau des tailles il faut choisir un bonnet qui vous va bien mais qui vous laisse un peu de marge pour la fin de grossesse et l’allaitement.  Nul besoin de systématiquement prendre une taille de bonnet au dessus car toutes les femmes ne prendrons pas autant avec l’allaitement (et en plus vous mincirez, donc cela compensera un peu les choses, en particulier au niveau du dos). Consultez bien l'onglet tailles pour faire votre choix en fonction de vos mensurations en cm et non de votre taille d'avant la grossesse!

2.J’ai une poitrine lourde et la forme de mes seins ne correspond pas aux coupes standards du marché, j’ai essayé plein de soutien-gorge d’allaitement différents, rien ne me va, je désespère, que faire ?
Dans ce cas là le soutien-gorge qui vous sauvera est le soutien-gorge soyeux sans couture.  C’est le plus soutenant et le plus confortable et surtout il est très versatile : il s’adapte à des formes de poitrine très différentes donc vous vous sentirez bien dedans quelle que soit votre morphologie.

3.J’ai une poitrine très ronde et lourde,  je veux être bien soutenue que proposez-vous pour les grandes tailles ?
Sur le site nous proposons des soutiens-gorge jusqu’au 105 G, et d’autres tailles peuvent être obtenues sur demande.  Voici les modèles bien adaptés aux poitrines très rondes :

- Soutien-gorge décolleté croisé pour poitrines rondes de Bella Materna. Dans une microfibre douce et qualitative. Particulièrement adapté si vous avez un petit dos et une poitrine ronde.
- Soutien-gorge bonnets moulés en dentelle et microfibre d'Anita disponible en bonnet G et très confortable, idéal quand on a la poitrine sensible.
- Soutien-gorge soyeux sans couture (encore lui !) qui va jusqu’au 120 F dans sa taille XL.
- Soutien-gorge Bliss. Va jusqu'au 105 F/G et nous pouvons vous le commander jusqu'au 110 H/I.

- Soutien-gorge Peau douce pour poitrines rondes d'Amoralia, très confortable et disponible jusqu'au 100 F/G.

Le caraco Glamourmom pour poitrines rondes, avec une brassière intégrée, maintien extra et qui ne fait pas une poitrine raplapla, pratique l'été quand on ne veut pas avoir de grosses bretelles de soutien-gorge qui dépassent, à utiliser en doublure l'hiver pour transformer n'importe quel vêtement en vêtement d'allaitement.

4.J’ai une poitrine toute menue, et un petit dos, même en allaitant, tout ce que j’essaie est trop grand !
Sur le site nous proposons des modèles à partir du 85 A.  Chez les femmes qui ont des poitrines menues il y a deux cas de figure :

Vous avez une poitrine menue, vous n’aimez pas porter de soutien-gorge, en portez rarement d’habitude car n’en avez pas besoin, mais là, avec l’allaitement vous en avez vraiment besoin.  Voici des options légères et souples et ultra confortables :
- La brassière en coton bio, ou bien la version microfibre. La taille S correspond à une  poitrine entre le 85 A et le 90 B.
- Le soutien-gorge Peau Douce.  Démarre au 85 B/C.
- Le soutien-gorge bandeau.  La taille S correspond à une poitrine entre le 85 A et le 95 A.
- Le soutien-gorge bonnets moulés basique démarre au 85 B.

- Les modèles Soft et Touch démarrent au bonnet A, et conviennent à de petits tours de dos en taille S.

Vous avez une poitrine menue, et au contraire, vous voulez la mettre en valeur au maximum et aimez la lingerie.  Voici de bonnes options :
- En soutien-gorge lisse : le nouveau soutien-gorge rembourré avec armatures souples démarre au 85 C et nous avons aussi le 90 B, le 95 B, etc. est extra pour les poitrines menues. 
En soutien-gorge plus travaillés :
- Le soutien-gorge Tutti Frutti d'Amoralia, et le Juliette de Made in Femmes commencent au 85 B.

Et beaucoup d'autres encore....  Quand vous allez sur la page soutien-gorge d'allaitement, faites glisser le curseur de votre souris sur les petites photos des soutiens-gorge et vous verrez ceux qui sont disponibles dans votre taille.

5.J’adore la belle lingerie, je me fournis d’habitude chez Chantal Thomass, La Perla, Chantelle, et là je panique un peu !
Pas de panique, il existe maintenant des choses très raffinés en soutien-gorge d’allaitement.
La plus belle marque, la plus sophistiquée, est sans conteste Made in Femmes : aimants bijoux, doublure micro-fibre, raffinement des finitions et des détails.  Nous proposons trois modèles : le Paris So Chic  (avec un slip échancré assorti qui est un bijou), le soutien-gorge Gourmandise qui est superbe, et dans une couleur taupe vraiment tendance, le Venezia.

Le modèle Lisa de la marque Cache-coeur est également très féminin, et disponible dans un large choix de coloris.  

6. J’ai un sein plus volumineux que l’autre, du coup, j’ai du mal à trouver un soutien-gorge qui m’aille bien, et surtout, ce n’est pas très joli sous les hauts moulants, que faire ? 
Pour ce qui est de l’aspect esthétique deux choses à savoir :
- Vous êtes probablement la seule à remarquer qu’il y a une différence de volume entre vos deux seins.  Surtout qu’une fois qu’on rajoute, un soutien-gorge plus un tee-shirt plus un cardigan, cela devient quasi indétectable. 
- Si vous voulez tout de même corriger visuellement ce déséquilibre, l’idéal est de choisir un soutien-gorge légèrement rembourré.  Nous proposons les modèles suivants :
o Soutien-gorgePeau Douce d’Amoralia (avec deux coques en mousse amovibles.)
o Soutien-gorge Soyeux sans couture (avec deux coques en mousse amovibles.)
o Soutien-gorge Bliss
o Soutien-gorge 3D de Cache-coeur qui utilise une technologie Spacer, très confortable et qui lisse les reliefs
o nouveau soutien-gorge rembourré avec armatures souples
o Le soutien-gorge bandeau  (avec deux coques en mousse amovibles.)

7.J’ai un petit budget,  je suis effarée par les prix des soutiens-gorge d’allaitement, quel est le minimum de soutiens-gorge d’allaitement à acheter ?
Je dirais que le minimum du minimum c’est d’en prendre deux (et il faudrait les laver souvent) et de choisir deux modèles versatiles et évolutifs.  Par exemple : la brassière en coton bio (idéale pour les premiers jours à la maternité), et le soutien-gorge bonnets moulés basique d’Anita qui est une valeur sûre et un excellent rapport qualité/prix. Le soutien-gorge Juliette, plus féminin, est plus proche de la corsetterie traditionnelle. Une autre bonne solution, le caraco Glamourmom avec soutien-gorge brassière intégré : un des best-sellers du site, il est idéal pour les débuts, et peut se porter en top, en haut de pyjama, ou en caraco.  Nous le proposons maintenant en version poitrine plus ronde: caraco Glamourmom pour poitrines rondes.

8.On m’a dit qu’il fallait éviter les armatures, mais je ne portais que cela avant la grossesse, est-ce que je peux prendre le risque ?
Les armatures ont mauvaise réputation car elles peuvent, en comprimant le tissu du sein, conduire à canaux lactifères bouchés, et ensuite à des mastites (ou lymphangites, c’est la même chose.)  Il arrive souvent que des femmes qui ne portent que des armatures avant la grossesse, ou même pendant la grossesse, ne les supportent plus ensuite.
Plusieurs choses à prendre en compte :
- Attendre que l’allaitement soit bien lancé et la taille des seins stabilisée (quelques semaines après l’accouchement en général) pour vous mesurer soigneusement et choisir un modèle avec armatures.
- Il faut qu’un modèle avec armatures soit parfaitement à votre taille, c'est-à-dire que l’armature soit suffisamment large pour ne pas appuyer du tout sur le tissu mammaire (charmant nom) et être posée sur votre cage thoracique.  Parfois on prend de la poitrine non seulement en profondeur, mais en « largeur », c'est-à-dire que le diamètre du sein augmente donc il faut faire attention à prendre des armatures suffisamment larges, qui feront le tour du sein sans le comprimer.
- Les soutiens-gorge d’allaitement avec armatures ont des armatures plus souples que les soutiens-gorge classiques.  Parmi les modèles que nous proposons, il y a deux modèles qui ont des armatures encore plus souples, réellement extra souples : le soutien-gorge bonnet moulés avec armatures souples de Bella Materna, dans sa version rembourrée, ou sa version non rembourrée.
- Nos modèles sans armatures sont conçus pour ne pas écraser la poitrine, et offrir un joli galbe au buste, par exemple les modèles Cherry Blush ou Tulle (qui a l'avantage de permettre de profonds décolletés en V).

9.Ma sage-femme me dit de prendre un modèle en 100% coton mais je n’en trouve pas sur votre site, comment  est-ce possible ?
Oui, le coton c’est bien parce que c’est doux et respirant MAIS les matières des soutiens-gorge ont fait beaucoup de progrès et une micro-fibre de qualité est supérieure au coton : plus soutenante, ne se détendra pas, sèchera plus vite, et ne jaunira pas – et surtout, sera tout aussi douce. 

Nous avons toutefois quelques modèles en coton:

- Le modèle Signature, en coton bio, très doux et évolutif, en tailles S, M, L, XL

- Le modèle Peau douce en coton bio, dont chaque taille couvre 2 bonnets, comme sa variante en microfibre.

- Le modèle Caresse, qui offre un maintien assez ferme, moins évolutif que les deux précédents mais plus adapté aux poitrines lourdes.

10. J’ai fait mon choix mais je ne m’y retrouve pas dans les tailles, comment choisir ?
Impossible de bien choisir sa taille sans d’abord se mesurer.  Il faut aussi savoir que les tailles ne sont pas standardisées donc vous pouvez être un 90 C dans une marque et un 95 D dans une autre.  Impératif donc de regarder l’onglet « taille » sur chaque page produit.
Nous avons désormais un système d'aide au choix des tailles disponible sur une bonne partie des soutien-gorge du site. Les recommandations sont presque toujours justes, mais pour certaines femmes, les mesures en centimètres ne reflètent pas complètement la réalité (votre tour de poitrine n'est pas très grand mais seul un bonnet F vous convient par exemple); dans ce cas n'hésitez pas à nuancer la recommandation en fonction de ce que vous portez.

Et vous, quelles questions avez-vous ? Quels sont vos conseils sur ce sujet d’apparence frivole mais qui ne l’est pas tant que cela ?

 

Interview avec Véronique Darmangeat, consultante en lactation IBCLC, auteur de «L’allaitement malin»

Nous avons rencontré Véronique Darmangeat, consultante en lactation IBCLC et auteur de «l’Allaitement malin», et parlé avec elle de son nouveau livre et des besoins de s’informer aujourd’hui.

mamaNANA :   Comment en êtes-vous arrivée à l’idée d’écrire «l’Allaitement malin»?  Il existe déjà plein de livres autour de l’allaitement, dont certains très bien faits (y compris votre livre «Allaiter et reprendre le travail» paru en 2012).  D’où vous est venue l’inspiration pour ce nouveau livre ?

VD : En fait, ce n'est pas moi qui en ai eu l'idée. J'ai été contactée par les éditions Leduc.s qui m'ont demandé si je serais d'accord pour écrire un tel livre. Ils m'ont fait cette proposition alors que je leur disais qu'aucun des guides sur l'allaitement proposés aux parents ne me convenait vraiment : soit je les trouvais incomplets, soit ils véhiculaient des idées fausses sur l'allaitement avec parfois de grosses erreurs, soit ils avaient un parti pris qui ne me convenait pas, soit ils étaient écrits dans d'autres pays et il était parfois difficile de les appliquer pour des parents français.  Je souhaitais pouvoir proposer un livre présentant toutes les informations à jour sur l'allaitement permettant aux parents de faire leurs propres choix, en toute connaissance de cause. Ce livre n'existait pas, je l'ai donc écrit. 

mamaNANA : «l’Allaitement malin» présente des témoignages assez longs.  C’est rare (cela est très bien !).  Comment les avez-vous sélectionnés?

VD : J'ai fait un appel à témoignage sur mon blog « A tire d'ailes » et sur les réseaux sociaux. Cet appel à témoignage a été très bien relayé et j'ai reçu des centaines de réponses, toujours très émouvantes. Bien sûr, je ne pouvais pas tout publier. J'ai donc dû faire un tri et ça a été très difficile. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu introduire certains témoignages mais j'ai fait une sélection de manière à ce que les témoignages puissent illustrer ou compléter mon propos.

mamaNANA : Avant d’être consultante en lactation, vous avez joué du violoncelle.  D’où vous est venue l’envie d’accompagner des mamans allaitantes ?

VD : J'ai dû arrêter le violoncelle pour m'occuper de mon fils lorsqu'il était malade. J'ai alors été bénévole dans une association de soutien à l'allaitement et j'ai découvert un domaine qui m'a passionnée, la lactation humaine. J'ai alors décidé de me présenter à l'examen de consultante en lactation pour le côté technique de l'allaitement. Quand je me suis installée en libéral, j'ai réellement découvert ce qui me passionne aujourd'hui : l'accompagnement des familles et plus particulièrement des mères dans ce moment de fragilité qu'est la naissance d'un enfant. C'est ce que j'aime par-dessus tout, permettre à chaque femme de vivre l'allaitement (ou le non-allaitement) qui lui convient.

mamaNANA : Jusqu’à quel point peut-on s’appuyer sur un livre, et à quel point vaut-il mieux appeler une consultante en lactation, une animatrice d’association de soutien à l’allaitement, une sage-femme, etc. ?

VD : Un livre permet d'obtenir de l'information, ce qui me semble absolument nécessaire puisque notre société a perdu la transmission du savoir de l'allaitement de femme à femme. Mais bien sûr un livre ne remplacera jamais une consultation personnalisée auprès d'une consultante en lactation.  Je dirais donc que si une femme rencontre des difficultés d'allaitement et qu'elle ne trouve pas une solution rapidement grâce à un livre, il vaut mieux qu'elle fasse appel à une aide professionnelle. D'autre part, si une femme se sent isolée dans son allaitement, elle peut prendre contact avec des associations de soutien à l'allaitement pour rencontrer d'autres femmes et pouvoir bénéficier d'un partage d'expérience. 

mamaNANA : Avez-vous eu besoin de faire appel à une consultante en lactation lorsque vous avez allaité vos enfants ?  

VD : J'ai rencontré des difficultés avec mon ainée mais à cette époque-là, j'ignorais totalement l'existence des consultantes en lactation qui d'ailleurs étaient très peu nombreuses. J'ai résolu seule mes soucis de départ et j'ai eu la chance de ne pas avoir de très gros problème. Mais si j'avais rencontré une consultante en lactation dès le début de mon allaitement, je me serais épargné un mois de douleurs intenses.

mamaNANA : Enfin, quel sera le thème de votre prochain livre ? 

VD : (Rires) Pour l'instant je n'ai pas d'autre projet de livre. Celui-ci m'a demandé beaucoup de travail et un gros investissement en temps. Ma famille aussi a dû composer avec ce temps passé à l'écriture. Je ne souhaite pas renouveler tout de suite cette expérience. Mais pourquoi pas plus tard...

Et vous, lectrices du blog, avez-vous lu les livres de Véronique Darmangeat ?  Qu’en avez-vous pensé ?

 

Le concours de photos d'allaitement "Ma première tétée" est ouvert!

Ca y est, c'est le grand jour, nous attaquons la rentrée de Septembre avec le lancement de notre concours photos annuel!

Je vous en avais déjà parlé au début de l'été, ce qui vous a pleinement laissé le temps de fouiller dans vos archives de photos de bébé... ou d'accoucher! Pour les absentes et les tête-en-l'air, rappelons que le thème de l'édition 2013 est:

"Ma première tétée"

et que nous aimerions recevoir un maximum de clichés!

J'ai hâte de voir vos sourires ravis (un peu épuisés peut-être aussi?), de découvrir les petites bouilles encore plissées de vos nouveaux-nés, le regard hésitant, les bras aimants et parfois maladroits, ces émotions nouvelles, ce sentiment de découverte...

Faites-nous virvre le grand frisson du "aaaaw... trop mignon!", faites-nous monter les larmes aux yeux, allez chercher au fond de nos coeurs ces souvenirs enfouis de la première fois!

Pour rappel, je sais que certaines d'entre vous ont plusieurs enfants, et qu'elles voudraient mettre les clichés de chacune des premières tétées, mais seule une photo par foyer est acceptée. Nous ne validerons que des photos d'allaitement, de bébés dans leurs premiers jours de vie, en couleur ou noir et blanc.

Rendez-vous ici pour déposer votre photo et tenter de gagner une garde-robe d'allaitement! Bonne chance à toutes!

Interview "allaitement" avec Cédrine Meier, rédactrice en chef du magazine famili

Cette semaine, nous rencontrons Cédrine Meier, rédactrice en chef du magazine famili et famili.fr depuis janvier.  Nous parlons avec elle du sevrage, de concilier allaitement et travail, et des évolutions chez famili.

mamaNANA : Trois enfants, 3 allaitements, 3 sevrages : comment les sevrages des aînés se sont-ils passés ?  Et forte de votre expérience, comment avez-vous fait avec le petit dernier ?

CM : Autant l'allaitement au sein a été pour moi une évidence, facile à mettre en place et extra à vivre, autant les sevrages ont été très compliqués !  Pas pour mes fils, qui les ont parfaitement bien vécus, mais pour moi.  Peut-être parce que je ne m'y suis pas assez préparée.  Aujourd'hui, on parle beaucoup de l'allaitement, des erreurs à ne pas commettre, des conseils à suivre.  On dit aux futures et jeunes mamans de demander l'aide des sages-femmes.  Ainsi, l'accès à l'allaitement est facilité et c'est tant mieux.  Mais personne ne parle du sevrage, combien il est difficile de couper ce cordon-là.  Je parle de psychologie mais aussi de pratique : comment éviter les engorgements, que faire si cela arrive, quelle attitude adopter si bébé n'accepte pas le biberon.  Bref, il y a beaucoup à faire sur la question du sevrage, pour dop aider les mamans qui ont choisi d'allaiter au sein, à passer au 100% biberon sans heurts ni larmes.  Car même pour mon 3ème fils, cela a été difficile pour moi !  Pourtant je n'ai pas commis l'erreur du premier, c'est à dire que j'ai rapidement proposé à mon 2ème et 3ème des biberons de mon lait.  Pour qu'ils acceptent la tétine.  Une fréquence de 2 par mois environ, pour familiariser.  Quand je les ai sevrés, ils l'ont très bien vécu.  Pas moi.  Le sevrage était pourtant un vrai choix !  Ils avaient 8 mois, j'avais besoin de prendre l'air, de retrouver mon amoureux, mon corps.  N'empêche, j'ai beaucoup culpabilisé ! J'étais contente que mes fils engloutissent leur biberon et en même temps, j'enrageais. J'étais contente de sortir sans eux et en même temps je me disais que c'était juste pour mon confort que je leur donnais du lait en poudre.  Bref, un sentiment ambivalent.  Et cela a été beaucoup mieux quand j'en ai parlé avec des amies "sevrantes" : beaucoup ressentaient la même chose !  Ouf ! 

mamaNANA : Comment avez-vous réussi à concilier allaitement et travail ?

CM : J'ai la chance d'être dans une entreprise féministe !  Le groupe Marie-Claire protège beaucoup les mamans (et les papas aussi d'ailleurs).  La parentalité est mise en valeur : il y a d'ailleurs beaucoup de familles nombreuses, de 3, 4, 5 enfants !  Les gros yeux de la direction en cas d'enfants malades ou de problème de nounou, ça n'existe pas ici.  L'allaitement est regardé avec bienveillance.  Et mon éditeur, Fredrik Edström, m'a beaucoup soutenue, encouragée dans ma volonté de lier travail et allaitement.  J'ai fait mon entretien d'embauche avec mon bébé à côté : il a toujours trouvé cela normal.  C'est une chance d'avoir un patron avec une vision si moderne de la maternité.  Ensuite, ce n'est qu'une question de technique et d'organisation : je tirais mon lait au bureau et je le conservais dans un réfrigérateur. Pour le transport bureau-maison : une mini glacière !  J'ai d'ailleurs testé de nombreux tire-laits prêtés par les marques pour cette occasion.  Ma volonté pour famili, c'est d'être dans la vraie vie, de pouvoir donner à mes lectrices nos avis de journalistes . . . mais aussi de mamans !

mamaNANA : Quels conseils donneriez-vous à nos lectrices en ce qui concerne le sevrage ?

CM : Avant toute chose, trouver une amie qui est passée par là et qui vous coache pour passer ce moment.  Etre comprise, entendue, soutenue, dirigée, c'est vraiment important.  Et si vous ne connaissez personne, contactez une sage-femme !  Ou famili !  J'ai reçu la semaine dernière un mail d'une maman qui était au bord de la dépression à cause d'un allaitement qui se passait mal.  Nous l'avons immédiatement mise en relation avec une spécialiste, toute la rédac l'a encouragée!  Nous avons besoin de ça dans ces moments de fragilité : ne pas se sentir seule, être épaulée par des personnes qui ont vécu les mêmes choses et s'en sont sorties.  C'est aussi la raison du succès de mamaNANA, non ?  C'est pareil avec famili.  Nous, en tant que journalistes, nous nous devons de faire le "média" entre les pro et le grand public.  Alors en cas de pépin, pas de honte : [email protected].

mamaNANA : Pour terminer, quelles évolutions sont en cours depuis votre arrivée à la tête du magazine famili ?  Parmi ces évolutions, l’allaitement va-t-il y être plus présent, ou traité différemment, que par le passé ? 

CM : L'évolution principale est de parler aux mamans d'aujourd'hui.  Des supermamans qui veulent tout concilier.  Ce n'est pas toujours facile, notre travail est donc de leur proposer un magazine et un site où elles retrouveront tout ce dont elles ont besoin, de manière complémentaire : des conseils pratiques, des articles de tendances, des informations santé, des chroniques drôles qui appuient là où ça fait mal !  Et de créer des passerelles naturelles entre le magazine et le site : une vidéo qui vient compléter un article sur le portage, une discussion avec un expert qui vient renforcer un article sur les allergies, des échanges entre mamans sur notre forum pour prolonger un article sur l'allaitement au sein.  Et de l'engagement !  Moi, en tant que lectrice, je veux un magazine qui s'engage, qui se positionne.  Alors je veux proposer cela à mes lectrices.  Tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde !  Et nous sommes ouverts à la discussion !  Ce sont les débats qui font grandir, rarement la pensée unique.  Et l'allaitement maternel en fait partie !  Mais attention, je suis une anti-pro si j'ose dire.  Je suis intimement persuadée que le lait maternel est le meilleur pour un bébé.  Mais je rejette complètement certaines pro allaitement donneuses de leçon qui culpabilisent les biberonnantes et parfois celles qui allaitent sous prétexte qu'elles ne sont pas des puristes.  Encore de la pensée unique !  C'est peut-être utopique (j'ai toujours aimé croire en mes rêves) mais j'aimerais que famili soit le magazine de l'allaitement, mais "allaitement" comme le conceptualise l'extraordinaire Dr Thierry Harvey, chef de la maternité des Diaconnesses : "donner du lait".  Toutes les mères allaitent !!!  A voir ensuite si elles allaitent au sein ou au biberon !  L'allaitement sera présent dans famili comme un fil rouge, et non avec des articles prétextes.  Mon objectif, encore une fois, c'est d'être du côté des mamans, leur donner les armes pour être opérationnelles dans leur quotidien quand elles flanchent.  Que ce soit dans leur allaitement au sein ou au biberon. C'est ça le féminisme : avoir le choix de se foutre du qu'en dira-t-on !  Alors si vous vous reconnaissez dans tout cela, lisez la nouvelle formule de famili, actuellement en kiosque, et surfez sur famili.fr ! 

Merci, Cédrine, d’avoir partagé avec nous vos expériences, vos conseils, et votre vision !

Et vous, chères lectrices, quels sont vos conseils pour le sevrage ?  Et que pensez-vous de la présence de l’allaitement (au sein ou au biberon) comme un nouveau fil rouge dans famili ?

L’allaitement en public : la vidéo virale du slam "Embarrassed"

Quand on parle de vidéos virales, ce n’est pas en général dans la même phrase qu’on parle de l’allaitement en public.  Et ce n’est pas souvent qu’on trouve parmi les vidéos virales un slam (un vers à haute voix, si vous n’êtes pas adepte).  Mais la vidéo d’un slam sur l’allaitement en public, appelée Embarrassed, a été vue plus de 730,000 fois depuis sa publication le 4 juillet.  Ça, c’est de la viralité ! 

Embarrassed est une vidéo écrite et produite par Hollie McNish, britannique, maman allaitante, et slameuse reconnue (dans le petit monde du slam).  Nous avons travaillé avec elle pour créer une traduction française de son oeuvre Embarrassed, en VO sous-titrée :

 

Puissante, non ?  Vous pouvez laisser vos commentaires et réactions ci-dessous.

Et n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil aux autres billets du blog mamaNANA sur le sujet de l’allaitement en public :

Allaiter en public: faut-il TOUT cacher? (2007)

Pour ou contre allaiter en public: un faux débat? (2008)

Celles qui sont dérangées par l’allaitement en public ne sont pas celles que l’on croit... (2009)

L'allaitement hors de chez soi... (2012)

Et vous, si vous deviez écrire un vers sur l’allaitement en public, quel serait-il ?

Interview de Marlène Schiappa, fondatrice de Maman Travaille

Aujourd'hui sur le blog nous interviewons Marlène Schiappa, mère active et femme d'action!

Pour quelles raisons avez-vous commencé à écrire le blog « Maman Travaille » ?

J’ai attendu mon premier enfant en 2006, accouché en 2007… et en devenant mère, j’ai découvert un monde que je ne soupçonnais pas !
Je ne trouvais pas de solution à l’équation : si j’ai un brief à 18 heures et que je dois être à la même heure à la sortie de la mini crèche, quel est l’âge du capitaine ?

Je me suis aperçue qu’il y avait une forme de fatalisme sur le sujet de la conciliation vie professionnelle / vie familiale, et que beaucoup de femmes y étaient confrontées… J’ai voulu créer un blog, Maman travaille, pour partager ces interrogations, partager les solutions et les bonnes pratiques des mères qui semblent y arriver !

A la base, je travaillais dans la communication RH, les questions de travail et de relations sociales, m’ont toujours passionnée (j’ai un grand père syndicaliste Corse et un mari RH…) Dans la foulée de Maman travaille, j’ai créé une première entreprise, puis d’autres, je suis devenue juré de plusieurs concours (Prix HEC au féminin / Trajectoires ; Prix de l’Entrepreneuse, Power Starter…) et 5 ans après le thème de l’articulation entre vie active et vie de famille m’inspire toujours autant, puisque j’ai publié 1 article chaque matin sans faute depuis, et créé d’autres concepts autour de Maman travaille :-)

 

Pensiez-vous, au début, que l’aventure vous mènerait si loin ?

Pas du tout ! En fait, 1 an avant Maman travaille, j’avais créé un site qui n’a pas très bien marché « Les Pasionarias » (il n’est plus en ligne.) C’était Le 1^er féminin sans pub, sans régime et sans Paris Hilton. L’idée était de parler des femmes autrement… mais le nom compliqué, les limites techniques, l’aspect chronophage, ont vite freiné le développement du site.

Je créais en même temps que Maman travaille une entreprise avec deux associés, et je le prenais comme une respiration, un moment de liberté. Le blog a vite été repéré par Yahoo ! et soutenu par les média comme ELLE ou Madame Figaro qui m’ont gentiment suivie dans cette aventure.

Aujourd’hui, j’y passe le plus clair de mon temps parce qu’on m’a aussi sollicitée sur des missions de conseil et de formations en entreprises, ce qui me passionne !

 

L’adhésion à la COFACE*, la journée Maman Travaille, plus récemment la présentation de l’étude Maman Travaille à l’Assemblée Nationale, quelle sera la prochaine étape ?

Initialement, je disais « Maman travaille va agir comme un petit lobby à son échelle… » Et aujourd’hui nous faisons partie d’un vrai lobby auprès du Parlement européen, j’ai été contactée par l’Assemblée nationale et la Délégation des droits des femmes du Sénat pour présenter les activités et propositions de l’association, dans le cadre de la prochaine loi sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes…

Je suis en pleine réflexion sur la suite, quand j’ai eu l’idée d’une Journée Maman travaille en 2011 je ne savais pas que je devrais l’organiser à 15 jours de mon accouchement ; mais qu’elle verrait une deuxième édition l’année suivante… J’ai tenu à y ajouter des dédicaces, des coachings, la présentation de cette étude menée auprès de 987 personnes, réalisée avec Cédric Bruguière et avec l’aide de Julie Landour, et le remise du Prix Maman travaille coordonné par Hélène Bonvalot, à BBbook et Avisdemamans.

L’an prochain il y aura un nouveau prix Maman travaille, c’est certain, mais nous devons réfléchir à la façon dont nous l’organisons ; car aucune de nous ne peut être éternellement bénévole sur l’équivalent d’un travail à plein temps… :-)

 

La conciliation allaitement et travail vous tient à cœur. Avez-vous fait ce choix pour tous vos enfants ? Quels critères avez-vous utilisés pour faire votre choix à chaque naissance et reprise du travail?

Oui c’est un sujet primordial pour moi, parce que très complexe. Avant d’avoir ma fille aînée, j’étais limite intégriste, je ne comprenais pas qu’on n’allaite pas son bébé. Et puis j’ai rencontré de grosses difficultés, je n’ai pas pu l’allaiter et ça a été une grande souffrance pour moi. J’ai passé des semaines à tirer mon lait au tire-lait manuel, jusqu’à avoir une double tendinite ; quand j’ai dû passer au biberon c’était un mélange de soulagement et de tristesse. Dans ce contexte les remarques permanentes du « C’est tellement meilleur pour son enfant » et « Mais pourquoi tu n’allaites pas ? » sont autant de crève-cœur. Du coup, j’ai perçu différemment le discours pro allaitement qui est parfois un peu rentre-dedans pour les mères qui n’ont pas fait ce choix et doivent se justifier en permanence.

Pour mon deuxième enfant, je VOULAIS allaiter, j’ai pris des « cours », je me suis documentée, renseignée à fond sur tous les blogs et sites que j’ai pu trouver. Très sincèrement, mamaNANA m’a été d’une grande aide, d’abord avec les infos sur votre blog, ensuite avec vos produits (le breastfriend par exemple qui est une invention divinement pratique !) et vêtements qui font qu’on ne se sent pas une. Des personnes comme Ségolène Finet, ou Véronique Darmangeat, qui diffuse des informations de qualité ; et puis bien sûr des amies qui partagent leur expérience et mon sage-femme, du groupe naissances, qui a passé des heures à me rassurer en me disant « vous êtes capable d’allaiter ».

Du coup, j’ai allaité un peu plus de 4 mois la deuxième. Je l’ai même allaitée le jour de la Journée Maman travaille où son papa l’a amenée pour les repas ! C’était assez rigolo finalement. Je travaillais de chez moi donc c’était assez facile au début, mais il y a une période où elle a été gardée en crèche d’entreprise au travail de son père, qui se trouve à 1h20 de chez nous (voire plus les jours d’embouteillages). Là, ça a été compliqué de tirer mon lait, (au tire lait électrice cette fois) le garder dans un genre de glacière le long du trajet… Parfois au retour le papa devait puiser dedans pour aller sur une aire d’autoroute lui donner un biberon…

Heureusement on a vite trouvé une place en crèche en bas de chez nous, mais dans l’intervalle j’ai arrêté les tétées pour des questions pratiques ; et de temps. Mais j’ai arrêté en sentant que j’avais fait le maximum en ma capacité, et ça m’a un peu « consolée » de mon premier allaitement « raté », même si je sais qu’il ne faut pas dire raté pour parler d’un allaitement ;)

Ceci dit, toutes ces expériences bonnes ou mauvaises m’ont appris à ne pas juger trop vite, dans un sens ou dans l’autre ; et m’ont permis de comprendre que c’est en permanence : pour la première j’ai entendu mille fois « tu ne sais pas que le lait maternel est meilleur pour elle ? » et pour la deuxième dès que j’ai entamé le 2^ème mois ( !) on m’a lancé des « Tu vas l’allaiter jusqu’à sa majorité ? »…

Et je vous épargne le débat autour de la péridurale…

 

Bien sûr votre livre « les 200 astuces de Maman Travaille » regorge de conseils et de bons plans pour faciliter la vie des mères actives. Quelles sont vos astuces pour reprendre le travail tout en allaitant ?

Avant tout, d’être en accord avec soi-même. Bien réfléchir ; est-ce qu’on veut allaiter ? Ou pas ? Pourquoi, comment ? Puis assumer sa décision.

Les mères qui reprennent le travail doivent savoir qu’elles peuvent passer à l’allaitement mixte et/ou tirer leur lait, et qu’une salle doit être mise à leur disposition au travail sous certaines conditions. En outre, dans le livre Les 200 astuces de Maman travaille, une jeune mère active et allaitante conseille de ne pas s’épancher sur le sujet, qui peut mettre mal à l’aise, et d’aller très simplement tirer son lait quand on en a envie !

Lors de la Journée Maman travaille, NKM a aussi expliqué comment un ministre a réagi quand elle a demandé une salle pour tirer son lait… alors qu’il pensait que c’était pour un appel professionnel ! Sur Twitter, quand une blogueuse a relaté cette anecdote, quelqu’un lui est tombé dessus en disant « et après elle va nous parler de ses hémorroïdes ? » C’est violent parfois ce rejet du corps de la jeune mère, comme si c’était « sale » et « tabou »…

 

Vous faites beaucoup pour les mères actives et leur dédiez beaucoup d’énergie. Qu’aimeriez-vous améliorer pour le futur professionnel de nos filles ?

Je crois vraiment que nous sommes en train de vivre une période de profond chamboulement pour tout ce qui touche à la maternité. Je le détaille dans mon prochain livre Le Dictionnaire déjanté de la maternité, à paraître à la rentrée aux éditions Michalon. On parle des MILF, des mompreneurs, des momagers, des maternantes, des mères indignes… Avec les débats autour de la PMA et de la GPA, la maternité se transforme, devient multiple…

L’étude Maman travaille a montré que, dans ce contexte, 77% des mères actives (sur un panel de 987 individus) estiment que concilier vie pro et vie familiale sera plus difficile pour nos filles que pour nous… C’est dramatique. Je pense qu’un vrai partage des responsabilités parentales permettrait d’améliorer cela, que les congés parentaux soient pris par les deux parents quand c’est possible, que les mères n’assument plus seules 80% des tâches ménagères selon l’INED, ou 55% des responsabilités liées à la vie scolaire (réunions, kermesse…) selon l’étude Maman travaille.

Mais tout en comprenant que devenir mère n’est pas un non événement. Retourner travailler 10 jours après l’accouchement, c’est possible si c’est un vrai choix déterminé, et si on bénéficie de conditions particulières. Dans la réalité, je ne crois pas que foncer ventre à terre au bureau alors qu’on vit un tel bouleversement physique, émotionnel, hormonal, soit souhaitable, en majorité.

Or, le discours actuel tend plus à gommer la maternité ou à l’idéaliser (comme avec les stars qui prennent 3 kilos et portent des talons de 12 en sortie d’hôpital) plutôt qu’à l’apprivoiser. J’espère que rapidement cela pourra changer, et que nos filles pourront choisir leur position d’accouchement leur allaitement, leur reprise du travail… 
Comment, je rêve ? :-)

Concours photos 2013: Ma première tétée!

Comme vous le savez, mamaNANA organise chaque année un concours photos. Notre but avec ce petit concours est, non seulement, de réunir de jolies photos d'allaitement, mais également de militer gentiment, en montrant qu'une maman peut allaiter hors de chez elle (comme avec le concours Milk in the city), que grâce à l'allaitement on peut emmener son bébé partout avec soi, même au bout du monde (voyagez en photo avec le concours des Globe-téteurs) mais aussi que, non, l'allaitement n'exclut pas le papa (comme le montrent les photos de Papa, Maman et moi).

Cette année nous avons eu envie de quelque chose d'un petit peu différent. Pas que nous en ayons assez d'être militants, comptez sur nous pour défendre les droits des mamans à allaiter, même en public, même de grands enfants, et même 2 bébés à la fois! mais, nous devons vous l'avouer, cette année a été plutôt éprouvante, et toute l'équipe avait besoin d'un peu de douceur.

C'est vrai, après un printemps pourri qui n'a cessé de ressembler à un mois de novembre, après la polémique et la violence autour de changements politiques et sociétaux, après le tristement célèbre "Allô quoi!" de Nabila, il nous fallait une preuve que le monde ne tourne pas complètement de travers. Une petite touche d'humanité, d'amour inconditionnel, de bonheur partagé, de Beauté (oui, avec un grand B); de surprises et de découvertes aussi, d'histoires dont on ne connaît pas encore la fin... Quelle image illustre mieux tout cela que la Première tétée?

Vous l'aurez compris, nous aimerions récolter des photos de vos débuts, du premier pas de l'incroyable chemin parcouru avec votre bébé: la première mise au sein.

Malheureusement, vous n'avez pas toutes LA photo immortalisant cette étape mémorable; rassurez-vous, nous serons tolérants, vous avez le droit de déborder un peu: la deuxième, la troisième, seront acceptées également...

On le sait, cette année, nous ne rêverons pas devant de magnifiques paysages, nous ne rigolerons pas devant vos mises en scène cocasses, nous verrons quelques cernes et des cheveux mal coiffés... Certes! Mais l'émotion sera au rendez-vous. Alors lancez-vous, faites battre nos coeurs!

Le concours sera ouvert dès le 2 septembre. Vous aurez un mois pour participer en déposant votre photo et votre légende. Le jury mamaNANA annoncera les 3 gagnantes le 14 octobre, afin de bien commencer la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel. Chaque gagnante recevra un code de réduction à utiliser sur le site, d'un montant de 100 à 300 euros.

Alors, à vos archives d'images ou à vos appareils, et surtout, dites "cheeese"!

Que porter pour allaiter quand il fait chaud?!

(Réédition et mise à jour du billet de 2012 écrit par Ségolène. L'introduction sur la météo odieuse n'a pas eu besoin d'être modifiée!)

 Après un mois de mai qui ressemblait beaucoup trop à un mois de  novembre (du moins en région parisienne, et que celles qui habitent Nice et ont eu du soleil ne pavoisent pas trop ou je leur envoie mon
parapluie sur le nez), on ne va pas se plaindre de cette chaleur  soudaine qui s’est délicieusement abattue sur nous… Mais je reçois de nombreuses questions sur les meilleures matières et coupes à privilégier
 pour les fortes chaleurs.  Voici mes suggestions :

Vous pouvez rafraîchir les choses en choisissant les bonnes matières, ou les bonnes coupes…

Les matières rafraîchissantes

Du côté des matières, priorité au coton, et au bambou,  toutes deux respirantes et absorbantes, et qui vous évitent l’effet  "papier qui colle au bonbon" (dixit ma chère grand-mère,  d’origine provençale.)

Dans ces matières naturelles, vous avez deux formules : soit le chaîne et trame (donc le tissu tissé, pas en maille), soit le jersey (maille de type tee-shirt). Le jersey (en particulier en coton)  a l’avantage d’être un peu plus absorbant, donc confort parfois meilleur, mais il est plus épais que le tissu en chaîne et trame, donc un peu plus chaud.  L’avantage des cotons "chaîne et trame" est qu’ils ne collent pas à la peau, que l’air donc circule super bien, et que vous n’êtes pas boudinée du tout, donc effet généralement hyper flatteur sur la silhouette. 

Tissu chaîne et trame

En tissu chaîne et trame,  le choix est toujours un peu plus limité car nos fournisseurs privilégient la maille, pour des raisons surtout techniques : c’est plus difficile de faire des "accès au sein" discrets
dans du tissu que de la maille en raison du manque d’élasticité.  Cependant, nous avons déniché de jolies pépites cette année, notamment :
 


 Le caraco à volants en 100% coton - imprimé style Liberty trop mignon!

La robe Tara brodée en 100% coton - Une coupe extra.

La robe Woodstock 100% coton. Plébiscitée lors de la session de photo, une robe super facile à porter!

La robe Johanna longue en tissu soie et viscose  - Super glam et super confort...

La robe longue à volants en 100% coton tout doux...

La robe-tunique en lin Deauville. Adorable, impossible de deviner qu'il s'agit d'une robe d'allaitement! La version imprimée en coton léger est très jolie aussi, à porter sur un pantalon ou des leggings car moins opaque.

Jersey/maille - Tops sans manches

En jersey de coton (coton majoritaire et élasthanne), bambou ou lyocell,  voici une sélection (non exhaustive) de  tops et robes agréables à porter même par forte chaleur. J'ai privilégié les versions sans manche, mais vous retrouverez ces matières en version manches courtes...

Débardeur d’allaitement en coton bio Boob : coupe échancrée, maille un peu épaisse mais du coup de belle tenue.

 
Top Olympe en bambou Coupe non collante, flatteuse au niveau du ventre et de la taille.

 

Top Sahara en bambou - Coupe super flatteuse, non collante...

Jersey/maille - Robes

Des suggestions (non exhaustives...)

Robe Summer, en coton tout léger...

Robe Joséphine (belle maille toute douce 50% coton, 40% modal, 5% élasthanne)

Robe Sahara en Bambou, maintenant disponible en deux coloris.

Les coupes rafraîchissantes

Les caracos avec soutien-gorge intégré

Au niveau des coupes, c’est vrai que les hauts sans manches sont assez rafraîchissants. Cependant, si vous portez soutien-gorge d'allaitement + top d'allaitement, vous vous retrouvez forcément avec
deux épaisseurs de tissu, d’où l’intérêt des débardeurs/caraco qui ont un soutien-gorge d’allaitement intégré.  Cela vous évite les superpositions (ou les bretelles qui dépassent.)

Dans cette catégorie, vous avez plébiscité le caraco Glamourmom (en version normale ou longue), et la bonne nouvelle c’est qu’il existe maintenant dans une version vraiment adaptée aux poitrines généreuses. Voir ci-dessous:

Caraco GLAMOURMOM™ pour poitrines rondes

Nous l’avons testé avec notre mannequin, et le maintien était fabuleux. Une super solution pour l’été.

Nous avons également une robe construite sur ce principe, la robe Soleil (voir ci-dessous) mais le maintien est surtout prévu pour les bonnets, B, C, et D, pas vraiment au-delà.

Les robes longues

Du côté des robes, naturellement, une petite robe courte comme la robe Woodstock est super agréable quand il faut chaud, mais je trouve aussi que l’extra long est assez agréable aussi!

D’une part car l’extra long est super joli porté avec des sandales plates et confortable de type tropéziennes (donc pieds au frais), et d’autre part car quand il fait chaud, on n’a pas toujours envie de montrer des jambes pas encore bronzées mais déjà bien moites ( !)  Et plus il y a toujours un petit effet agréable du courant d’air produit par une jupe longue…

Par exemple:

Robe longue tulle (en coton et modal)

Robe longue soleil

Robe Gaia en bambou

 Et vous, quels hauts ou robes appréciez-vous le plus quand la température monte ?

Bonne fête aux papas pro-allaitement !

Pour cette Fête des pères 2013, voici le tout premier billet du blog mamaNANA écrit par une plume masculine !  Oui, c’est Drew qui parle aujourd’hui. 

 Co-fondateur de mamaNANA, silencieux sur le blog toutes ces années, j’ai tout un tas d’idées à partager, mais pour ce premier essai je préfère laisser parler les images.  Commençons par les extraordinaires clichés reçus il y a 2 ans lors de notre concours photo « Papa, Maman, et moi ».  Par exemple, celui-ci :

 

Touchant, non ?  Parmi les nombreuses réactions possibles, j’en cite trois :

1. Le papa semble bien soutenir la maman dans son projet d’allaitement.  Selon les études, le soutien du conjoint est un facteur clé dans la réussite d’un projet d’allaitement.
2.  Le papa a l’air de se sentir proche de son bébé.  Presque toute discussion du sujet « allaitement et le père » anticipe ou présente l’argument qu’un père peut se sentir exclu quand la mère allaite.  Selon son camp, on donne plus ou moins d’importance à cet argument.  Je reviendrai sur ce sujet dans un futur billet.
3.  Que c’est beau !  Le goût ne se discute pas, certes, mais on peut véritablement sentir l’amour parental qui se dégage de cette photo, et ça, c’est beau.  Et la légende renforce cette impression : « Bastoi, 5 mois, entouré de l'Amour de ses parents, pour sa dernière tétée de la journée, dans la lumière du soir sur le jardin (Août 2011) ».

Vous retrouverez toutes les photos du concours sur la page du concours photo 2011 ; et pour une expérience encore plus émouvante, ne ratez pas la vidéo, larmes garanties (y compris chez les papas—à partager avec eux lors de cette Fête des pères !) *

J’aimerais ensuite vous présenter cette photo, du comédien Will Ferrell et son épouse Viveca Ferrell lors de la cérémonie des Golden Globes le 16 janvier 2007.  Monsieur était nominé pour le meilleur second rôle masculin.  Comme madame venait d’accoucher quelques semaines auparavant, et craignait que ses seins ne se retrouvent engorgés lors de la longue cérémonie de remise des prix, monsieur portait comme un sac à main . . . le tire-lait de madame !  Quand verrons-nous cela en France lors des Césars ?! 

Enfin, admirons le logo du concours « Papa, Maman, et moi » dessiné par la talentueuse illustratrice Astrid M.  Ce dessin en dit beaucoup !

Je tenais à vous présenter ces quelques exemples pour vous donner envie de partager ce billet avec votre compagnon/mari/homme.  Il verra à quel point il fait partie de l’allaitement de votre bout de chou.  Bonne Fête des pères !

*Et si vous voulez mieux connaître l’expérience des gagnantes, y compris le rôle de Papa, nous avons interviewé les gagnantes dans deux billets du blog, l’un présentant les gagnantes dans la catégorie « sourire », l’autre les gagnantes dans la catégorie «Emotion ».

Quelle mamaNANA êtes-vous? le témoignage de Fabienne

La série de témoignages de mamans allaitantes continue avec Fabienne, qui nous raconte son expérience avec son fils aîné.

Votre allaitement - Comment avez-vous vécu (ou vivez-vous) votre allaitement ?  Qu’aimez-vous (ou que n’aimez-vous pas) dans l’allaitement ? A quoi attribuez-vous le succès de votre allaitement (soutien des proches, bons conseils des professionnels de santé, associations, etc.) ?

J’ai allaité mon fils pendant 15 mois ; après avoir pris un congé parental, j’ai repris le travail quand il avait un an. A ce moment-là, je ne l’allaitais plus que le soir.

Les débuts ont été difficiles, mon bébé n’arrivait pas bien à téter, et moi-même je ne savais pas bien dans quelle(s) position(s) le mettre, et quels étaient les signes d’une bonne succion. J’ai par ailleurs frôlé l’engorgement dès la maternité, mes seins étaient tellement tendus que bébé n’arrivait pas à téter. C’était très douloureux, mais j’ai reçu l’aide d’une puéricultrice formidable, qui m’a massé les seins pour faire sortir le lait. J’ai ensuite bénéficié d’un tire-lait électrique à la maternité, puis encore trois semaines à la maison.

De retour à la maison, j’ai fait appel à une consultante en lactation ; elle est venue à domicile et m’a donné plein de conseils : faire du peau à peau avec bébé, les différentes positions, les signes d’une bonne succion… Elle m’a conseillé une pédiatre, car les difficultés de mon fils pour téter venaient peut-être d’un problème de frein de langue. En effet, la pédiatre lui a coupé un tout petit bout de frein de langue (sans douleur pour bébé !), et dès le lendemain, il tétait sans problème !

J’ai demandé des conseils à une amie qui avait allaité longtemps son premier enfant, et qui allaitait le deuxième (du même âge que le mien). Je me suis également équipée d’un bon coussin d’allaitement (« My brest friend de mamaNANA »), et d’une crème grasse pour ne pas avoir de crevasse.

J’ai aussi assisté aux réunions hebdomadaires de la Leche League, c’était très agréable de se retrouver entre mamans, et de partager les conseils et les expériences de chacune.

Tous ces professionnels et amie m’ont aidée à prendre confiance en moi, et à réussir mon allaitement ! Mon fils a tété correctement vers l’âge de 5 semaines, ça a été difficile, mais quelle joie quand la lactation est bien installée, tout devient facile !

Ce que j’aime : la fusion avec son bébé, sentir sa peau, son souffle, son bien-être ; la sensation agréable de le voir, repu et heureux, s’endormir au sein. Ainsi que le sentiment de lui donner le meilleur au niveau nutritif. J’aime beaucoup le fait de n’avoir aucun matériel à transporter.

Ce que j’aime moins : les soucis d’engorgement que j’ai eu par la suite (à 4 et 9 mois à peu près), qui ont conduit à deux mastites avec fièvre. Heureusement, j’ai réussi à continuer d’allaiter bébé. Je n’ai pas aimé les remarques «bienveillantes» de l’entourage : « ton lait n’est pas assez nourrissant, tu devrais passer au biberon, mais comment tu sais la quantité qu’il boit ? Il tète tout le temps, il est tout le temps dans tes bras, mais comment va-t-il devenir autonome ?? (à 2 mois et demi !!!) »

L’allaitement au quotidien  - Est-ce que vous allaitez hors de chez vous (parc, salle d’attente, magasin, etc.) facilement et sans trop vous poser de question, ou bien est-ce une préoccupation pour vous ?  Comment vivez-vous le regard des autres ? Est-ce que vous avez changé sur ce sujet au fil du temps ?

Le fait d’allaiter en public me stressait beaucoup (le regard des autres, le fait de devoir allaiter à n’importe quel moment). J’ai donc acheté un châle d’allaitement. Il m’a en fait très peu servi, car avec la pratique on arrive à allaiter sans qu’un centimètre de peau soit visible, parfois même sans que personne ne s’en aperçoive ! En fait, je me faisais des idées, car les gens ont plutôt un regard bienveillant sur une maman qui allaite son bébé. Attention, passé 8 mois, le regard des gens change… en France, quand on dépasse 6 mois d’allaitement, on a un peu l’impression d’être un extra-terrestre, mais bon, j’assume sans problème !

Un jour, j’étais dans le bus, bébé avait 6 mois, il faisait zéro degré et il a eu très faim… j’ai dû descendre précipitamment, et allaiter mon petit sur un banc devant une église. Ça reste un très beau souvenir ! Il faisait si froid, mais bébé avait bien chaud contre mon corps.

Pour mon deuxième enfant (je suis enceinte de 6 mois et demi), je ne me poserai pas toutes ces questions ! Seul le bien-être de mon enfant comptera.

La mode et vous - Est-ce que la mode est importante dans votre vie ? Est-ce que vous aimez suivre les tendances (couleurs, coupes) ou est-ce que vous privilégiez surtout ce qui vous va bien?
Qu’est-ce qui a changé (ou pas changé) dans la manière dont vous vous habillez depuis que vous êtes enceinte et allaitez ? Comment mettez-vous en valeur votre physionomie ? Quels sont vos trucs et astuces pour bien vivre l’après-grossesse (rituels beauté, conseils pour retrouver la forme ou garder le moral pendant ces mois parfois difficiles, etc.)?

J’aime beaucoup porter des vêtements féminins : robes, jupes, pantalons droits, jolis chemisiers… Mais le confort est primordial également ! Ce que j’aime quand je suis enceinte, c’est porter des jolies robes près du corps, qui mettent en valeur la poitrine rebondie et le ventre. J’aime bien porter des cache-cœur également. J’ai acheté des robes et des tuniques d’allaitement, comme ça c’est pratique et très discret d’allaiter en toutes circonstances.

Pour bien vivre l’après-grossesse, je trouve qu’il est important de prendre le temps d’aller chez le coiffeur et de se maquiller. Je ne l’ai fait qu’à partir des 5-6 mois de mon fils, et quand je me vois en photo à ce moment-là, je me fais peur ! Dès que j’avais un moment, je préférais dormir ou ranger l’appartement… Pour le deuxième, je ferai l’effort de me maquiller le plus tôt possible, c’est vraiment important pour se sentir bien ! Et puis aller faire un soin chez l’esthéticienne ou au spa, si on peut, faire la rééducation du périnée et ensuite reprendre le sport en douceur.

Pour mon premier, j’ai repris le Tai chi quand il avait six mois.

Un petit mot sur vous - Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous ? (par exemple : nombre d’enfants, ville où vous habitez, loisirs ou activités préférées, etc.)

J’ai 35 ans, un garçon de 2 ans et demi, et un deuxième garçon prévu dans deux mois et demi. Avec mon mari, nous vivons en région parisienne. Nous avons le projet de partir vivre en Bourgogne, pour se rapprocher de notre famille. J’aime emmener mon fils à l’éveil corporel et à l’éveil musical, ainsi qu’à la piscine.

Pour ma part, j’aime beaucoup la danse (salsa, bachata…) ainsi que le yoga et le Tai chi. Je pratique d’ailleurs encore le Tai chi à 6 mois et demi de grossesse.