Blog Allaitement mamanana

Se préparer à la reprise du travail...En lisant

Oui, je sais, vous pensez probablement plutôt aux vacances en ce moment, mais pour toutes celles qui ont eu un bébé cette année,   la rentrée de septembre peut vouloir dire retour au travail.  Et quelles que soient les raisons pour lesquelles on reprend le travail, c’est vraiment mieux de se préparer, de réfléchir, et de s’organiser, et c'est encore plus vrai si on veut concilier travail et allaitement. Donc il faut s'y prendre un peu à l'avance...

Je me souviens douloureusement de mon retour au travail six mois après la naissance de Fille Aînée.  Pourtant, cela aurait dû bien se passer : je la laissais aux bons soins de son père qui avait mis en parenthèse sa carrière pour être père au foyer.  J’avais un boulot intéressant et bien rémunéré, où on appréciait mes compétences.  Et pourtant, quelles angoisses, que d’incertitudes, que de larmes sur le trajet du bureau tous les matins (mes larmes à moi, la petite puce était ravie de passer ses journées avec son père !) que de questions quant à ma capacité à continuer l’allaitement,  que de questions sur l'organisation de mes journées, que de culpabilité aussi… Avec le recul je me rends compte que j’avais bien mal préparé ce retour.  Parce que je n’avais pas envie de m'éloigner de mon bébé, j’avais mis de côté certains aspects pratiques, j’avais un peu (beaucoup) fait l’autruche, et le retour au travail n’en n’avait été que plus rude.  

Mais  vous ne ferez pas les mêmes erreurs que moi car vous allez lire (si si si) les deux guides suivants et vous allez reprendre le travail organisée, préparée, en ayant tout optimisé pour que tout se passe au mieux.  Mon pack "reprise du travail" sans (trop) de stress comprend donc deux guides:

-     Je reprends le travail après bébé de Marlène Schiappa, aux éditions Tournez la page.

-    Allaiter et reprendre le travail de Véronique Darmangeat, aux éditions Chronique Sociale.

Je reprends le travail après bébé

En lisant le livre de Marlène Schiappa , je n’arrêtais pas de me dire "mais c’est cela que j’aurais dû dire/faire/demander , mais bien sûr !!! Ah si j'avais su!"  Ce petit guide est une mine d’information.   Voici ce que j’ai trouvé particulièrement appréciable:

1. 1. Les aspects psychologiques de la reprise de travail soient adressés : ce qui se passe dans votre tête, les doutes et la culpabilité qui nous assaillent toutes.  J’ai particulièrement apprécié son paragraphe sur l’expression "Parent à plein temps".  Je cite :
   
    "Les parents au foyer ou en congé parental ont tendance à dire, quand on leur demande ce qu’ils font dans la vie, qu’ils sont parents à plein temps.Cette formulation revêt un caractère affectif plaisant dans la sphère familiale, mais est-ce qu’elle ne revient pas à dire que les autres parents, ceux qui travaillent en plus d’élever leurs enfants, ne sont pas parents à plein temps ? On ne cesse pas d’être parent lorsqu’on va travailler, de même qu’on ne cesse pas d’être parent lorsque son enfant change de pièce ! Tous les parents sont des parents à plein temps."

2. L’éventail des situations proposées.  Ce n’est pas un guide juste pour celles qui viennent de prendre un congé de maternité standard.  C’est aussi un guide parfait pour celles qui se sont arrêtées de travailler plus longtemps, celles qui ont pris un long congé parental par exemple.  Il y a donc des pages vraiment utiles sur les différentes options qui s’offrent à vous: Quel travail ? Monter son entreprise ? Reprendre une formation ? Est-ce qu'un boulot en free-lance est le bon choix pour vous ou pas?  Changer de carrière en passant les concours de la fonction publique ? etc.

3. Le guide fourmille de détails sur tous les aspects pratiquo-pratiques de la reprise du travail : vos droits, la recherche du mode de garde et son organisation, la négociation avec votre employeur, comment se comporter avec ses collègues de travail au retour de congé de maternité, comment gérer les mercredis, et ma question favorite: "comment gérer en 2 heures ce que je faisais en 12 heures par jour?"

4. Le guide inclut les pères.  Trop souvent les articles de magazines qui traitent du sujet ignorent complètement le fait que, le plus souvent, il y a un père, un compagnon, et que la question du partage des tâches(domestiques et éducatives) est au cœur du sujet.  Difficile de reprendre le travail (en particulier après un long congé parental) en gérant tout toute seule.  Marlène consacre du temps à ces sujets et propose des solutions paritaires et éloignées des clichés.  Bravo !

5. Les témoignages variés et pas édulcorés.  J’aime que Marlène Schiappa se situe dans la vraie vie d’aujourd’hui.  C’est un guide qui sent le vécu, qui encourage sans se positionner au pays des bisounours, et qui n’hésite pas à opter pour un ton léger, un peu magazine et humoristique, ce qui rend sa lecture bien agréable.

Ce guide n'aborde  que brièvement (dans le contexte de la visite médicale ou de la préparation de la garde-robe par exemple -- avec une adorable mention de mamaNANA d'ailleurs!) la problématique de la reprise du travail en continuant l'allaitement.  Si cela fait partie de vos projets, je vous conseille donc compléter cette première lecture avec l'excellent guide "Allaiter et reprendre le travail" que Véronique Darmangeat, consultante en lactation IBCLC, et spécialiste des questions de conciliation allaitement/travail, vient de publier aux Editions Chronique Sociale.

 

Allaiter et reprendre le travail

Je suis vraiment ravie que ce livre ait été publié car cela fait 12 ans que je l’attendais.  Si si si.  Quand j’avais repris le boulot à la naissance de Fille Aînée, j’avais lu et relu les livres américains sur le sujet. Aux Etats-Unis, les congés de maternité étant très courts, voire inexistants, les femmes sont beaucoup plus nombreuses à concilier allaitement et travail, et donc les premiers livres sur le sujet ont été publiés dans les années 80… Mais je n’avais pas trouvé l’équivalent pour la France (donc avec les infos sur la loi francaises,  les conseils appropriés à la culture de travail francaise.)  

En 2009  le bon petit livre de Claude-Suzanne Didier-Jeanjouveau "Petit guide de l’allaitement pour la mère qui travaille"  avait bien débroussaillé le sujet, mais je trouve qu' il manquait un guide encore plus détaillé, avec les comparaisons entre les différents tire-laits,  des conseils précis sur comment on doit s’organiser, les réponses précises aux problèmes qui peuvent se poser.  Ce guide, le voilà !    Surtout, ne vous arrêtez pas à la couverture (pas hyper moderne, parfois on voit que les éditeurs n’ont pas de budget graphisme) c'est un petit guide formidable! 

Ce que j’ai particulièrement apprécié :

 1. Un ton pragmatique: en tant que consultante en lactation, Véronique Darmangeat conseille au quotidien des mères qui veulent concilier travail et allaitement.  Elle a donc à la fois beaucoup de bons conseils et d’info mais aussi une approche pragmatique. Ici, comme chez Marlène Schiappa, on est dans la vraie vie (avec les employeurs qui ne sont pas toujours au courant des lois, les directrices de crèche qui n’acceptent pas toutes le lait maternel,  la production de lait qui ne suit pas toujours, etc.)  Et parce qu’on est dans la vraie vie,  toutes les options sont abordées : allaitement complet, allaitement mixte, sevrage …

2. Un livre à la fois bourré d’information et hyper clair. Je pense que tout y est, mais qu’en même temps on ne se noie pas dans l’information.  Partager aussi clairement et succintement l'information est un talent que j'envie!

3. Un livre hyper rassurant: Véronique rentre dans les détails - Comment organiser sa session "tirage de lait", la comparaison détaillée des différents tire-laits et téterelles, comment s'habiller et et s'équiper (merci pour la mention de notre bustier pour tire-lait!), l’organisation quotidienne.  Cet aspect "pas à pas", est vraiment rassurant et permet de se projeter, finalement on se rend compte que ce n’est pas si compliqué que cela.  

4. Tous les cas de figures y sont: Comme vous le savez, l’allaitement est fait de cas particuliers.  On entre rarement dans une case.  Le guide le prend en compte en passant suffisamment de temps sur les problématiques diverses et variées.  Par exemple la section intitulée "Préparer le bébé au biberon" examine tous les cas de figure possibles : le bébé qui prend facilement le biberon, celui qui le refuse,  celui qui n’acceptera que la tasse à bec, etc .  Véronique commence souvent un paragraphe en disant"Cependant cette façon de faire ne convient pas à tout le monde. Certaines mamans/certains bébés ont besoin de..."  Je trouve que c’est une force du livre, et qui est découle directement de l’approche pragmatique et ouverte de Véronique : parce qu’elle a été en contact avec de nombreuses mères qui concilient travail et allaitement,  elle a vu les situations et soucis très variés qui peuvent se présenter.  Et elle a intégré  cette diversité tout le long de ce livre. C’est extrêmement rassurant de voir l’éventail des possibles…

En lisant Allaiter et reprendre le travail , je me suis rappelée à quel point l’allaitement est une relation à deux, entre une maman unique, et un bébé unique, dans une situation unique… Donc une relation où on ne parle pas de moyenne, de "norme", "d’habituel", où les choses peuvent être vécues tellement différemment psychologiquement, aussi bien que physiquement. Il y a les bébés qui tètent bien, ceux qui tètent moins bien, ceux qui s’adaptent vite au biberon, ou pas du tout… Les mamans qui stressent, celles qui ne stressent pas, celles qui ont trop ou pas assez de lait, les veinardes pour qui tout coule de source…  C’est vraiment un domaine où il ne faut pas avoir d’a priori !   

Bonne lecture!

Et aussi sur le sujet allaitement et travail :

Le blog de Véronique Darmangeat, A tire d’ailes avec de nombreux témoignages sur la conciliation travail/allaitement : http://www.lactissima.com/a-tire-d-ailes/  

Sur le blog mamaNANA :

Mon témoignage perso « Travailler et faire les trois Ts : Tailleurs, talons, et tire-lait »

Billet du blog sur l’émission des Maternelles sur allaitement et travail :  L’émission elle-même (hébergée sur le site de Véronique Darmangeat.  Attention temps de chargement long : http://www.allaiteraparis.fr/revue-de-presse/interviews-et-television

Billet du blog  sur d'autres livres sur le sujet allaitement et travail (2009)

Concours photos d'allaitement 2012: "Milk in the city"

Toutes à vos appareils photo!  Le 7^ème concours annuel de photos d’allaitement mamaNANA aura pour thème cette année « Milk in the city ! »

Le principe : prendre une photo d’allaitement lors d’une journée en ville : au marché, à une terrasse de café, dans un musée, dans une boutique, dans le bus, etc. Je suis sûre que vous aurez plein d’idées !

Attention, en disant "city", on ne veut exclure personne : si vous habitez un village de 150 habitants avec pour tout commerce un bureau de poste et un bar-tabac, vous pouvez tout à fait vous faire photographier en train de donner le sein sur un banc devant l’unique boîte aux lettres jaune de La Poste.  L’idée est de montrer des images d’allaitement au quotidien, dans des endroits où vous n’êtes pas isolée.  Donc ce n’est PAS un concours juste pour les parisiennes,  c’est promis !

Les 3 clichés préférés du jury mamaNANA gagneront des garde-robes d’allaitement offertes par Mothers En Vogue, la marque casual/chic des mamans nature.

Valeur des prix : 100 à 400 €.

Le concours sera ouvert du 1er août au 30 septembre 2012. Vous pourrez donc télécharger votre photo à partir du 1er août 2012 sur la page dédiée au concours sur le site.

Les photos gagnantes seront annoncées mi-octobre, au début de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel.

Pour avoir des nouvelles du concours, consultez le blog  ou bien abonnez-vous à la newsletter mamaNANA. Pour vous abonner, cliquez ici.  Le règlement détaillé du concours sera disponible en ligne dès l’ouverture du concours.

Et pour le plaisir, vous pouvez regarder les photos des concours précédents :

Concours 2011, thème « Papa, Maman et moi »

Concours 2010, thème « Les globe-téteurs »

Concours 2009, thèmes « Endroit insolite » et « Vacances »

Concours 2008, thèmes « Endroit insolite » et « Vacances »

Concours 2007, thèmes « Endroit insolite » et « Vacances »

Concours 2006, thèmes « Endroit insolite » et « Vacances »

P.S. Un grand merci à Astrid M. pour sa super petite illustration !

Allaiter c’est comme apprendre à rouler à bicyclette…

Voici un texte écrit en 2009, et légèrement modifié depuis.. . Je me permets d’en faire une rediffusion car je crois qu’il est toujours d’actualité !

Pour apprendre à faire du vélo (ou bien démarrer son allaitement) il faut : 

1. Savoir qu’il n’y pas que les voitures qui existent et que se déplacer à vélo, c’est possible, même en ville.
2. Avoir déjà vu quelqu’un faire du vélo avec plaisir.  Hmmmm, cette femme qui pédale, les cheveux au vent, c’est vraiment tentant. 
3. Comprendre un minimum comment fonctionne un vélo : je m’assoie où ? dans quel sens je regarde ? Et les pédales tournent comment ? Et les freins ? Et la dynamo ?
4. Y croire même si cela parait un peu fou : vraiment, je pourrais me déplacer sur ces deux roues qui vont tenir debout toutes seules (du moment que je pédale) sans avoir de petites roues sur les côtés ?
5. Ne jamais écouter les conseils des gens qui n’ont jamais vu de vélo de leur vie !!!
6. Etre  un minimum aidée: c’est quand même plus facile si quelqu’un vous tient la selle au départ, et vous murmure des encouragements.  Et si cette personne a déjà appris à d’autres à faire du vélo, c’est encore mieux.
7. Ne pas écouter ceux qui disent "pourquoi tu t'embêtes à faire le trajet à vélo, c'est tellement plus simple en voiture ?!"  A vélo on savoure, on profite... On peut se garer super facilement, pas de (chauffe-biberon) place de parking à chercher. Et le vélo c'est plus écolo !
8. S’attendre à ce que le début soit un peu casse-figure, et oui, parfois cela fait un peu mal, mais ensuite quel bonheur de pédaler le long des petites routes de campagne !
9. Etre prête pour les éventuels incidents de parcours : sparadraps, rustines, chambre à air de rechange, coupe-vent, etc.  
10. Choisir des vêtements et sous-vêtements adaptés (confort, praticité, etc.) !!!  C’est important de se sentir bien et belle, même en pédalant !
11. Savoir que certaines ont la malchance d’apprendre à pédaler dans des coins montagneux. C'est bien plus ardu d'apprendre à pédaler là que sur une plaine... et c’est difficile de tenir longtemps dans une montée bien raide sans mettre pied à terre.
12. Accepter que tout le monde ne puisse pas faire du vélo : il y a des femmes pour lesquelles c’est impossible (que ce soit pour des raisons psychologiques ou physiologiques),  et ce n’est pas parce qu’elles passent directement à la voiture que ce sont de mauvaises mères, de mauvaises citoyennes.
13. Repérer les pistes cyclables agréables et se faire des copines qui font du vélo elles aussi, les ballades à plusieurs, c’est tellement plus sympa ! 
14. Avoir un peu confiance en soi : plein de femmes ont réussi à faire du vélo et savent pédaler longtemps et sans effort, alors pourquoi pas moi ?
15. Se motiver en pensant aux avantages du vélo : c’est bon pour la santé, et cela permet de retrouver une ligne de jeune fille.
16. Savoir qu’il y a plein de manières différentes de faire du vélo : certaines ne l’utilisent que pour aller à la boulangerie... et d’autres font le tour du monde ! Certaines font même du tandem !
17. Plus on fait de kilomètres, plus c’est agréable !
18. Et puis, le vélo, une fois qu’on sait en faire, on n’oublie jamais !!!!

Tous mes remerciements aux lectrices du blog pour leurs contributions ! 

Les pieds sur la moquette mouillée

D’habitude, les dimanches de fête des mères, nous avons un rituel bien rodé:  les trois filles toutes souriantes (et ne se disputant pas pour une fois = cadeau de fête des mères numéro 1) m’apportent, avec l’aide de Cher Mari, un petit-déj au lit.  Petit-déjeuner que je savoure tout en ouvrant leurs petits cadeaux.

Oui mais voilà. La veille nous avions du monde à la maison. On s’est couchés super tard, un peu au radar. On a oublié de fermer le Vélux de la mezzanine où sont installés les bureaux des enfants.  Pendant la nuit il y a eu (forcément) un gros gros orage. Donc dimanche matin, au réveil, grosse inondation sur la moquette, les bureaux, et le cartable (grand ouvert) de Fille Cadette.  Miam.

C’est comme cela que je me suis retrouvée à 9h00 du matin le jour de la fête des mères, à éponger la moquette avec toutes les serviettes de plage de la maison.  Le truc, si jamais cela vous arrive (je ne vous le souhaite pas, hein !), c’est d’envoyer Cher Mari chez Castorama chercher un aspirateur qui aspire l’eau (vu qu'aucun des copains heureux propriétaires d’un tel aspirateur ne répond au téléphone à 9h00 le jour de la Fête des Mères, tout occupés qu’ils sont à préparer le petit-déjeuner de leur épouse). Pendant ce temps, coller la marmaille devant le Lion King, et étendre des serviettes de bain sur les grandes flaques sur la moquette.   Ensuite, piétiner ardemment les serviettes de bain, telle une vendangeuse, pour absorber l’eau qui imbibe la moquette.  En nuisette c’est mieux. Inutile de préciser qu’il m’a fallu piétiner plusieurs jeux de serviettes de bain. 

Je précise que Cher Mari, comme toujours très chevaleresque, m’avait dit avant de partir chez Casto: surtout ne fait rien, reposes-toi et attends que je revienne.  Mais vu que notre chambre est sous la mezzanine inondée, je me suis dit, si j’attends toute l’eau va goutter dans mon lit. Donc au diable la paresse. 

Ensuite, j’ai installé deux ventilateurs, j’ai vidé le cartable trempé et fait sécher tous les cahiers sur le Tancarville.  J'ai lancé une lessive de serviettes de bain.  Et je me suis recouchée, fourbue, en attendant mon petit-déjeuner avec beaucoup d’impatience. Piétiner donne faim, j’avais l’estomac dans les talons.

Bref, vers 11h30 du matin, après avoir aspiré l’eau qui restait avec le super aspirateur qui n’a pas peur de l’eau (et quelque chose me dit qu’on s’en resservira), Cher Mari et nos trois filles m’ont amené mon petit déjeuner au lit. 

Aaaaaaaahhhhh.  Le bonheur. J’ai tout dévoré assez rapidement, vu que cela faisait deux heures que je poireautais dans mon lit en priant pour ma tasse de thé.

En cadeau j’ai eu des créations personnalisées toutes aussi jolies les unes que les autre.

J’ai aussi eu une tente de chez Décathlon. Une grande tente familiale dans laquelle on rentre tous car la dernière fois qu’on est parti camper, on avait oublié que (ahem ahem), la tente qu’on avait était pour 4 personnes (4 très minces personnes), et que maintenant qu’on était 5, c’était vraiment un peu juste.  On avait passé la nuit avec les coudes des enfants dans les côtes et Petite Dernière vautrée sur mon estomac.

Donc cet été, on aura une vraie tente, prévue pour une famille de 5 personnes.  Je voulais absolument une tente où nous rentrions tous, car un de mes petits plaisirs secrets c’est de dormir avec tout mon petit monde autour de moi.  Quand j’entends la respiration de mes petites puces la nuit, j’ai comme un petit truc qui se détend à l’intérieur de moi, et je dors mieux.   Donc cela me semblait un cadeau de fête des mères hyper approprié. 

Comme il pleuvait (voir ci-dessus), on a monté la tente dans le salon pour s’entraîner.  C’était beaucoup de travail car c’est une grosse tente donc il a fallu 1) ranger le salon 2) pousser tous les meubles, 3) repousser tous les meubles encore plus loin, 4) démonter le Tancarville et faire sécher les livres de classe ailleurs 5) visionner plusieurs fois la vidéo explicative de montage de la tente.

Ensuite on a monté la tente, et on ne pouvait plus bouger dans le salon.  Pour celles qui sont jalouses de mon salon/salle à manger si-grand-qu’une-tente-Décathlon-y-tient, je dois préciser que notre appart est bâti sur un plan assez rare : tout dans le  salon, rien dans les chambres. Je sais que vous êtes curieuse, donc je vous mets une photo:

On s’est donc installé dans la tente pour un moment pour en explorer l'intérieur. C'est fou tous les petites fermetures éclair et petit crochets et petits scratchs dont l'utilisation est complètement mystérieuse dans une telle tente. Les filles sont allées chercher leurs oreillers et couettes, et ont commencé à jouer aux cartes. Car chez nous, camping = partie endiablée de crapette.

Un peu plus tard, il a fallu les supplier de sortir pour replier la dite tente. Tente que nous avons repliée l’œil vissé sur la vidéo explicative de Décathlon, qui, Dieu merci était correcte. Je ne sais pas comment on fera dans un camping perdu sans accès internet/youtube.  Mais, au chaud chez nous, on a pu replier notre gigantesque tente Pop Up sans s’assommer.

Et vous pour la Fête des mères, vous avez fait quoi ?

P.S. Donc, au final, pour la Fête des Mères j’ai quand même eu un aspirateur (en partage avec Cher Mari of course).

Pour les mamans qui n'ont... rien

[rediffusion]

Imaginez un moment une autre vie, une vie où le concept de fête des mères vous paraîtrait vraiment très lointain : vous êtes enceinte de cinq mois et n’avez eu aucun suivi médical.  Peut-être sans papier, vous n’avez pas de domicile fixe et dormez sous les ponts ou dans des caves d’immeubles.  Vous êtes arrivée-là parce que vous avez fui les violences de votre pays d’origine (ou de votre compagnon), ou bien parce que vous êtes toute jeune et votre famille vous a rejetée, ou bien parce que vous êtes toxicomane… Pour ne rien arranger, votre santé est fragile, vous risquez un accouchement prématuré...

Il y a malheureusement de nombreuses situations qui font qu’une femme enceinte peut se retrouver seule, vraiment toute seule, sans toit, sans argent, sans rien, en grande détresse émotionnelle.   Comment dans ces conditions mener une grossesse à terme ? Comment accueillir son bébé et bâtir un lien solide avec lui, quand on est soi-même si fragile ?

Depuis trente ans, dans une banlieue chic de l'ouest parisien, un service hospitalier, le Service de Soins en Périnatalité de l’Hôpital du Vésinet, fait de l’accueil de ces futures mères sa mission principale.  C’est, je crois, une des deux seules structures de ce type en France et la plus ancienne (l’autre étant l’Hôpital Mère Enfant de l’Est Parisien qui existe depuis 2010).  Ce service hospitalier propose un accompagnement avant et après la naissance des futures mères en grande précarité.  L’équipe pluridisciplinaire (médecins, sages-femmes, infirmières, psychologues, psychiatre, assistantes sociales, animateurs) met en œuvre une prise en charge globale de la maternité, aide la future mère à se préparer à l’arrivée du bébé, et la soutient dans le développement de sa relation avec son enfant.

En 2009, 90% des mères accueillies étaient sans domicile et/ou en rupture d’hébergement.  Ces femmes cumulent, pour la grande majorité, des difficultés médicales, psychologiques, voir psychiatriques.  Le service accueille en moyenne une quarantaine de mamans (20 lits en prénatal et 21 lits en postnatal).  En 2009, le service a accueilli 165 femmes tout au long de l’année.

Comme il s’agit de soins hospitaliers, le coût des séjours est pris en charge par la Sécurité Sociale, cependant cela n’est pas suffisant.  Ces mères n’ont rien, mais ont besoin de tout : vêtements pour elles, layette pour le bébé, produits de puériculture, petits jouets, etc.  Elles ont aussi besoin d’un soutien financier pour accomplir leurs démarches administratives (obtenir un titre de séjour, une carte d'identité) ou prendre le train pour rentrer dans leur ville après leur séjour, etc.

Pour les aider, l’association APAMED (Association pour l’Aide Aux Mères et Enfants en Difficulté) a été créée, et fonctionne main dans la main avec le Service de Soins en Périnatalité.  L’APAMED fait appel à toutes les bonnes volontés (dons, argent, temps) et je retransmets ci-dessous leur appel aux dons.

MamaNANA a équipé les lits du service avec un don de vingt coussins d’allaitement.  Nous faisons également don à l’APAMED de vêtements et lingerie d’allaitement en bon état mais impropre à la revente (échantillons, vêtements avec petits défauts, etc.)

N.B.  Dans l’optique d’aider au développement du lien maman/bébé, et d’offrir à ces nourrissons souvent fragiles (nombreux cas de prématurité) le meilleur départ possible dans l’existence, l’équipe soignante soutient les mamans au maximum dans leur projet d’allaitement.

J’espère que par l’intermédiaire de ce billet vous aussi pourrez donner un coup de main à ces mamans et les encourager dans leur maternité (et leur allaitement).  Ce serait un beau moyen de leur souhaiter, à elles aussi, une belle fête des mères !

Voici de quoi ont besoin ces mamans :

- Layette pour bébé (bodies, pyjamas, etc.)
- Porte-bébés et écharpes de portage.
- Sacs à langer (ou sac pratique pouvant servir de sac à langer.)
- Petits hochets ou petits jouets pour nourrissons.
- Soutiens-gorges d’allaitement faciles d’entretien (plutôt des grandes tailles).

Tous ces articles peuvent être usagés, mais en bon état (non tachés.) L’idée est de donner quelque chose que vous n’hésiteriez pas à donner à votre sœur (ou belle-sœur ou amie.)

Vous pouvez aussi faire un don financier (chèque à l’ordre de l’APAMED).

Envoyez vos dons à l’adresse suivante, nous les consoliderons et je les amènerai à l’association.  Cela serait plus simple pour eux que de gérer plein d’envois séparés :

Don pour l’APAMED
c/o mamaNANA
1 bis rue du Val Joyeux
78100 Saint-Germain-en-Laye

N’hésitez pas à mettre un petit mot ou une petite carte dans votre colis.

mamaNANA soutient également une autre projet de ce type, projet mis en place par la Maternité de Port Royal en collaboration avec ESI famille.  Voir mon billet sur le sujet: "Un bébé dans un bras, un sac poubelle dans l'autre"

Merci  et joyeuse fête des mères à toutes !

Et si vous voulez en savoir un peu plus sur l'APAMED, voici plus de détails :

Que porter pour allaiter quand il fait chaud?!

Après un mois de mai qui ressemblait beaucoup trop à un mois de novembre (du moins en région parisienne, et que celles qui habitent Nice et ont eu du soleil ne pavoisent pas trop ou je leur envoie mon parapluie sur le nez), on ne va pas se plaindre de cette chaleur soudaine qui s’est délicieusement abattue sur nous… Mais je reçois de nombreuses questions sur les meilleures matières et coupes à privilégier pour les fortes chaleurs.  Voici mes suggestions :

Vous pouvez rafraîchir les choses en choisissant les bonnes matières, ou les bonnes coupes…

 

Les matières rafraîchissantes

Du côté des matières, priorité au coton, et au bambou,  toutes deux respirantes et absorbantes, et qui vous évitent l’effet  "papier qui colle au bonbon" (dixit ma chère ma grand-mère,  d’origine provençale.)

Dans ces matières naturelles, vous avez deux formules : soit soit le chaîne et trame (donc le tissu tissé, pas en maille), soit le jersey (maille de type tee-shirt). Le jersey (en particulier en coton)  a l’avantage d’être un peu plus absorbant, donc confort parfois meilleur, mais il est plus épais que le tissu en chaîne et trame, donc un peu plus chaud.  L’avantage des cotons "chaîne et trame" est qu’ils ne collent pas à la peau, que l’air donc circule super bien, et que vous n’êtes pas boudinée du tout, donc effet généralement hyper flatteur sur la silhouette. 

Tissu chaîne et trame

En tissu chaîne et trame,  le choix est toujours un peu plus limité car nos fournisseurs privilégient la maille, pour des raisons surtout techniques : c’est plus difficile de faire des "accès au sein" discrets dans du tissu que de la maille en raison du manque d’élasticité.  Cependant, nous avons déniché de jolies pépites cette année, notamment :


Le top Nénuphar en 100% coton - super joli tissu satiné

La robe Tara brodée en 100% coton - Une coupe extra

La robe Woodstock 100% coton. Plébiscitée lors de la session de photo, une robe super facile à porter!

La robe Johanna longue en tissu soie et viscose  - Super glam et super confort...

La robe Soleil (maille de coton au buste, et jupe en coton tissé satiné) Existe aussi en version longue. Hyperagréable car soutien-gorge intégré et jupe bien évasée.


Le top Johanna en tissu soie et viscose - Tissu magnifique, hyper lumineux et frais.

Jersey/maille - Tops sans manches

En jersey de coton (coton majoritaire et élasthanne), bambou ou lyocell,  voici une sélection (non exhaustive) de  tops et robes agréables à porter même par forte chaleur. J'ai privilégié les versions sans manches, mais vous retrouverez ces matières en version manches courtes...


Débardeur en coton bio  Milker : particulièrement agréable car jersey fin, ne tient pas chaud.

Débardeur d’allaitement en coton bio Boob : tissu un peu plus épais que le précédent, ultra doux. Coupe plus échancrée que le précédent.

 
Top Olympe en bambou Coupe non collante, flatteuse au niveau du ventre et de la taille.

Top Sahara en bambou - Coupe super flatteuse, non collante...

Jersey/maille - Robes

Des suggestions (non exhaustives...)

Robe Pocket, coton léger super agréable.

Robe Joséphine (belle maille 50% coton, 40% modal, 5% élasthanne)

Robe Sahara en Bambou

Robe Cocoon en bambou

Les coupes rafraîchissantes

 

 

 

Les caracos avec soutien-gorge intégré

Au niveau des coupes, c’est vrai que les hauts sans manches sont assez rafraîchissants. Cependant, si vous portez soutien-gorge d'allaitement + top d'allaitement, vous vous retrouvez forcément avec deux épaisseurs de tissu, d’où l’intérêt des débardeurs/caraco qui ont un soutien-gorge d’allaitement intégré.  Cela vous évite les superpositions (ou les bretelles qui dépassent.)

Dans cette catégorie, vous avez plébiscité le caraco Glamourmom (en version normale ou longue), et la bonne nouvelle c’est qu’il existe maintenant dans une version vraiment adaptée aux poitrines généreuses. Voir ci-dessous:

Caraco GLAMOURMOM™ pour poitrines rondes

Nous l’avons testé avec notre mannequin, et le maintien était fabuleux. Une super solution pour l’été.

Nous avons également une robe construite sur ce principe, la robe Soleil (voir ci-dessous) mais le maintien est surtout prévu pour les bonnets, B, C, et D, pas vraiment au-delà.

Les robes longues

Du côté des robes, naturellement, une petite robe courte comme la robe Woodstock est super agréable quand il faut chaud, mais je trouve aussi que l’extra long est assez agréable aussi!

D’une part car l’extra long est super joli porté avec des sandales plates et confortable de type tropéziennes (donc pieds au frais), et d’autre part car quand il faut chaud, on n’a pas toujours envie de montrer des jambes pas encore bronzées mais déjà bien moites ( !)  Et plus il y a toujours un petit effet agréable du courant d’air produit par une jupe longue…

Par exemple:

Robe longue tulle (en coton et modal)

Robe longue soleil

Robe Gaia en bambou

 Et vous, quels hauts ou robes appréciez-vous le plus quand la température monte ?

Les Maternelles parlent des centres de périnatalité

Emission très intéressante des Maternelles ce matin sur les centres périnataux et les grands changements qui s’opèrent aujourd’hui autour des maternités…. Avec cerise sur le gâteau, une jolie mention du blog mamaNANA en fin d’émission (merci Nadia Daam !)

A visionner ici: Faire suivre sa grossesse dans un centre périnatal.

Cela fait longtemps que je veux faire un billet sur ce qui se passe en France autour des maternités mais je manque de temps pour faire LE billet vraiment complet sur la question. 

C’est vraiment un sujet complexe. D'un côté la volonté forte de l’Etat de regrouper et consolider les maternités, et de fermer les petites maternités (on en a fermé 100 depuis 2001) dans une optique officielle de plus grande sécurité et de meilleur équipement technique autour de l’accouchement… Mais d’autres vous diront que ces changements sont sous-tendus par une politique de coupes budgétaires et une philosophie nocive d’hyper-médicalisation de l’accouchement au détriment du suivi de proximité et de l’accouchement moins médicalisé que les femmes demandent… On observe aussi que les nouvelles tarifications des soins rendent la survie des maternités indépendantes (donc qui ne font pas partie d’un hôpital) difficile voire impossible – ironique et cruel quand ce sont souvent des maternités justement plébiscitées par les parents pour la qualité de l’accompagnement autour de la naissance. Je pense notamment aux Bluets, à la maternité des Lilas, à la maternité du Belvédère…

En parallèle, on attend toujours la première Maison de naissance en France, et sur ce sujet aussi les batailles ragent.  Et en toile de fond, n’oublions pas la situation difficile des sages-femmes, qui bataillent ferme pour obtenir un meilleur statut, l’universitarisation de leur formation initiale, et pour asseoir le périmètre de leur responsabilité face à un syndicat des gynécologues obstétriciens pas vraiment appréciatif de leurs compétences…

Bref, ce n’est pas un billet qu’il faut que j’écrive, c’est un grand dossier, et je manque de temps pour m’y plonger.  Mais je suis le sujet de près et j'ai trouvé l'émission des Maternelles vraiment intéressante.

Les centres de périnatalité (il y en a entre 50 et 70 en France aujourd'hui) sont des structures focalisés sur l’avant et l’après accouchement. Ces centres ont pour vocation à se substituer (en partie) aux petites maternités (celles qui faisaient ou font moins de 300 accouchements par an et qui ferment petit à petit.)  On les trouve donc surtout en zone rurale, dans des régions où les femmes perdent l’accès à une maternité de proximité. On y va pour les consultations de suivi de la grossesse, et on peut y être transférée rapidement après son accouchement pour les soins suites de couches.  Tout fonctionne comme une maternité où on ne ferait pas les accouchements.  La proximité géographique et la sérénité en plus (sages-femmes plus disponibles, aide pour le suivi de l’allaitement, etc.)

Est-ce une bonne idée ou pas ?  Connaissez-vous ces structures ? Avez-vous été suivie dans un centre de périnatalité ou maison de périnatalité, qu’en avez-vous pensé ? Et si vous êtes sage-femme, quel est votre avis de professionnelle de santé sur ces structures ?

Reportage sur l'allaitement

Bon petit reportage sur l’allaitement réalisé par TV Vendée. Un grand merci à Marie C. pour le lien.   Pour une fois ( !) un sujet sur l’allaitement qui ne fait pas dans la polémique, cela fait du bien.  Et l’affiche présente derrière le pédiatre ne vous dit-elle pas quelque chose ???

A visionner ici : reportage sur l’allaitement

Je mets quoi sous cette robe???

Voici enfin venu le temps de l’été et des petits hauts décolletés, des débardeurs à bretelles, et robes échancrées…  Oui mais quel soutien-gorge d’allaitement sera le plus discret sous ces vêtements ???

L’équipe mamaNANA a testé pour vous des combinaisons différentes de soutiens-gorges et de hauts ou robes.  Sophie B., notre experte lingerie,  a aligné un échantillon de chaque soutien-gorge (nous en proposons plus de 40) dans une même taille (ou taille équivalente) et a examiné, modèle par modèle, la coupe du bonnet, l’épaisseur des bretelles…  Voici le résultat de son analyse. Ce n’est pas vraiment une science exacte car parfois tout se joue à quelques millimètres, et selon la taille de soutien-gorge portée, sous une robe donnée, l’effet peut être différent, mais nous essayons de faire en sorte que pour chaque type de décolleté il y ait au moins un modèle de soutien-gorge adapté.

Il y a trois choses qui rendent un soutien-gorge discret (ou non) : la couleur, la matière, et surtout, la coupe.  

La couleur

Pour la couleur, toutes les nuances de chair ou les tons pastels sont plus discrets que le blanc sous les tenues claires.  J’essaie de choisir plutôt de l’ivoire, du taupe (comme le ravissant Venezia  ), ou du coloris chair classique (n’est pas la plus sexy des couleurs mais vraiment invisible sous le blanc.  Voir photo ci-contre du coloris chair dans le soutien-gorge Caramel ).  Et bien sûr pour  toutes les tenues sombres, nous proposons beaucoup de noir…

 

 

 

La matière

 

En particulier sous la maille, il est clair que ce sont les soutiens-gorge lisses qui seront les plus discrets.  Nous en proposons une large sélection (chez Bella Materna et Bravado notamment, mais aussi chez Amoralia, Anita, etc.)  

Un soutien-gorge légèrement rembourré est aussi un avantage sous la maille, car il galbera la poitrine et cachera mamelons et coussinets d’allaitement. Voici les modèles les plus lisses et invisibles :

• Le soutien-gorge rembourré avec armatures souples
• Les modèles sans armature et rembourrés comme le Bliss (champion du maintien - voir photo) ou le Caramel (très discret en coloris chair) sont également très pratiques sous un top blanc ou très moulant par exemple. Le modèle Irisée est  légèrement plus décoré et sera bientôt disponible en coloris chair.
• Le soutien-gorge Provence, qui a une forme plutôt push-up pour les bonnets B, C et D et une coupe plus corbeille pour les bonnets E, F et G est en dentelle, donc un peu plus visible sous les hauts moulants en maille.

Autre possibilité, les soutiens-gorges qui ont des coussinets en mousse amovibles : le Soutien-gorge soyeux sans couture, le Peau Douce (tous deux très évolutifs pour la fin de grossesse et début d’allaitement) ou encore le soutien-gorge Bandeau transformable.

Autre élément important de ce point de vue-là: bien choisir ses coussinets d’allaitement.  Ils sont aussi importants que le soutien-gorge en ce qui concerne la discrétion sous les hauts clairs ou moulants.  Pour un billet très complet sur les différents modèles existants et lire mes conseils, cliquez ici.

N.B. Si vous n'aimez que la dentelle, tout n'est pas perdu: nous proposons de nombreux hauts et robes d'allaitement qui sont doublés au niveau du buste (pour cause d’accès au sein) et permettent de porter de la dentelle, même ouvragée, en toute discrétion.  Par exemple le soutien-gorge en dentelle Cupcake  peut être porté sous de nombreux hauts en maille (top danseuse, top Noémi, top Carmen, top faux cache-cœur pour ne citer que quelques-uns) et la dentelle n’apparait pas du tout.

La coupe

C’est vraiment l’élément clef.  Il n’est pas toujours facile de trouver LE soutien-gorge qui va être discret et confortable – surtout parce que, en général, qui dit "discret", dit "bretelles fines" et "moins de tissu" donc moins "emboîtant",   donc moins de soutien.  Fabriquer un soutien-gorge d’allaitement qui soutienne bien les seins ET qui soit discret sous les vêtements, c’est un vrai défi, cela impose une vraie technicité et cela a un coût (c’est pour cela que les marques que nous proposons sont rarement les marques premier prix.)   Le choix s’est bien heureusement bien amélioré au cours des dernières années et vous pouvez trouver sur notre site de nombreux modèles qui concilient ces exigences contradictoires (discrétion ET soutien).

Sous les robes ou hauts décolletés en V

Sous les robes et hauts décolletés en V (comme la robe Joséphine), il est appréciable d’utiliser un soutien-gorge lui aussi décolleté en V, ou tout au moins qui ait une HTQRES la plus petite possible. HTQRES c’est la "Hauteur de Tissu qui Remonte Entre les Seins", petit mot de mon invention.  La HTQRES est particulièrement prononcée dans certains modèles tout-confort et extra soutenants que vous avez certainement du mal à quitter et je vous comprends !

Les 2 modèles les plus décolletés en V  de la collection (avec une petite mesure HTQRES !):

• Le modèle 3D (ci-contre): disponible sur le site depuis cet hiver, il utilise une technologie Spacer très innovante qui lui donne un rembourrage fin et très souple. Invisibilité garantie sous les décolletés en V profonds, imperceptible sous les tops en  maille moulants !
• le soutien-gorge bretelles doubles.  Bon soutien et accès facile et rapide car pas de clip. Mais attention,  les bonnets sont coupés en triangle et remontent jusqu’au démarrage des bretelles, donc pas idéal sous des hauts à bretelles trop fines ou des décolletés carrés.

Autre bonnes options : le Dune  et le Peau Douce  (le plus décolleté en V des premiers prix).

Sous les bretelles fines, les bustiers ou les dos américains:

Sous les hauts et robes avec bretelles fines (comme la robe Nicole ou la robe Johana), les robes bustiers ou dos américains, voici de bonnes options:

• Sans bretelle : notre best-seller de l’été, le soutien-gorge Bandeau transformable (voir ci-contre) permet les robes bustiers et les robes à bretelles. Particulièrement pratique sous les hauts avec emmanchures échancrées (comme la robe Woodstock) car les bretelles amovibles transparentes peuvent être croisées dans le dos. Confortable et soutenant, et à un prix abordable, c’est vraiment le must have de l’été. Mais attention : 1) il n’est adapté qu’aux poitrines menues et moyennes (jusqu’au D, voire petit E, mais pas au-delà), et 2) la HTQRES est assez élevée donc il ne faut pas que votre haut ou robe soit décolleté en pointe.
• D’autres modèles avec des bretelles fines et des bonnets soutenants mais pas trop couvrants (coupe balconnet classique) sont les soutiens-gorge Paris So Chic et Gourmandise.  Et puis ils sont si jolis, même s’ils se voient un petit peu, c’est ravissant 
• Une autre bonne option est le modèle Blaze  dont les bretelles sont très fines et discrètes, bien sous les débardeurs mais pas ceux qui sont décolletés car la HTQRES est assez élevée, tout comme le soutien-gorge Caramel dont les bretelles peuvent être attachées en dos-nu ou croisées dans le dos, très pratiques sous les emmanchures américaines comme le top Nénuphar  ou la robe Tara.

 

Sous les grands décolletés carrés ou arrondis

Pour les grands décolletés carrés ou arrondis (comme la robe Venise, ou la robe Juliette), et tous les décolletés échancrés au niveau des épaules (comme le top manches froncées  par exemple), il vous faut un soutien-gorge coupe empire, avec une coupe assez droite sur le haut du bonnet et des bretelles placées sur l’extérieur des épaules, par exemple :

• Le soutien-gorge rembourré avec armatures souples, toujours champion de la discrétion. Il est suffisamment échancré et a des bretelles suffisamment fines pour être discrètes sous les bretelles de votre robe. Parfait par exemple sous la robe Juliette.
• Le modèle Dolce  , dans un coloris très frais pour l’été, idéal sous une robe pas trop près du corps (mais comme il est en dentelle je recommande plutôt le soutien-gorge Irisée  sous les tops moulants)
• Les modèles Lisa  ou encore Gourmandise, avec armatures, qui ont des coupes balconnet classiques.

Une question, un commentaire, un témoignage ?  N’hésitez pas à rajouter un petit mot ci-dessous.   Et si vous pensez qu’il manque un type particulier de soutien-gorge à notre gamme, surtout n’hésitez pas à m’en faire la suggestion !  Nous allons continuer à ajouter régulièrement des modèles et vos désirs sont pris en compte.

A très bientôt !

 

Clip vidéo de deux naissances - mode rap

Pour les anglophones, une super petite vidéo qui compare, à la manière d’un clip de rap les expériences d’un bébé né dans un Hôpital Ami des Bébé, ou celui né dans une maternité classique. 

Pour lire les paroles et avoir un peu plus d’infos sur le contexte, lire le billet du blog The curious lactivist sur cette vidéo (avec les paroles de la chanson) http://thecuriouslactivist.wordpress.com/012/04/13/the-baby-friendly-rap-a-tale-of-two-births/

Et comme c'est assez rare de pouvoir accoucher dans une maternité labellisée IHAB (car il n’y en a qu’une vingtaine en France…) j’aime bien le refrain de la fin, adressé à la mère « It’s not your fault »…