Blog Allaitement mamanana

La vraie vie d’une Mompreneur

Il y a quelques semaines j’ai assisté à la convention annuelle des Mampreneurs, l’association des Mompreneurs à la francaise.  Ce printemps des Mampreneurs   était une super journée aussi passionnante que conviviale, organisée de main de maître par l’efficace et souriante Céline Fénié.  Cette journée m’a permis de rencontrer ou revoir des femmes portant des projets super intéressants: en particulier, Véronique de Lactissima , Aure de Anatole , Béatrice de Bébobio, Chrystèle de Zolimôme  et aussi  la talentueuse Marlène Schiappa Bruguière (rédactrice en chef de plusieurs sites, fondatrice du réseau et blog Maman Travaille, auteur) qui nous avait concocté, avec sa comparse Nadia Safsaf (journaliste pour le Courier de l’Atlas et créatrice du magazine web1001 femmes), un excellent atelier sur les relations  presse.

Un gros sujet de discussion entre mamans entrepreneuses, c’était : «Comment tu t’en sors  pour tout gérer ?» Deux excellentes coaches, Christine Lewicki et Valérie Weil ont animé une conférence sur la création d’entreprise et ont passé beaucoup de temps sur les problématiques d’équilibre vie familiale/vie professionnelle. Notre temps est un gâteau qu’il faut partager: une part pour son couple, une part pour soi, une part pour les enfants, une part pour l’entreprise, etc…  J’ai fait dans ma petite tête le partage de mon gâteau et me suis rendue compte (ce qui n’était pas une surprise) que le gâteau était un peu juste pour toutes les parts que j’essayais d’y couper !  C’est la difficulté fondamentale de ce choix de vie.  Je suis souvent contactée par des mamans qui pensent à créer leur entreprise et veulent en savoir plus sur ce que cela représente au quotidien. 

J’hésite toujours un peu à répondre de manière trop directe.  C’est un peu comme la copine (pas encore enceinte) qui vous demande si on souffre pendant l’accouchement.  Que faut-il vraiment lui dire ? D’un côté on ne voudrait pas qu’elle se fasse trop d’illusions, de l’autre on ne voudrait pas la décourager trop non plus.   D’un côté je cherche à encourager les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat, d’un autre côté, je ne voudrais pas qu’elles s’imaginent que c’est le paradis au quotidien : bébé qui dort tranquille dans un couffin sous le bureau pendant que d’une main distraite on gère les commandes qui tombent par miracle sur le site internet.

Afin de vous donner une vision plus objective de ce que c’est au jour le jour, permettez-moi d’utiliser une photo très parlante, prise par Fille Cadette.  Petite digression : comme toute nouvelle technologie l’iPhone conduit à des utilisations auxquelles on n’aurait jamais pensé avant de l’avoir chez soi.  Par exemple Fille Cadette a découvert toute seule la fonction météo de l’iPhone et regarde tous les soirs le temps qu'il va faire le lendemain matin pour bien choisir ses vêtements.  Et Fille Cadette et Fille Aînée utilisent mon iPhone pour documenter notre vie familiale.  Quand je transfère les photos sur mon ordinateur, je découvre tout un pan de cette vie, observée du point de vue des enfants.  Cela peut donner des choses moyennement intéressantes pour moi, comme la série des 10 photos du petit chien en peluche adoré par Fille Cadette (face, profil, dos, gros plan, etc.) , ou cela peut donner un portrait sur le vif de Maman entrepreneuse:

 

Et avec une légende explicative:

 
  
Légende :

1 – Petite Dernière est là, à côté de moi.  Elle est rentrée de la crèche parentale associative où sa journée est assez courte (vous remarquerez qu’il fait encore jour bien que la photo date de janvier).  Donc ENORME avantage Mompreneur : vous passez du temps avec vos enfants, vous les voyez grandir au quotidien. 

2 – Top d’allaitement mamaNANA.  C’est un principe chez moi (et aussi un avantage en nature non négligeable) :  ma garde-robe est constituée à 99% de marques proposées sur mamaNANA.  Bien sûr en ce moment, j’allaite donc c’est logique, mais je le fais aussi quand je n’allaite pas car nos robes et hauts n'ont justement pas l'air d'être des vêtements d’allaitement.  C’est aussi un moyen de tester les vêtements et nouvelles marques, de faire de la pub auprès des copines, et puis surtout, j’adore nos robes, hauts, pulls, et soutiens-gorge d’allaitement et j’en suis fière.  Donc ENORME Avantage Mompreneur : faire vivre un projet qui vous passionne, qui fait partie intégrante de votre vie, dans lequel vous pouvez intégrer vos goûts et intérêts et vous réaliser.

3  et 4 – Je suis installée à la table de la salle à manger avec l’ordi portable.  Centre névralgique car situé à portée de voix égale entre le bureau mamaNANA où officie Cher Mari et Associé  (au premier étage), le bureau des grandes (sur la mezzanine), la salle de bain (au RDC), la cuisine (au RDC).  Avantage ET Inconvénient Mompreneur :  jusqu’au jour béni où vous pourrez vous offrir des bureaux séparés de votre domicile, tout est très imbriqué.  La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez répondre à deux trois mails pendant que les haricots verts cuisent et que Fille Cadette prend son bain, la mauvaise nouvelle c’est que vous pouvez répondre à deux trois mails pendant que les haricots verts cuisent et que Fille Cadette prend son bain. 

5 – En parlant d’haricots verts, vous remarquez ici ce ravissant tablier à carreaux, modèle fermière, qui permet de faire le dîner à la vitesse de l’éclair sans tacher son joli haut mamaNANA, tout en surveillant du coin de l’œil si la journaliste de Elle a répondu au communiqué de presse.  Avantage ou Inconvénient Mompreneur : un peu comme 3 et 4.  La flexibilité, c’est bien pratique, c’est génial/fantastique/extra de gérer ses horaires comme on veut, de partir en vacances quand on veut, de ne pas avoir de comptes à rendre à un patron, mais ce n’est pas facile de séparer le familial du professionnel.

6 – Je consulte le cahier de texte de Fille Aînée.  Voici d’ailleurs la photo suivante qui montre encore plus clairement l’abîme de perplexité dans lequel me plonge cette manie qu’ont les Professeurs des Ecoles de faire écrire les devoirs des enfants de manière codée pour gagner du temps.  Genre : ex 3-5, p107, CR – L5, p56, CN – App. Conj. P10 LL.  Celles qui ont des enfants en primaire sauront déchiffrer.  Donc Avantage Mompreneur :  je suis là pour déchiffrer le cahier de texte et surveiller les devoirs.  Inconvénient Mompreneur : je suis là pour déchiffrer le cahier de texte et surveiller les devoirs.

7, 8 et 9– On devine tout de même que c’est un peu la course !  J’ai un peu des cernes, un brushing inexistant, et si la frange de Petite Dernière a l’air fait maison, c’est parce qu’elle l’est (pas le temps de l’emmener chez le coiffeur.) Ma doudoune est accrochée à la chaise de la salle à manger (au lieu d’être suspendue dans le placard) ce qui est indicateur d’une entrée en catastrophe dans la maison (par exemple pour décrocher un téléphone qui sonne).  Je ne vais pas vous faire pleurer mais c'est aussi une vieille doudoune que je remets tous les hivers car pas le temps de faire des courses, et aussi, c'est super cher les doudounes vraiment chaudes et jolies avec du vrai duvet de canard (et oui, j'ai des goûts de luxe!).  Inconvénients Mompreneur : avoir moins d'argent que quand on avait un salaire qui tombait régulièrement, le manque de temps, la fatigue, etc .  Les journées sont simplement trop courtes pour tout faire, ou du moins, pour tout faire bien.  Mais j’imagine que c’est le cas pour beaucoup d’entre vous, que vous soyez Mompreneurs ou pas !

Et vous, comment gérer vous l’équilibre vie familiale/ vie professionnelle ? Avez-vous aussi songé à créer votre entreprise ? Si vous l’avez fait (ou travaillez en libéral par exemple) vous reconnaissez-vous dans ce portrait ou avez-vous un autre point de vue ? Quels sont vos trucs pour tout gérer de front (ou ne pas tout gérer de front!)?

Spectacle de danse avec bébés portés et …

C’est avec plaisir que je partage avec vous ces images et cette petite vidéo du beau spectacle de danse de la compagnie Kimé.   Cette chorégraphie a été créée, chose rare, pour trois mamans et leurs bébés, qui évoluent gracieusement et tendrement sur scène.   Je vous laisse découvrir  (ne ratez pas la petite surprise de la fin) et mettez le son car la musique est superbe…

Surprise,  ce sont des bébés et bambins allaités que vous voyez sur scène, et  les jolies robes portées par les danseuses ne vous rappellent-elles pas quelque chose ?  Et oui, petite cerise sur le gâteau, c’est notre robe d'allaitement flamenco, en couleur orchidée, qui est si joliment intégrée à cette oeuvre.   Toute la petite équipe de mamaNANA était ravie d’être associée ainsi à ce beau projet, joliment mené par Céline Héreng, la chorégraphe du spectacle.

La compagnie Kimé a présenté cette oeuvre lors du spectacle «Tous Différents», le 24 juin 2010, au théâtre de Ménilmontant.   Pour en savoir plus sur la compagnie Kimé, cliquez ici. http://www.compagnie-kime.com/index.html

Et voici quelques photos de ce beau moment... Le photographe est Alexis Pillon.

 
  
  
 
Alors, est-ce que cela ne vous donne pas envie de danser ?

mamaNANA lance le concours photo des Globe-Téteurs!

Parce que rien n'est plus pratique que l'allaitement quand on voyage, parce qu'allaiter ne veut pas dire rester cloîtrée chez soi, parce que vous ne rangez pas vos valises après l’arrivée de bébé, nous lançons cet été le concours photo des Globe-Téteurs !

Documentez les tétées de l’été, qu’elles aient lieu devant  la Tour Eiffel, le Pont du Gard, les volcans d’Auvergne, ou les pyramides d’Egypte, et participez au concours des Globe-Téteurs ! 

Le concours sera ouvert sur le site du 1er septembre au 15 octobre.  Le règlement du concours n’est pas encore en ligne (bientôt bientôt) mais voici les grandes lignes :

• L'objectif est de prendre des photos d'allaitement devant (ou dans) des sites touristiques:  monuments historiques, sites naturels, parcs nationaux, etc. En France ou ailleurs.
• Téléchargement de vos photos du 1er septembre au 15 octobre 2010 sur une page dédiée du site.
• Ensuite, les 20 meilleures photos de Globe-Téteurs, sélectionnées par le jury mamaNANA, seront soumises aux votes des internautes.
• A partir de mi-octobre, votez en ligne (et faites voter vos amis) pour les meilleures photos.
• Annonce des photos des Globe-Téteurs gagnantes fin octobre ou début novembre.
• A gagner : des chèques cadeaux valables sur www.mamanana.com !
• Pour être informée des détails du concours et ne rater aucune échéance, abonnez-vous à la newsletter, ou devenez fan de mamaNANA sur Facebook !

Notre super illustration a été créée par Astrid M., talentueuse illustratrice et bloggeuse. Filez voir son site ici. Ce qu’elle fait est vraiment craquant !

A vos appareils photo, et bonnes vacances !

Recherche de témoignage – Allaitement et travail

Je viens d’être contactée par une journaliste qui cherche des témoignages de mamans qui allaitent et travaillent (soit en tirant leur lait au travail, soit en faisant amener leur bébé pour des tétées.) Si vous êtes intéressée, contactez-moi vite : [email protected]

Merci !

 

Un film où tous les acteurs sont allaités!

  Ah je savais bien qu'avec un titre pareil j'aurais votre attention.  Lundi soir j’ai eu la chance de voir le film Bébés en avant-première, à une projection organisée par Graine de curieux.   Le film sort en salle aujourd'hui, mercredi 16 juin et je pense qu’il provoquera débat et questionnements donc voici mon petit point de vue.  J’attends avec impatience vos retours une fois que vous l’aurez vu.

Le film suit la vie de quatre bébés dans quatre pays différents (Namibie, Japon, Etats-Unis, et Mongolie) pendant leur première année de vie.  Les quatre bébés grandissent dans des environnements extrêmement différents et tout le talent du réalisateur Thomas Balmes est de simplement juxtaposer, sans aucun commentaire (ni aucune traduction) la vie de ces différents bébés.  C’est le contraste entre leurs expériences si variées qui crée le commentaire, car c’est le spectateur qui, placé devant ces images, les compare.   De la petite namibienne, Ponijao,  qui joue nue dans la terre et lèche la langue du chien, à la petite américaine, Hattie,  dont le père, parce qu’elle s’est roulée sur le tapis  plein de poils de chat, passe son pyjama au rouleau autocollant (une scène qui deviendra culte !!!) il y a véritablement un monde de différence.  Mais en même temps tout l’art du film est de nous montrer les points communs entre ces petits êtres humains, la grande similarité de leurs babillements, de leurs sourires, de leurs efforts  à se mettre debout.  En cela c’est un porteur d’un message fort autour des similarités de l’expérience humaine.  Le film passe super vite, même s’il n’y a pas vraiment une « intrigue », la photographie et la musique sont superbes, et les bébés particulièrement craquants.  C’est donc un film qui ravira un grand public, y compris enfantin (je pense qu’un enfant de six ans et plus pourrait l’apprécier énormément.) Cela c’est mon commentaire en « première » lecture.

En deuxième lecture, c’est aussi un film plus profond et provocant qu’il n’y parait.  Après la projection, les discussions étaient animées.  Car chacun avait des interrogations sur ce qui est montré et aussi sur ce qui n’est pas montré. 

J’ai été vraiment scotché par le mode de vie de la famille africaine.  Ce n’est pas l’âge de pierre mais presque.  Il y a très peu de signes du monde moderne (juste une bouteille en plastique remplie de sable et une petite brosse.) Hormis ces deux signes les scènes auraient pu être filmées il y a 50, 100, ou 200 ans.  De quoi vit cette famille ? Que se passe-t-il si l’un d’entre eux tombe malade, si un accident a lieu ? Ils semblent à mille lieux de tout village, de toute aide médicale.

Le rôle du père est très contrasté selon les différentes cultures : dans la famille américaine, le père est très présent, autant que la mère (on les ressent comme quasi-interchangeable sauf pour les scènes d’allaitement), alors que dans la famille africaine on ne voit pas le père du tout.  Dans la famille japonaise on le voit aussi beaucoup, mais dans la famille mongol, quasiment pas.  Du coup cela m’a donné envie d’en savoir plus sur la culture africaine traditionnelle de l’ethnie en question : est-ce que le père s’occupe de ses enfants plus tard (une fois qu’ils ont, disons, l’âge de raison ?)

Un autre contraste fort c’est celui de la sécurité : quand on voit la petite  africaine  qui joue avec la bouche pleine de crocs du chien, le petit bébé de Mongolie, Bayar,  qui joue à côté des abats des animaux qu’on vient de tuer, etc. on est renvoyé automatiquement à nos propres obsessions autour de la sécurité de nos enfants (par exemple le casque à vélo mis sur la tête de la petite américaine pour une ballade à bicyclette).

Autre message sous-jacent, le rapport à la nature.  Pour tout dire la relation à la nature du bébé africain et du petit mongol fait envie.  Ils ne font qu’un avec leur environnement, la terre, l’herbe, les animaux qui les entourent.  Ils vivent au rythme des saisons, sans calendrier ni horloge, les fesses à l’air.  Ce qui est contrasté, avec humour, avec la petite américaine, qui découvre les animaux de la ferme sur un livre d’images, et qui s’enfuit en cours lors d’un cours de musique maman/bébé, où les parents chantent avec ardeur une hideuse chanson clamant que « la terre est notre mère, elle prendra soin de nous ».   Donc d’un côté des bébés qui grandissent en observant une fourmi, un brin d’herbe, qui gambadent au milieu du troupeau de vaches (si si), et d’autres qui vont de cours de yoga en cours de musique, de séance de lecture, en séance de baby-gym.  Au final on se dit qu’ils se développent tous quasiment au même rythme, mais que ceux qui ont des agendas moins chargés profitent plus de la vie !!!   Cela donne envie de ralentir son rythme.  Et cela donne du recul par rapport aux diktats qu’on entend souvent autour de  l’éducation des enfants : « il faut les porter, il ne faut pas trop les porter, il faut les laisser pleurer, il ne faut pas trop les laisser pleurer, il faut les rassurer, il faut les laisser libres, etc. »  Quand on voit la diversité des pratiques éducatives dans ce documentaire, et le résultat quasi-équivalent en terme de développement, on se dit que la seule chose indispensable c’est de recevoir suffisamment d’amour !

En  même temps, il ne s’agit pas ici d’idéaliser un retour à un mode de vie « primitif ».   Parmi ces quatre enfants, qui aura le plus d’opportunités ensuite ? Qui pourra choisir son mode de vie, son activité ? On sent tout de même que même si l’existence de la petite africaine est un peu paradisiaque (au sens de l’Eden biblique), elle est là, assise près de sa case, et y sera toujours.

Quant à l’allaitement dans tout cela ??!  D’abord, et c’est assez rare pour le souligner, tous les bébés de ce documentaire sont allaités.  Ce n’est pas souvent que je vois un film où tous les  "acteurs" ont des scènes de tétées ! Ces scènes sont aussi très contrastées : d’une image très belle et très douce de la maman japonaise allaitant sa petite Mari semi-allongée  avec une jolie robe noire, à la maman africaine qui co-allaite et a un bébé au sein 80% du temps, en passant par la scène de la séance d’utilisation du tire-lait de la maman américaine, l’allaitement fait partie intégrante du film.   Cepenant, même si cela m’a fait plaisir de voir autant de scènes d’allaitement, je ne sais pas si ce film est à montrer à votre mari (ou compagnon)  si vous êtes enceinte, pensez allaiter pour la première fois, et qu’il hésite un peu sur le projet d’allaitement !   En effet la maman africaine, une femme magnifique, avec un visage qu’on dirait sculpté, une patience infinie avec ses enfants, et une zénitude totale… a des seins superbes mais qui ne correspondent pas  du tout, dans leur forme et volume à l’idéal « occidental » de la poitrine féminine.  Par exemple, il y a une scène rigolote où son bambin est debout, elle aussi, et elle peut l’allaiter debout juste en se penchant un peu…   Si vous regardez cette femme en vous disant que votre poitrine ressemblera à la sienne après un allaitement long, vous (ou votre mari) risquez d’avoir un peu les chocottes!  Dans un tout autre contexte,  la scène du tire-lait avec la maman américaine  est assez crue (bon je vous laisse découvrir hein) et en dégoûtera plus d’une de l’idée d’utiliser un tire-lait électrique à double pompage.  Je me suis d’ailleurs demandée pourquoi cette scène avait été incluse, et quel message le réalisateur faisait passer là (autre que « le tire-lait électrique c’est dingue ») mais c’est peut-être tout simplement un truc de mec fasciné par la machine en question (je veux dire qu’une femme n’aurait pas probablement filmé une scène de tire-lait comme cela, désolée pour le commentaire sexiste !)

N’allez pas voir ce film en espérant voir des portraits de la maternité similaires au documentaire Le Premier Cri.  Ici les stars sont les bébés et uniquement les bébés et du coup les parents, sauf la maman africaine qui, elle, crève l’écran, sont en arrière plan, au propre, comme au figuré.  Pas gênant en soit sauf que, du coup, comme les parents sont souvent lointains, j’ai trouvé que les bébés  paraissaient un peu seuls, sauf le bébé de Namibie qui, lui, est toujours entouré.  Soit ils sont seuls physiquement, comme le bébé de Mongolie, qui lui semble s’élever tout seul ( !), soit ils paraissent seuls émotionnellement comme le bébé américain et le bébé japonais qui semblent un peu isolés, même lorsqu’il y a des adultes autour d’eux (comme dans la scène de l’anniversaire ou du cours de gym où les chants et les cris de joie des adultes ne semblent pas du tout en phase avec les émotions du bébé.).  Dans un des interviews réalisés récemment Thomas Balmes, le réalisateur dit  que ce qui l’avait frappé, lors du filmage du documentaire, c’est que les bébés de Namibie et de Mongolie découvraient le monde seuls, n’étaient pas du tout assistés dans leur découvertes, même si leurs parents les entouraient de beaucoup d’amour, qu’ils avaient beaucoup de liberté .  Alors que les parents du Japon et des Etats Unis sont très présents, plutôt sur-protecteurs…  et que cela lui avait donné envie de moins surcharger l’agenda de ses enfants, de leur laisser explorer le monde à leur rythme. Donc je me demande si on peut être à la fois sur-protecteur, sur-stimulant avec son bébé, et néanmoins pas en phase avec ses besoins et émotions ? A méditer…

J’aimerais beaucoup avoir votre avis sur ce beau film et votre ressenti.  Alors, allez le voir et, ensuite, à vos claviers !

Pour en savoir plus:

Site de Thomas Balmès: http://www.thomasbalmes.com/category/news/

Interview de Thomas Balmès dans l'Express: http://www.lexpress.fr/culture/cinema/thomas-balmes-raconte-la-naissance-de-bebes_899146.html

Page Facebook du film: http://www.facebook.com/pages/Bebes-le-film/111024958928287

Bande annonce du film: 

Promotion de l'entrepreneuriat et... de l'allaitement!

La promotion de l’allaitement se niche parfois dans des endroits bien insolites.

Voilà : j’ai été sélectionnée pour représenter la France lors du lancement de la Semaine Européenne des PME (un évènement de la Commission Européenne.) Ils ont sélectionné 36 chefs d’entreprise, avec des profils très variés pour montrer la diversité de l’entrepreneuriat en Europe.  Le but est, bien sûr, d’encourager l’entrepreneuriat, car, ce qu’on ne sait pas forcément, c’est que ce sont les petites entreprises qui créent le plus d’emplois  en Europe.

Ils voulaient une photo de chacun pour illustrer les profils individuels de la brochure, et pour une affiche.  J’ai donc envoyé une photo d’allaitement...

Personne n’a pipé mot (enfin si, on m’a super gentiment demandé «Vu la controverse avec Mme Badinter dans votre pays, êtes vous sûre de vouloir cette photo ?», et j’ai dit oui) et l’affiche est donc utilisée lors de 67 manifestations et colloques sur l’entrepreneuriat en France cette semaine et dans les semaines qui viennent – et la photo est dans une brochure utilisée dans tous les pays européens (voir ci-dessous).  L’idée que la photo d’une tétée fasse ainsi le tour de l’Europe m’a fait sourire et j’espère qu’elle vous fera sourire aussi. 

 
  
Voir brochure en ligne ici (il faut cliquer sur le petit carré fr pour la voir en version française) : http://ec.europa.eu/enterprise/policies/entrepreneurship/sme-week/press/index_en.htm

Photo d’allaitement mise à part, c’est une brochure super intéressante.  En effet, l’équipe de la Commission Européenne a sélectionné des profils d’entrepreneurs très variés, venant de tous les pays (de Malte à la Bulgarie en passant par la Suède, la Russie, la Lituanie, etc.) et j’ai eu la chance de les rencontrer lors d’un évènement nous réunissant tous à Bruxelles.  Quelques projets qui m’ont tout particulièrement interpellée :

- Une entrepreneuse italienne qui travaille avec ceux dont personnes ne veut, et les objets dont personne ne veut : elle travaille avec des femmes incarcérées et leur apprend comment créer des bijoux, sacs et autres accessoires, à partir de matières premières recyclées (chutes textiles, capsules de bouteille, etc.) Beau et utile.  Et cela s’appelle « Made in Carcere » (fait en prison.) www.madeincarcere.it
- Un groupe d’une vingtaine de femmes (dont certaines analphabètes) habitant sur une toute petite île grecque, Syros, avec peu de perspectives économiques et un environnement très misogyne qui se sont regroupées dans une coopérative pour lancer un restaurant  et service de traiteur.  www.agroshop.gr
- Une entrepreneuse finlandaise qui a développé un brevet (basé sur la nanotechnologie) permettant de créer des bijoux parfumés : les senteurs se fixent sur la céramique très particulière utilisée pour les bijoux. On peut choisir son parfum, l’appliquer sur le collier ou le sautoir, et être ainsi parfumée pour plusieurs semaines.  www.kaipaus.com

Je vous invite à parcourir la brochure.  C’est vraiment sympa de voir que notre chère vieille Europe est peuplée de personnes dynamiques et innovantes portant des projets originaux, et aussi, que sur 36 profils d’entrepreneurs, il y a… 17 femmes !  Pas mal,  non ?!

Je sèvre ou pas?

Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous une petite problématique personnelle en espérant que vous pardonnerez ce narcissisme et m’aiderez.

Voilà, Petite Dernière a eu deux ans il y a quelques mois et je l’allaite toujours.  J’avais comme vague projet de la sevrer avant un mariage qui a eu lieu le 15 mai, mais n’ai fait que très peu de progrès dans ce sens (sur la photo de gauche vous me voyez d'ailleurs allaiter lors de ce mariage avec la robe Charleston!)   Elle a une tétée le matin, après son petit-déjeuner.  Ensuite elle a une tétée (si elle la réclame, et seulement si) quand nous rentrons de la crèche.  Et ensuite une autre au moment du coucher.   Elle a aussi des tétées en plus en cas de maladie, gros chagrin, etc. 

Je continue à apprécier ce lien si particulier de l’allaitement et certaines tétées sont magiques, mais je commence aussi à avoir envie d’arrêter.  C’est très bizarre mais je ne me vois pas allaitant encore à la rentrée, quand elle sera propre, sera passée à un grand lit, etc.   Je comprends tout à fait que d’autres femmes continuent bien au-delà des deux ans, mais moi, je commence à avoir envie d’autre chose.  En même temps, comme c’est le dernier allaitement que je vis, c’est vraiment un deuil que je me prépare à vivre, et j’ai les larmes aux yeux quand j’y pense.   Donc avec cet état d’esprit, on ne peut plus confus, je fais un pas en avant, deux pas en arrière, trois pas sur le côté, comme dans la chanson !

Pour ses sœurs aînées, je ne m’étais pas posée autant de questions parce que ces allaitements avaient été plus courts, et qu’il y avait des raisons externes (notamment mon travail de l’époque) qui rendaient l’allaitement long quasi-impossible.   Mais maintenant que je contrôle mes horaires, et que je n’ai plus de voyages d’affaires, c’est différent.

La seule chose que j’ai réussi à faire, c’est limiter les tétées à l’extérieur.  Je sais que je vais étonner certaines, mais même si cela ne me dérange absolument pas de voir des bambins de tout âge téter, je n’ai plus envie, depuis quelques mois, de l’allaiter au parc, à une terrasse de café, dans le TGV, bref face à des inconnus.  Je ne sais pas trop pourquoi mais c’est mon ressenti.  Ce qui me surprend parce que, pendant presque deux ans, je l’ai allaitée dans ces même endroits très naturellement.   Mais maintenant, dans ma tête, elle est passée du stade bébé au stade « petite fille », et les tétées sont maintenant à la maison, un truc entre nous deux, ou avec la famille proche.  Chose qu’elle intègre lentement.  Il lui arrive encore de se précipiter sur moi en criant « Téter Téter » à l’extérieur, mais cela devient plus rare.   Je crois d’ailleurs qu’il faut que je trouve un nom de code  car ce nom-là pour les tétées c’est un peu trop direct dans certaines situations !

Mais là où je suis un peu partagée, c’est que je ne vois pas comment on va pouvoir arrêter sans entrer dans un sacré conflit.  En effet c’est une petite fille au caractère affirmé (affirmé diront les bienveillants, tyrannique diront les autres) et qui n’aime pas du tout qu’on lui dise non.  Je sais bien qu’aucun enfant n’aime qu’on lui dise non, mais chez elle, c’est particulièrement prononcé.  Ses sœurs, au même âge, étaient un peu plus malléables.  On pouvait les distraire, proposer autre chose, éviter l’affrontement direct.  Mais elle, quand elle a quelque chose en tête,  elle a la force et la mémoire d’un éléphant.  Son entourage n’a jamais vu d’enfant aussi déterminée.  Il parait qu’elle tient de moi. Ha !

Du coup, que faire ? Je n’ai pas envie que l’arrêt de l’allaitement crée une souffrance dans une relation mère/enfant harmonieuse.  Ce serait vraiment trop dommage.  Je crois qu’il faut que je réfléchisse sérieusement aux raisons qui me poussent à sevrer parce que si je ne suis pas moi-même convaincue par ces raisons là, je n’arriverai pas à la convaincre de ma sincérité…  Et quelles sont ces raisons au fond ? Pourquoi arrêter maintenant, plutôt que dans six mois ?  Je fouille je fouille et en reviens au fait que, quelque part, j’ai envie de passer à autre chose. J’ai envie de me ré-approprier mon corps à 100%.  J’ai un peu l’impression, que pour elle, mes seins lui appartiennent.  La chère enfant s’exclame «Mes Tétés !!!», radieuse, lorsque je « dégrafe mon corsage », comme si c’était le doudou qu’elle avait perdu.   Et, franchement, cela commence à me peser un peu.

Et puis il y a aussi, ne nous leurrons pas, le regard des autres. Déjà que j’ai co-fondé mamaNANA et que j’écris un blog sur l’allaitement, si en plus j’allaite ma fille jusqu’à ce qu’elle ait trois ans, ou plus, vais-je passer automatiquement, dans la tête des gens qui ne sont pas 100% dans le domaine de l’allaitement, pour une frappadingue obsédée par l’allaitement ?  Est-ce que cela m’ennuie ou est-ce que je m’en fiche ? La vérité toute crue c’est que je n’ai pas envie d’être définie par cette seule dimension de l’allaitement long, et j’ai peur que cela devienne le cas.  Parfois c’est amusant de surprendre les gens, et on a plein de commentaires sympas, et parfois moins, parce qu’on sent leur regard qui change.  Du style « Ouh elle a l’air normal mais en fait c’est une ex-trê-mi-ste! » 

On serait dans une culture où l’allaitement long serait plus commun, j’aurais peut-être un sentiment différent.  En même temps, si on ne montre pas l’allaitement vraiment long, les mentalités ne changeront jamais, mais mon but ici, ce n’est pas de faire du militantisme (quoique), c’est de vivre ma vie.   Bref, je cogite.  Et j’ai plein de questions :

Est-ce que certains enfants se sèvrent d’eux-mêmes ?  Si oui, à quel âge ? En un sens, cela me soulagerait beaucoup si c’est elle qui prenait l’initiative du sevrage, mais vu son comportement, c’est un peu comme si on me demandait de renoncer au chocolat noir pour le reste de mon existence, je doute qu’elle y vienne d’elle-même.

Si elle ne se sèvre pas d’elle-même, comment sèvre-t-on un bambin ? Est-ce que vous avez des conseils, des expériences vécues sur ce sujet ?  Comment est-ce qu’on en parle ? Comment expliquer pour que les choses se passent en douceur (j'ai tout mon temps...)?

Est-ce que certaines se reconnaissent dans mes sentiments si ambivalents ? Comment avez-vous résolu la question ?   Qu’est-ce-qui vous a aidé à vous décider dans un sens ou dans l’autre (sevrer ou pas) ?

Allaiter glamour à un mariage

Cet article est une mise à jour d’un article du printemps dernier sur le même thème. 

Voici venu le temps des cérémonies et fêtes de l’été, et la question se pose assez rapidement: que mettre pour se sentir belle et glamour ET allaiter bébé confortablement et discrètement (surtout si le dit bébé est au sein toutes les 40 minutes)? Et ce y compris devant votre vieil oncle pudibond, votre belle-mère qui trouve qu’allaiter un bébé de six mois (12 mois? 18 mois?) c’est un peu exagéré, etc.

Personnellement, je suis peut-être plus vaniteuse que la moyenne, mais je trouve qu’aller à ce genre d’évènement rapidement après la naissance d’un bébé (surtout son premier) c’est l’angoisse.  D’une part, on stresse à l’avance par rapport au bébé dont les réactions sont parfois encore un peu mystérieuses et imprévisibles: et s’il est tout le temps collé au sein ? Et si il hurle dans l’Eglise/Synagogue /Mairie ? Et s’il ne dort pas bien à cause du bruit ? Etc.  Et puis on stresse un peu pour soi : on est encore fatiguée, on a l’impression d’avoir pris dix ans d’un coup au niveau du visage (ah les cernes !), et côté silhouette, on a encore des bourrelets partout, bref on ne se sent pas au top de sa forme.  Et on se dit qu’on va voir plein de gens qui ne nous ont pas vue depuis cinq ans au moins  (voir à notre mariage, quand justement on était au top de notre forme !) et qu’en plus il va y avoir photo sur photo. 

Bref,  on est content pour ceux qui se marient mais on se dit qu’ils auraient pu attendre six mois de plus !  On aimerait bien projeter une image de jolie maman épanouie avec un bébé qui gazouille (genre couverture de Gala avec Sophie Thalmann ex-miss France), mais dans la réalité, on se dit que c’est mission impossible…. 

Je suis là justement pour vous dire que c’est faisable, et que si vous préparez bien votre truc, vous aurez hâte d’aller au mariage, et sans faire de régime avant !!!!!!!!!

Voici mes petits conseils de maman de trois enfants, un peu coquette, un peu superficielle, qui s’est tapé son lot de mariages, communions, et autres joyeusetés après les naissances  (et moi  je prends 20 kg à chaque grossesse, donc je sais de quoi je parle.)

Il y a vraiment plusieurs éléments clefs à préparer à l’avance  - Mon article est donc divisé en trois parties:

• Quelle tenue porter? voir ci-dessous.
• Votre visage et votre silhouette - voir article Allaiter glamour à un mariage, deuxième partie.
• Conseils pour "survivre" pendant la journée - voir article Allaiter glamour à un mariage, troisième partie.

Quelle tenue porter?

Ce que vous allez porter dépend beaucoup du type d’évènement en question (mariage capeline/habit, ou mariage tailleur/mairie), de votre budget, du temps prévu…. Mais le critère le plus important c’est vous : où en serez-vous d’un point de vue de votre accouchement ?  Il y a vraiment deux cas de figures :
-  Option A : le mariage (ou autre fête en question) a lieu très rapidement après la naissance de votre bébé, et vous n’aurez pas du tout eu le temps de perdre du poids.
- Option B : le mariage (ou autre fête en question) a lieu plusieurs mois après l’accouchement, et bien que vous n’ayez pas forcément retrouvé votre silhouette d’avant, vous avez eu le temps d’éliminer la majorité des kilos de la grossesse, en particulier au niveau du ventre.

Option A :  La grosse difficulté ici est de trouver une tenue qui « pardonne » un maximum au niveau du ventre et de la taille.  Rien de pire que d’être moulée à ce niveau là.  Ici, apparait dans le cerveau de la plupart d’entre vous la terreur suivante « oui mais si je prends une tenue qui a de la place au niveau du ventre et de la taille, cela va faire femme enceinte » mais là je vous rassure : la mode est tellement orientée vers les tailles empire, les robes babydoll, et les coupes trapèze, qu’il n’y a aucun risque de ce côté-là.  Toutes les femmes (enceintes ou pas)  portent ce genre de coupes, donc elles ne sont plus connotées femme enceinte du tout.  Par contre ce qui faut éviter c’est de mettre, après l’accouchement, une tenue dans laquelle beaucoup de gens vous ont déjà vue lorsque vous étiez enceinte… Et l’autre truc c’est d’avoir bébé dans le bras tout le temps (je rigole).  Il est difficile de dire « alors, t’accouches quand ? » à une femme qui a un bébé de 3 semaines dans les bras.
Cette année chez mamaNANA j’ai remué la terre entière pour trouver des robes et tuniques qui soient réellement jolies postpartum.
Voici une sélection des modèles qui, je pense, sont les plus appropriés : 

   

La tunique vanille fraise Je suis personnellement assez fan de la tenue "tunique féminine + pantalon habillé" pour les mariages rapidement après un accouchement.  C’est tendance, c’est facile à porter, c’est plus facile que de trouver la robe qui vous va (au niveau du haut et au niveau du bas), et vous pourrez la remettre ensuite.

  
La tunique Cléo.  Particulièrement jolie sur les épaules et bras fins.  Met en valeur les petits bustes, un peu plus risqué sur les poitrines généreuses.

Bustier Cyrielle de mamaNANA par PoppyB utilisant Burberry clothing

Le bustier Cyrielle ou le bustier Pétale sont aussi des choix parfaits pour un mariage.  Ils mettent en valeur la poitrine et les épaules tout en dissimulant élégamment ce qui vous reste de petit ventre. Seul inconvénient : mieux adaptés aux poitrines menues et moyennes, qu’il s avantagent joliment, qu’aux poitrines ayant besoin de beaucoup de soutien.

 

 
Le top smocké peut également faire très habillé et a l’avantage d’être super cache-kilos au niveau de la taille et du ventre.  Porté sur un pantalon de couleur contrastée (pantalon blanc sous haut noir, pantalon noir ou blanc sous haut rose) il est très chic. 

 

Pour celles qui veulent absolument une robe (parce que c’est plus habillé,  c’est plus féminin, et vous en avez simplement envie) vous aurez l'embarras du choix sur le site, voici les modèles qui sont parmi  les plus flatteurs post partum:

 
  
La robe Eloїse (avec de fines rayures ci-dessus)  ou en rouge, ou noir.) La robe Eloїse va à toutes les femmes, en particulier celles qui ont une poitrine ronde (car il y a pas mal de place au niveau du buste).  Elle cache bien les bretelles de soutien-gorge d'allaitement.  

Robe Eléanore de mamaNANA par PoppyB utilisant Repetto shoes

La robe Eléanore est extra car elle réussit le miracle d’être d’avoir une coupe super tendance qui est aussi très flatteuse pour la silhouette.  Le nœud et l’effet plissé la rende très féminine, le tissu est super agréable au toucher, et elle fait vraiment beaucoup d’effet !

 

Lady in pink par mamaNANA utilisant BCBGMAXAZRIA  

Pour un mariage habillé, la robe Charleston est vraiment parfaite, peut éventuellement se porter avec un chapeau, et de toutes nos robes c’est une qui est le plus flatteuse d’un point de vue de la silhouette.  Par contre, il ne faut pas la prendre trop grande (contactez moi à l'adressse [email protected] si vous hésitez pour la taille), car si vous nagez dedans ce ne sera vraiment pas joli.   Cette robe est belle quand elle est bien ajustée au niveau du buste et des épaules, et qu’elle est remplie au niveau de la poitrine.  A éviter si vous avez une poitrine très menue. Ce qui la rend sexy c’est la poitrine qui remplit bien le haut de la robe, et donc les volants tombant en cascade et non pas à plat.   Elle existe en rouge, noir, indigo, rose bonbon, ou ivoire.  Le rouge est splendide et superbe sur les photos, il fait aussi vraiment mariage/fête et donne bonne mine…

Pour un mariage plus relax, vous pouvez aussi tabler sur une robe simple mais bien accessoirisée, par exemple la robe Marbella, ou la robe Liberté, voir ci-dessous:

Robe Marbella en Corail: City chic ou Mariage mode, à vous de choisir! par PoppyB utilisant Monsoon

Tout en bleu par mamaNANA utilisant Maloles shoes

 

Option B : vous avez un peu ou beaucoup minci
Naturellement les tenues de l’option A vous iront très bien (d’ailleurs tout vous va), mais voici d'autres options:

 

Si vous avez minci de partout mais qu'il vous reste encore un petit peu de ventre, à vous les petites robes en maille tailles empire qui font des miracles sur la silhouette.  En particulier:

 

 

La robe Juliette.  Formidable sur les poitrines menues et moyennes, sa coupe empire est vraiment flatteuse.   Le bleu est un peu plus clair que sur la photo, le tissu super doux et fluide sans coller. Un vrai bonheur.

 

Dans un style similaire, vous avez aussi la robe Salsa et la robe Havana.

 

Si vous avez minci, y compris du ventre, la robe Flamenco, et la robe Tango sont pour vous:

  
La robe flamenco. Egalement disponible en noir.  Particulièrement jolie sur les poitrines rondes et très rondes car l’effet croisé du décolleté dimininue visuellement le buste.

 

La robe tango Egalement disponible en noir. C'est la petite sœur de la robe flamenco (au dessus) que vous plébiscitez depuis plusieurs saisons, mais avec une différence majeure : celle-ci n’est pas ajustée au niveau des fesses et des hanches, donc plus flatteuse sur certaines physionomies.

La robe tango et la robe flamenco sont des robes simples qui peuvent se porter relax, ou  faire assez «habillé», surtout dans les couleurs vives, si vous les accessoirisez un peu (talons, petit sac, étoles).  L'avantage est que le violet et le parme sont très à  la mode cette année, donc vous trouverez facilement plein d’accessoires dans les boutiques classiques (et à tous les prix.)

Et si vous hésitez sur les coupes ou tailles qui vous iraient le mieux, n’hésitez pas à demander conseil en remplissant notre petit questionnaire, ici.   Bon shopping !

“Chat" sur l’allaitement ce vendredi 21 mai 2010

Je vous ai déjà parlé du site www.grainedecurieux.fr qui m’a invitée à écrire plusieurs articles sur l’allaitement, le cododo, le portage, etc. 

Ce vendredi 21 mai, leur équipe m’a proposé d’animer une discussion en ligne (ou un « chat » en bon français) sur l’allaitement.  Cela aura lieu de 14h30 à  16h00.

Pour participer, c’est très simple, il suffit de suivre le lien suivant pour accéder au chat sur l'allaitement sur le forum de Graine de curieux. J’espère que vous participerez à cet échange qui promet d’être animé (et surtout que vous ne me laisserez pas toute seule, hein ?!) !  Je compte sur vous pour venir avec vos questions, vos idées, vos conseils, vos trucs et astuces, vos témoignages, etc.!

Questions et réponses sur le don de lait

Il y a quelques semaines j’ai rencontré l’association SOS Préma.  Charlotte Bouvard (qui a fondé cette association suite à son expérience personnelle) et son équipe  font un travail extraordinaire pour aider les parents de bébés prématurés.  L'association agit également auprès des pouvoirs publics pour que les situations difficiles de ces familles soient mieux prises en charge.  C'est aux efforts de SOS Préma que l'on doit l'allongement du congé de maternité pour les parents d'enfants prématurés.   Il faut savoir que qu'environ 65,000 prématurés naissent tous les ans en France, soit 8% des naissances.  Parmi eux, 1 sur 5 est un grand prématuré (né avant 32 ou 33 semaines.)

Au cours de la discussion Charlotte Bouvard m’a dit à quel point les dons de lait aux lactariums sont cruciaux pour les bébés prématurés et m'a demandé de faire passer l'information sur le sujet. C'est ainsi que j'ai voulu me pencher un peu plus sur la questions des lactariums et du don de lait.

Souvent on voit dans la presse les articles sur l'allaitement suivis d'une petite phrase disant "pour donner votre lait, contactez le lactarium", mais il y a rarement la place pour plus de détails et cela m'avait toujours paru un peu mystérieux comme processus.  Je suis allée pour vous à la pêche aux infos afin d'en apprendre un peu plus sur le don de lait en France, et partager cela avec vous.

Tous mes remerciements au docteur Virginie Rigourd, médecin référent du lactarium d’Ile de France, qui a eu la gentillesse de relire et valider ces réponses.

N.B. Je dois préciser que j’ai un peu mauvaise conscience sur le sujet car je n’ai jamais donné mon lait et étant en ce moment en phase (lente très lente) de sevrage ce n’est pas trop le moment de booster la production.  Pour un témoignage pratique d’une maman qui, elle, donne son lait au lactarium, je vous conseille l’excellent billet sur le don de lait, écrit récemment par la Poule Pondeuse. 

1. Quels bébés reçoivent le lait maternel donné par des donneuses via les lactariums ?
Le lait est utilisé le plus souvent pour des bébés hospitalisés en néonatologie.  90% des bébés recevant les dons de lait sont des bébés prématurés  (nés à moins de 32 semaines d’aménorrhée, et pesant moins de 1600 gr).  Les 10% restant sont des bébés hospitalisés pour des pathologies graves du système digestif ou autre.

En France chaque année 10,000 nouveau-nés naissent avec un terme inférieur à 32 SA.  Ces nouveau-nés immatures (1.3% des naissances) nécessitent pour leur nutrition du lait de femme en raison de ses propriétés nutritionnelles et biologiques spécifiques. Le lait utilisé peut correspondre au lait de leur propre mère administré cru ou pasteurisé ou au lait de lactarium dans l’attente que la maman ait sa propre montée de lait ou dans les cas où elle ne peut pas ou ne souhaite pas allaiter.

2. Pourquoi le lait maternel est-il si vital pour les bébés prématurés ?
Les avantages du lait maternel et de l'allaitement en cas de naissance prématurée sont très nombreux  tant sur le plan digestif et nutritionnel, que sur le plan infectieux et neurodéveloppemental*:

• Facilite la tolérance de l’alimentation par sonde.
• Diminue le risque et  la gravité de l’entérocolote ulcéronécrosante, une affection grave du tube digestif touchant surtout les prématurés.
• Diminue le risque d’infections secondaires.
• Permet un meilleur développement cognitif et visuel, et a un impact positif sur la croissance et le devenir psychomoteur.

*informations extraites du dossier de l’institut Co-naître « L’allaitement de l’enfant prématuré » par le Dr Gisèle Gremmo-Feger, Pédiatre et consultante en lactation IBCLC, CHU de Brest.  Pour lire l’article entier : http://www.co-naitre.net/lire01.htm

3. Ces bébés prématurés ont des mamans. Pourquoi doivent-ils recevoir des dons de lait au lieu d’être allaités par leur maman?

C’est une question un peu délicate mais qu’on peut se poser si on pense donner son lait au lactarium.  Comme il est parfois difficile de la poser directement au personnel du lactarium, je l’ai posée pour vous au docteur Virginie Rigourd, médecin référent du Lactarium d’Ile de France.  Voici sa très intéressante et rassurante réponse : 

« S’il est difficile de connaître l’incidence exacte de l’allaitement maternel dans la population générale (environ 56% en maternité) et encore plus sa durée (moins de 10% des enfants seraient encore allaités exclusivement à 3 mois) ; les chiffres sont encore plus incertains lorsqu'on considère le cas des prématurés. L’allaitement chez les femmes ayant accouché prématurément concernerait 20 à 70% des cas. Ceci est fortement lié à la politique d’information, de soutien et d’encadrement de ces couples mères enfant, fragilisé par l’environnement très médicalisé de l’accouchement, du post partum et surtout du séjour en néonatalogie de ces prématurés.

Beaucoup d’idées préconçues freinent les mères dans leur choix d’allaiter alors qu’elles l’auraient peut être fait en accouchant à terme. «J’ai accouché à 24 SA je n’aurais pas de lait ; je prends des médicaments incompatibles avec l’allaitement car j’ai eu une hypertension gravidique;  je vais devoir tirer mon lait pendant des semaines voire des mois cela fait mal et au final mon enfant ne pourra pas aller au sein; j’ai des jumeaux voire des triplés impossible de les allaiter tous… ». Pour autant toutes ces assertions sont fausses et dans tous les cas ne sont pas des contre indications à l’allaitement. Dès 22SA une mère peut produire du lait, encadrée et soutenue.  Durant les semaines où elle devra tirer sont lait, elle pourra entretenir sa lactation pour pouvoir enfin mettre au sein son ou ses  bébé(s) aidée par l’équipe soignante.

Au lactarium d’Ile de France nous accompagnons les mères dont les nouveau-nés sont hospitalisés en néonatalogie à l’Institut de Puériculture de Paris.  Nous avons de nombreux exemples qui démontrent qu’allaiter un prématuré c’est possible. Des mères qui avaient été dissuadées d’allaiter par leur maternité d’origine ou qui n’avaient pas fait ce choix initialement, en découvrant que leur enfant recevrait du lait de lactarium, ont décidé de relancer leur lactation, ont fini par sortir avec leur bébé au sein et ont de plus donné leur excédant de lait au lactarium pour nourrir d’autre enfants. Bien évidemment, il est indispensable vis à vis d’une mère ayant accouché prématurément comme d’une mère ayant accouché à terme de respecter ce choix de ne pas allaiter et de la déculpabiliser si cela n’était pas possible pour elle. »

 

4. Où s'adresser pour donner son lait, où sont les lactariums ?
Il y a 19 lactariums en France.  Le principal lactarium de France, celui de Marmande est rattaché à la Croix Rouge française, les autres sont rattachés à des centres hospitaliers (souvent régionaux), sauf celui de Paris qui est géré par l’Institut de Puériculture de Paris, et celui de Saint-Etienne qui est géré par l’Etablissement français du sang. 19 lactariums, cela parait peu, mais ils ont chacun un rayon d’action très étendu et leurs «collectrices» (ou collecteurs) peuvent se déplacer loin pour venir chercher le lait tiré.  En effet,  et c’est important, ce n’est pas comme le don du sang : les donneuses ne se déplacent pas, on vient chercher le lait chez elles.

En suivant les liens ci-dessous vous aurez les numéros de téléphone des différents lactariums.  N'hésitez surtout pas à les appeler pour demander conseil et information.  Leurs équipes ont l'habitude de répondre aux questions et seront ravies de vous aider:

• Liste des lactariums français
• Le site du lactarium d’Ile de France
• Le site du lactarium de Marmande
• Le site du lactarium de Montpellier

5. Je voudrais donner mon lait, quelle est la marche à suivre?
Chaque lactarium peut avoir des méthodes ou des processus un peu différents.  A titre indicatif, voici la marche à suivre employée par le lactarium d’Ile de France :

• Toute femme qui allaite et désire donner son lait peut le faire ! Cependant comme la composition du lait change après les six premier mois, il est conseillé de donner son lait avant.
• Un petit biberon de 100ml de lait par jour pendant 15 jours suffit pour fournir ainsi un minimum de 1.5 litre de lait.
• Pour des raisons de santé publique et afin d’assurer la qualité du lait maternel distribué, un dossier médical est constitué pour chaque donneuse. Un entretien avec la maman allaitante ainsi qu’un questionnaire médical envoyé au médecin ayant suivi la maman pendant sa grossesse permettent de pointer certains facteurs (tabagisme, prise régulière de certains médicaments toxiques....) incompatibles avec le don de lait.
• Un dépistage sérologique (HIV, hépatite C et B, HTLV) est pratiqué lors du 1er don à partir d’une prise de sang de la maman, et renouvelé tous les 3 mois pendant la durée du don. Le coût du dépistage sérologique est à la charge du lactarium.

6. En pratique, comment se passe le don de lait ?
Seul impératif, disposer d’un congélateur (-18°C). A partir de cet instant, pour aider les mamans dans leur don de lait, le lactarium fournit :

• un tire lait électrique avec leur set de pompage mais les donneuses peuvent utiliser leur propre tire lait (électrique ou manuel)
• des biberons stériles
• des comprimés pour la stérilisation à froid (si elles ne possèdent pas de stérilisateur).

Quel que soit le mode de recueil choisi, des mesures d’hygiène simples doivent être scrupuleusement respectées (afin de limiter la contamination bactériologique du lait au risque de ne pouvoir l’utiliser) :

• Avant chaque recueil, la mère doit se laver les mains et les seins avec un savon doux non parfumé, puis se sécher la peau avec un mouchoir jetable.
• Le matériel utilisé pour le recueil (biberons, têterelles et tubulures, coquilles, tire-lait manuel) doit être systématiquement dégraissé au liquide vaisselle, rincé puis stérilisé. Les biberons sont déjà stérilisés. Une fois le recueil terminé, le lait doit être transvasé dans un biberon. Celui-ci sera à garder (pendant 24 h au maximum) dans le réfrigérateur (+4°C), et le lait de plusieurs recueils peut être cumulé dans un même biberon tout au long de la journée. Le lait doit être refroidi sous un robinet d’eau froide avant d’être placé dans la zone la plus froide du réfrigérateur (+ 4°). En fin de journée (au bout de 24h), le(s) biberon(s) doi(ven)t être stocké(s) au congélateur (-18°).

La collecte et le traitement du lait:

• Les deux collecteurs du lactarium effectuent le ramassage du lait au domicile des mères ou dans les services de maternité/néonatalogie des Hôpitaux de la Région Parisienne.
• Pour le lactarium d’Ile de France, la collecte s’effectue dans un rayon de maximum de 20 km autour de Paris, pour des raisons de disponibilité du personnel. Dans d’autres régions moins denses d’un point de vue de la population les lactariums ont souvent un rayon d’action plus étendu.
• Les passages des collecteurs sont espacés de 15 jours à 1 mois suivant la proximité et l’importance du congélateur de la maman. Le délai d’utilisation du lait congelé après le recueil étant de quatre mois maximum.
• Chaque voiture de collecte est équipée de glacières isothermes afin de respecter la chaîne du froid.
• Dès l’arrivée au Lactarium, les flacons de lait sont conservés au congélateur en attendant les résultats sérologiques de la maman. Les étiquettes, collées sur chacun d’eux, sont vérifiées individuellement afin d’éliminer les laits contenant des médicaments contre-indiqués.
• Lorsque les tests sérologiques sont négatifs et que le dossier de la donneuse est complet, les biberons sont décongelés et leur contenu mélangé pour constituer un lot constitué des dons d’une à quatre mères.

Le lait est ensuite analysé:

• analyse bactériologique afin de rejeter les laits contenant trop de germes et donc à risque pour les prématurés.
• analyse immunologique : un contrôle d’authenticité est effectué sur les biberons de lait afin de déceler les erreurs de manipulation par adjonction de lait de vache.

Le lait est ensuite conditionné en biberons de 200ml et pasteurisé à 63°C 30 minutes.  Un nouveau contrôle bactériologique est effectué sur chaque lot après pasteurisation.

Et vous, avez-vous d'autres questions sur ce sujet? Avez-vous déjà donné votre lait? Quelle a été votre expérience?  Pour celles qui habitent hors de France, sous quelle forme les lactariums ou banques de lait existent dans votre pays?